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Mwana Mikombo

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  • Mwana Mikombo 1er juillet 2013 20:09

    Le malheur, peut-être le ciel, veut plutôt que chaque fois qu’un gouvernement africain essaie d’aller dans le sens des intérêts de son peuple, il est aussitôt renversé par des putschistes payés par la France ou par les Etats-Unis. Quand les putschistes n’y arrivent pas, la France et les États-Unis interviennent directement militairement. Faut-il rappeler le cas de Lumumba, Sylvanus Olympio, Modibo Kéita, Sankara, Laurent Gbabo et tant d’autres ? Mon Cher Jean-Marie Mutobola, vous oubliez un peu trop vite la traite négrière du passé, le colonialisme, d’hier et le néo-colonialisme d’aujourd’hui, les forces extra-continentales militaires, économiques, financières, culturelles, etc. qui broient les peuples africains, c’est-à-dire les forces les plus brutales qui aient pu jamais s’abattre sur un continent. Vous ignorez sans doute le cas des amérindiens.  



  • Mwana Mikombo 1er juillet 2013 19:37

    Cher Sam Latouche _ Je partage entièrement votre présentation et analyse dans cet article intitulé « les nouveaux barbares » désignant ainsi la prédation conjointe de la France et des Etats-Unis en Afrique. J’ajoute toutefois quelques précisions complémentaires pour vous appuyer. Parmi les pays où la France exploite gratuitement l’Uranium, vous avez omis de citer le Gabon où, comme au Niger, AREVA pollue impunément et cyniquement l’environnement et la nature au mépris le plus total de la santé des populations.

    En ce qui concerne le « panafricanisme » de Kadhafi, il faudrait plutôt le qualifier par le néologisme « panafricarabisme ». En effet, le « panafricanisme » de Kadhafi, au lieu de promouvoir la culture africaine, consistait à propager la culture arabe par la construction des mosquées et des écoles coraniques. Kadhafi poursuivait en somme les mêmes objectifs que les jihadistes qui ont envahi le Mali. Mais, contrairement aux jihadistes, la méthode de Kadhafi était la méthode douce, la méthode de la carotte tendue aux régimes néocoloniaux africains kleptocrates comme vous les avez si bien décrits. Kadhafi ayant brutalement été tué et son régime abattu, l’armée de Kadhafi s’est instantanément mise en devoir d’essayer de parachever l’œuvre d’arabisation planifiée par Kadhafi avec le renfort d’Al-Qaïda à la faveur de la guerre de Lybie.

    Merci de votre article remarquable. 



  • Mwana Mikombo 25 juin 2013 18:43

    Mr Sylvain _____ Votre critique ne s’adressait pas à moi. Dont acte. Quant à Victor Hugo, vous persistez à considérer que son discours est dépassé. Mais voyons, c’est pourtant évident ! Voici très succinctement les faits.

    1879 : Victor Hugo prononce son discours sur l’Afrique appelant les européens à se partager l’Afrique

    1884 : Conférence coloniale de Berlin entre les pays européens pour le partage de l’Afrique

    1914-1918 : Première Guerre mondiale – Repartage de l’Afrique

    1939-1945 : Le partage de 1914-1918 de l’Afrique n’est pas remis en cause

    1960 : Les indépendances en Afrique reconduisent et consolident définitivement le partage de 1914-1918. Voir charte de l’OUA et de l’UA sur l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation

    1960-2013 : Quelques retouches localisées du partage sont intervenues pour intégrer de nouvelles puissances coloniales. Par exemple le Soudan a été divisé en deux entités séparées (Nord Soudan et Sud Soudan) pour satisfaire les Etats-Unis d’Amérique et la Chine ; et actuellement même, la France et les monarchies arabes discutent du partage du Mali voire du Sahel.

    Cette rétrospective schématique des faits et événements qui ont rythmé et continuent de rythmer l’évolution du Continent Noir est une traduction directe et parfaite du sermon de Victor Hugo. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à paraphraser Victor Hugo dans ces termes d’actualité par exemple :

    « Déjà les deux peuples colonisateurs, qui sont deux grands peuples libres, la France et l’Angleterre, ont saisi l’Afrique ; la France la tient par l’ouest et par le nord ; l’Angleterre la tient par l’est et par le midi. Le Portugal et l’Espagne ne sont pas en reste. Voici que l’Amérique prend sa part de ce travail colossal. La Russie, la Chine et les monarchies arabes joignent aussi leurs efforts aux nôtres ; car l’unité des peuples se révèle en tout. L’Afrique importe à l’univers.

    Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie elle-même a son histoire ; l’Afrique n’a pas d’histoire. Une sorte de légende vaste et obscure l’enveloppe. Une telle suppression de mouvement et de circulation entrave la vie universelle, et la marche humaine ne peut s’accommoder plus longtemps d’un cinquième du globe paralysé. (…)

    Allez, Peuples, emparez-vous de cette terre ! Prenez-la ! A qui ? À personne ! Prenez cette terre à Dieu ! Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l’Afrique à l’Europe et à l’Asie ! Prenez-la ! ».

    Le sermon de Victor Hugo sur l’Afrique est donc le programme que l’Europe poursuit résolument de manière constante à l’égard du Continent Noir. Ce programme, qui date d’Abraham ainsi que le rappelle Victor Hugo, est le ressort instinctif et vital du Monde Blanc.

    En ce qui concerne le soutien d’Hugo à Napoléon III, c’est un fait de son parcours politique. Il est vrai que dans les biographies de Victor Hugo, on ne s’épand souvent que sur son versant de poète. En fait, c’est pour masquer son engagement politique franchement exécrable et réactionnaire.

    En bref, Victor Hugo a fait son entrée en politique comme monarchiste hostile à l’abolition de l’esclavage, confident du roi louis-philippe Ier qui l’avait nommé à la Chambre des Pairs (Sénat) en 1844. En 1848, la révolution éclate contre son parrain Louis-Philippe Ier qui abdique. Au début de cette révolution, Hugo est nommé Maire provisoire du 8ème Arrondissement de Paris.

    Les monarchistes conservateurs, dont Victor Hugo, se rallient au Parti Conservateur de l’Ordre, Parti Bonapartiste tendance républicaine. A ce titre, Victor Hugo soutient avec ferveur la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la république. Louis-Napoléon Bonaparte sera élu Président de la république le 10 décembre 1848 pour un mandat de 4 ans. Victor Hugo sera ensuite élu député de Paris à l’Assemblée Constituante en avril 1848 et réélu député à l’Assemblée Législative en mai 1849 toujours comme monarchiste membre du Parti de l’Ordre Bonapartiste.

    En Juillet 1849, Hugo se brouille et rompt avec le président de la république Louis-Napoléon Bonaparte au sujet du portefeuille de l’instruction publique qu’il brigue et que lui refuse Louis-Napoléon Bonaparte. Victor Hugo passe alors à l’opposition républicaine modérée. Voilà comment Hugo est devenu fervent partisan de la république et opposant farouche de Louis-Napoléon Bonaparte. Ce dernier sera plébiscité Empereur le 21 novembre 1852 sous le nom de Napoléon III dans les conditions que l’on sait.




  • Mwana Mikombo 24 juin 2013 19:02

    Mr SylvainD _____ Mon appréciation de l’Afrique n’est pas du tout dépassée. Elle est formulée au vu, au su et au vécu quotidien de la scène de théâtre qui se déroule en Afrique. Et si le discours de Victor Hugo, discours qui ne fait que réactiver le mental prédateur historique du monde blanc, date depuis 133 ans, il n’en demeure pas moins que l’actualité présente du Continent Noir est le résultat bien vivant de l’application concrète de ce discours. Contrairement à ce que vous croyez, avant tout homme politique conservateur, tour à tour député monarchiste soutien de Louis-Bonaparte Napoléon empereur de France, puis républicain, puis maire d’arrondissement de Paris, idéologue des « Etats-Unis d’Europe », Victor Hugo faisait partie de la haute classe pilotant les affaires coloniales françaises et européennes. A ce titre, et de surcroit le plus grand intellectuel conservateur de son temps, Victor Hugo, sans doute plus que quiconque, connaissait parfaitement l’Afrique, objet de convoitise du monde blanc, pas seulement de façon livresque, mais de façon très concrète, par mille et un canaux d’affaires.

    Vous évoquez le discours de Sarkozy rédigé par Guaino prononcé à Dakar en 2007. Vous avez à la fois tort et raison par rapport à ce discours de Sarkozy. Tort de l’attribuer à l’ignorance car ce discours, pondu par les hautes instances coloniales maîtresses de l’Afrique, donc connaissant parfaitement l’Afrique dans tous ses coins et recoins, a été prononcé de manière tout à fait délibérée. Vous avez raison d’associer le discours d’Hugo à celui de Sarkozy en le taxant de raciste. Vous auriez pu et vous auriez du aussi évoquer le discours de Barack Hussein Obama, président mulâtre des Etats-Unis d’Amérique en 2009 au Ghana. Ce discours de Barack Hussein Obama procède de la même veine que celui de Nicolas Sarkozy. Ce qui, pour le coup, prouve l’actualité du discours d’Hugo ainsi que l’actualité de mon appréciation.

    Vous dites ne pas savoir si vous avez tort d’être optimiste. En tout cas, aucun argument d’analyse de votre article ne pousse dans le sens de l’optimisme. Bien au contraire ! Cependant, vous bravez vous-même votre propre analyse détaillée et déclarez arbitrairement votre optimisme au prétexte très léger que vous connaissez le continent africain, son Histoire passée et présente. Là aussi, vous répudiez vos propres connaissances historiques pour vous en remettre à votre propre prophétie dont vous vous interrogez si elle va s’auto-réaliser ? En attendant que votre prophétie, apparemment sans Dieu, se réalise, celle de Victor Hugo, descendant d’Abraham, prophète de Yavhé (ou Allah), se déploie sous nos yeux sur le champ de bataille du Continent Noir.




  • Mwana Mikombo 24 juin 2013 15:21

    @l’auteur______ Vous avez disséqué et démystifié les commentaires élogieux, mais hypocrites, des experts, analystes et médias à propos des téléphones portables, du développement des nouvelles technologies et de la croissance en Afrique Noire. Vous avez très bien relevé les « tartes à la crème », « Le coltan, le pétrole, l’uranium, les surplus alimentaires européens, les déchets européens, les soutiens à des dictatures fantoches, les armes légères, etc., etc. ». Ce ne sont là que quelques indicateurs des lourdes altérations, plaies et entailles infligées au Continent Noir par le Monde Blanc depuis des siècles voire des millénaires. Il faut souligner que toutes ces afflictions n’ont pas vocation à prendre fin. Ainsi donc, la caractéristique qui ressort tout au long de votre dissertation est la pertinence de vos propos.

    Dans ces conditions, contre toute attente, le dernier paragraphe de votre billet, votre conclusion, est pour le moins surprenant pour ne pas dire contradictoire. Vous répondez ainsi, par l’affirmative, à l’intitulé interrogateur de votre sujet : « Afrique Noire : le grand bond en avant ? ». L’Afrique noire serait donc en train de réaliser « le grand bon en avant », slogan sorti des annales de la propagande chinoise du temps de Mao Tsé-toung pour qualifier l’essor économique et social de la Chine indépendantiste et révolutionnaire. Evoquer et appliquer aujourd’hui un tel slogan au Continent Noir est d’un optimisme béat tout bonnement moqueur vis-à-vis du Continent Noir en agonie sous le joug du Monde Blanc. En effet, contrairement à la Chine en particulier et l’Asie en général, le Continent Noir n’a jamais pu se relever des invasions du monde Blanc depuis la chute de l’Egypte des Pharaons (Kemet). En réalité, aujourd’hui encore, les exhortations par ailleurs racistes suivantes de Victor Hugo pour la conquête du Continent Noir par le Monde Blanc sont plus que jamais d’actualité et en action :

    « (…) Le moment est venu de donner au vieux monde cet avertissement : il faut être un nouveau monde. Le moment est venu de faire remarquer à l’Europe qu’elle a à côté d’elle l’Afrique. Le moment est venu de dire aux quatre nations d’où sort l’histoire moderne, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la France, qu’elles sont toujours là, que leur mission s’est modifiée sans se transformer, qu’elles ont toujours la même situation responsable et souveraine au bord de la Méditerranée, et que, si on leur ajoute un cinquième peuple, celui qui a été entrevu par Virgile et qui s’est montré digne de ce grand regard, l’Angleterre (…). (…).

    Le moment est venu de dire à ce groupe illustre de nations :

    Unissez-vous ! allez au sud.

    Est-ce que vous ne voyez pas le barrage ? Il est là, devant vous, ce bloc de sable et de cendre, ce monceau inerte et passif qui, depuis six mille ans, fait obstacle à la marche universelle, ce monstrueux Cham qui arrête Sem par son énormité,- l’Afrique.

    Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie elle-même a son histoire ; l’Afrique n’a pas d’histoire. Une sorte de légende vaste et obscure l’enveloppe. Rome l’a touchée, pour la supprimer ; et, quand elle s’est crue délivrée de l’Afrique, Rome a jeté sur cette morte immense une de ces épithètes qui ne se traduisent pas : Africa portentosa ! (Applaudissements.)

    C’est plus et moins que le prodige. C’est ce qui est absolu dans l’horreur. Le flamboiement tropical, en effet, c’est l’Afrique. Il semble que voir l’Afrique, ce soit être aveuglé. Un excès de soleil est un excès de nuit.

    Eh bien, cet effroi va disparaître.

    Déjà les deux peuples colonisateurs, qui sont deux grands peuples libres, la France et l’Angleterre, ont saisi l’Afrique ; la France la tient par l’ouest et par le nord ; l’Angleterre la tient par l’est et par le midi. Voici que l’Italie accepte sa part de ce travail colossal. L’Amérique joint ses efforts aux nôtres ; car l’unité des peuples se révèle en tout. L’Afrique importe à l’univers. Une telle suppression de mouvement et de circulation entrave la vie universelle, et la marche humaine ne peut s’accommoder plus longtemps d’un cinquième du globe paralysé. (…) ». (Cet extrait provient du « Discours sur l’Afrique » de Victor Hugo prononcé au cours d’un banquet le 18 mai 1879).

    L’évolution actuelle du Continent Noir s’explique clairement et se comprend parfaitement à l’aune de ce sermon de Victor Hugo. Cependant, Victor Hugo ne fait que répercuter les recommandations abrahamiques, lesquelles recommandations sont le condensé spirituel identitaire du Monde Blanc, l’âme de l’Homme Blanc.


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