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Neos

40 ans, juriste.
Favorable à la mise en place de listes transnationales d'eurodéputés en 2014.
Je soutiens l'initiative du Groupe Spinelli (Parlement européen).

"Si l'État national était la seule forme d'organisation politique pour les Européens, si nous ne savions pas regarder au-delà de lui comme les Grecs ne surent regarder au-delà de la polis, nous n'aurions qu'à constater que nous sommes arrivés à la fin de la civilisation européenne, nous résigner et attendre que notre destin s'accomplisse."
 Altiero SPINELLI, Turin, 6 décembre 1957

Tableau de bord

  • Premier article le 20/10/2006
  • Modérateur depuis le 03/11/2006
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Derniers commentaires



  • Neos 20 août 2007 19:11

    @ Zen,

    « La France se défait sous nos yeux (..) »

    J’en suis profondément navré. En sous-entendant la possibilité d’envisager une forme de gouvernance économique au mois de juin dernier, le Président français a toutefois peut-être ouvert une voie carrossable pour apporter un peu de régulation, tout au moins une coordination des politiques économiques entre les Etats membres de l’UE.

    Mais il n’y aura pas de poids suffisant au marché intérieur sans gouvernance politique efficiente. A la France, à son niveau, de s’efforcer de faire des propositions pour tenter de rétablir l’équilibre entre lois du marché et régulation politique. Il appartiendra aux 27 de décider ensuite de son application. Ou pas. Ce sera en partie l’enjeu des prochaines années que de doter l’UE de ces garde-fous politiques.



  • Neos 20 août 2007 17:20

    @ Mr Lasson

    « Alors, tout le monde chante la même chanson, la bonne chanson, contre « la frilosité », le « repli sur soi », le « nationalisme », etc. »

    N’y a-t-il pas une raison, une seule, à écouter tant de chansons et de chanteurs répéter à tue tête le même refrain ? Notre époque ne veut pas de nationalisme, la génération des jeunes gens en France et en Europe ne souhaite pas faire ce pas irresponsable de sauter en arrière. Elle désire aller de l’avant et vivre avec son temps : le monde s’ouvre et nous souhaitons nous épanouir avec lui. En laissant les armes nationalistes derrière nous, sur le parvis du siècle passé.

    Bien à vous. N.



  • Neos 20 août 2007 17:12

    Cher Monsieur, croire que la France peut affronter les réalités du monde moderne seule est à mon sens irresponsable.

    Penser ensuite que l’Allemagne imposerait sa vision « fédérale » de l’avenir des européens sur le continent est une analyse quelque peu étroite sur l’activité politique en Europe.

    Les décisions se prennent à 27. Et bien que l’Allemagne possède un poids politique et démographique indéniable, ses représentants (ministres et députés) doivent négocier avec efforts et tacts avec les interlocuteurs des 26 autres Etats membres, bien souvent en devant faire des concessions contraignantes.

    Ce sont nos ministres et nos ambassadeurs - bien français et au service de la République - qui négocient dans l’intérêt national toutes les décisions prises à Bruxelles.

    L’Union n’est pas fédérale. Pas même confédérale. Le droit international ne lui reconnait ni l’un ni l’autre. Elle est un système original de gouvernance sans précédent, dont il nous appartient de finaliser les contours politiques. Là se situe notre responsabilité politique nationale et le rôle attribué aux Etats et aux peuples d’Europe. Notre devoir (national) est d’imaginer une position ambitieuse, claire et viable de la France dans l’Union européenne pour les années et décennies à venir. Et que nos représentants se chargent de la traduire de la manière la plus efficace auprès de nos partenaires européens.



  • Neos 20 août 2007 12:44

    @ JK : votre discours sur la Famiglia a un profond relan rance. Pourquoi ne vous risqueriez-vous pas plutôt à conquérir votre public en présentant un visage + moderne de la nation, une nation impliquée dans le monde réel actuel, constatant avec pragmatisme la mondialisation des échanges, la multiplication des relations économiques et internationales et offrant à la France une vision de son avenir moins enracinée dans un passé (..) qui a montré dans la souffrance les limites manifestes de cette conception objective de la nation que vous défendez dans vos interventions ?

    C’est notre avenir qu’il faut construire, cher Monsieur. Jean-Claude a peint une analyse relativement claire et pragmatique de la place d’un Etat nation aujourd’hui dans le concert de la vie continentale et internationale.

    L’intelligence française serait à mon sens de contribuer - son savoir faire est mondialement reconnu dans certains domaines où elle excelle -, à l’épanouissement des peuples qui souhaitent coopérer activement avec elle à la construction du monde de demain. Et de s’y atteler dès à présent en agissant solidairement avec nos amis et voisins européens.

    Je peux comprendre cet attachement profond aux valeurs du passé, au besoin de s’accrocher à une conception du rapport entre le peuple et la nation, de se sentir + rassuré avec des frontières bien définies et protégées. Beaucoup de nos concitoyens pensent encore comme vous. Et je le regrette.

    Car les temps ont changé. Et si l’Etat nation, recroquevillé sur lui-même et sur des convictions anciennes et obsolètes, n’est plus la solution d’avenir pour le peuple français, il lui faut imaginer une vision adaptée, moderne et intelligente de son rapport au monde pour s’intégrer avec souplesse dans ce dernier, et offrir de surcroit au peuple français l’espoir de maintenir un niveau de vie décent pour les décennies à venir.

    Il est indispensable que les Etats s’élevent à la hauteur de la puissance de l’économie afin de lui faire contrepoids et d’instaurer une forme nouvelle de régulation mondiale.

    Cela n’est possible qu’à travers l’établissement d’une forme nouvelle de coopération entre les Etats et leur peuple. Une coopération intégrée, assumée et solidaire pour répondre aux exigences de l’économie et des mutations mondiales.



  • Neos 19 août 2007 10:49

    @ Ar Brezonneg

    Je pense que ce cas pratique serait résolu assez simplement :

    L’ONU n’aurait en l’espèce aucunement compétence pour intervenir, puisque ce prétendu ’casus belli’ génèrerait des conflits d’intérêts identitaires ... opposant des français et des français, tous représentants du peuple français.

    Les revendications de ce genre sont gérées par le ministère de l’Intérieur qui, au même titre que les autres institutions d’Etat (préfectures), veillent au maintien de l’unité républicaine. Et en principe surveille aussi le respect des diversités, même si ... il n’est pas possible de parler de ’minorités nationales’ en France (sujet de cet article).

    Je pense que l’Etat ne laisserait pas s’envenimer la situation et tenterait, en amont, de trouver des solutions sur le terrain, dans les départements concernés par cette affaire afin de revenir au calme le plus rapidement possible.

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