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Neos

40 ans, juriste.
Favorable à la mise en place de listes transnationales d'eurodéputés en 2014.
Je soutiens l'initiative du Groupe Spinelli (Parlement européen).

"Si l'État national était la seule forme d'organisation politique pour les Européens, si nous ne savions pas regarder au-delà de lui comme les Grecs ne surent regarder au-delà de la polis, nous n'aurions qu'à constater que nous sommes arrivés à la fin de la civilisation européenne, nous résigner et attendre que notre destin s'accomplisse."
 Altiero SPINELLI, Turin, 6 décembre 1957

Tableau de bord

  • Premier article le 20/10/2006
  • Modérateur depuis le 03/11/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Neos 3 octobre 2007 15:23

    A l’auteur :

    Seriez-vous dans les petits papiers de la présidence portugaise du Conseil de l’UE (..) ou le document word sur votre lien n’est-il qu’un draft concocté par vos propres soins ?

    Attendons la publication officielle du texte pour se rendre compte des avancées réelles sur ce dossier. Nous en saurons + lors de la réunion prochaine des ministres des Affaires étrangères des 27 en Conseil Affaires générales.



  • Neos 3 octobre 2007 10:05

    Bonjour, à ce jour, les experts juridiques (des Etats membres) seraient en mesure de rendre une version consolidée (juridiquement) du projet de traité modificatif aux Chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres, conformément au mandat qui leur a été attribué lors du Conseil européen du mois de juin 2007.

    A ma connaissance, ce document n’est pas public.

    En revanche, il vous est possible de consulter les conclusions du Conseil où figurent les amendements négociés âprement par nos chefs d’Etat au mois de juin dernier.

    Voici le lien vers ce document :

    http://www.consilium.europa.eu/ueDocs/cms_Data/docs/pressData/fr/ec/94933.p df

    + particulièrement : points 8 à 14 puis l’annexe I sur le mandat accordé à la Conférence Intergouvernementale (CIG)



  • Neos 2 octobre 2007 23:45

    Bonjour, Merci pour vos commentaires, je me propose de vous répondre afin de tenter de lancer le débat sur la question de la superposition des pôles de décision entre les organisations compétentes en matière de défense sur le continent européen, sur la compétitivité industrielle qui met au prise industries européennes et extra-européennes, sur la vélléité européenne de se doter d’une certaine indépendance de prise de décision et de mobilisation concrète de forces par rapport à l’OTAN.

    Sur les langues, je rejoins les intervenants. Même s’il s’avère que les soldats communiquent dans leur langue nationale sur le terrain au sein de leurs unités de combat, l’anglais demeure en principe la langue de travail des officiers lorsqu’ils correspondent entre eux, de brigade en brigade et au sein de l’état major. Je dis bien en principe car je me souviens avoir croisé des officiers de la brigade franco-allemande qui dialoguaient (cette fois-ci) conjointement en français et/ou en allemand.

    La question de la volonté croissante d’indépendance exprimée par les Etats membres de l’UE à l’égard du bras séculier de l’OTAN est particulièrement intéressante. On pourra s’interroger de l’utilité d’une telle initiative. A quoi bon en effet vouloir s’émanciper d’un instrument qui possède une capacité d’intervention sans pareille au monde, avec à sa tête la massive armada américaine ? Si l’idée consistait à demeurer vassal de la volonté politique américaine, pourquoi fomenter le désir de se doter de forces militaires déployables indépendamment de l’état major de l’OTAN ?

    Par ailleurs, si l’on jette un regard critique sur le bilan probable de l’intervention américaine en Irak et sur les effroyables difficultés rencontrées par cette puissance de feu pour s’adapter et répondre à la diversité de la menace sur place dans ce pays, l’on peut se demander si l’armée américaine, aussi puissante sur le papier soit-elle, était bien la solution stratégique et opérationnelle adéquate pour mener les opérations de ‘rétablissement de la paix’ après l’invasion de 2003 ?

    L’intervention d’Ingrid sur la ‘Commission Trilatérale’ me fait penser que les actions de lobbying en matière de défense sont particulièrement incisives. J’imagine que les industries aéronautiques et d’armement ne se ménagent pas pour tenter d’interpeler aussi souvent que possible le Haut représentant pour la PESC, les Etats majors des armées et autres autorités des différents ministères de la Défense des Etats membres.

    Enfin, le domaine de la défense ne relève pas du budget communautaire. L’Union européenne exerce, à travers son Agence européenne de la Défense et le Conseil de l’UE, une activité de coordination des activités de défense des 27 Etats membres. Ainsi, chaque Etat décide en toute souverainenté d’allouer des unités militaires à cette action de défense européenne. En cas de déployement militaire, si les Etats membres le décident, ces unités de combats composées de 1.500 hommes environ seraient envoyées en tant que groupes tactiques européens vers la zone d’intervention ciblée.

    Selon l’Agence européenne de défense, les dépenses des 27 Etats membres en matière de défense s’élèveraient en tout à environ 190 milliards d’euros.



  • Neos 28 septembre 2007 12:06

    Bonjour, un bon article qui met exergue les sempiternelles prouesses britanniques pour boter en touche sans (trop) égratigner la verve européenne de ses partenaires historiques de l’UE.

    Pour avoir eu le plaisir de vivre d’assez près les batailles de couloirs sur le lancement des négociations d’adhésion à la Turquie et à la Croatie, ainsi que celles qui portaient sur le paquet des perspectives financières (qui déboucha à un accord sous la présidence britannique en décembre 2005), j’ai observé avec un sourire la technique bien britannique d’être particulièrement enthousiaste sur les dossiers très ambitieux qui nécessitent de gros efforts (parfois déraisonnables) d’intégration économique ou politique, en espérant en leur for intérieur que cette ambition se désagrège face à l’obstacle de l’enjeu, en quelque sorte « noyer l’ambition d’intégration dans un trop plein d’intégration ».

    Je donne un exemple : si l’objectif unanimement affiché par les 27 est d’obtenir un accord sur l’élargissement à l’Etat X, le UK, très enthousiaste, fera montre d’une grande ambition européenne en soumettant l’idée de l’élargissement à ce pays, mais aussi à cet autre candidat, avec l’espoir que cette idée bloque le processus initial (certains Etats y voyant une décision trop ambitieuse et déraisonnable) voire en espérant que cet élargissement trop large n’handicape l’UE dans son ensemble en l’empêchant de digérer convenablement un énième élargissement. Au moins pendant plusieurs années.

    Je reviens par ailleurs sur le projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe. En 2004, le Premier ministre Blair a signé le texte à Rome. Je fus étonné de cet effort car le texte contrevenait brillament aux ’lignes rouges’ et à l’identité nationale britanniques dont fait mention l’article en son sein à propos du projet de traité modificatif adopté à Bruxelles en juin 2007. Comment en effet le UK pourrait il supporter la ratification d’un traité aux vertus « constitutionnelles » ?? Impensable dans un pays de coutume tel que celui ci. Je pense que la stratégie de Blair fut encore une fois de ne pas froisser ses partenaires enthousiastes, de faire preuve d’une fantastique volonté politique vis à vis du continent européen... et de voir si (..) les Etats membres qui se prononcent avant le UK sur le texte ne le repoussent pas d’abord. Qu’y a-t-il de plus confortable en effet que de ne pas vouloir un texte, et de regarder les autres le repousser à notre place ? Faite le travail à ma place, je ne serai pas responsable - mais qu’est ce que cela m’arrange !

    Oui, la question de la place du UK dans l’UE est posée. Plus que jamais. C’est la raison pour laquelle il est désormais indispensable de doter l’UE d’une procédure de retrait au sein des traités. Et même s’il y a fort à parier le gouvernement britannique (ainsi que la plupart des financiers britanniques s’y opposeraient sans réserve) refuserait d’envisager un retrait de l’UE, cela offrirait aux Etats europhiles un argument de poids pour faire pression sur l’ile afin qu’elle cesse d’enrhumer le continent avec ses ambitions vicieuses et joue le jeu lors des grands événements d’un Etat responsable capable de dire ’non’ à des mesures qui lui contreviennent plutôt que de recourir une fois encore à cette politique hypocrite qui n’est pas sans rappeler la terminologie de droit privé de « l’homicide volontaire ». A vouloir avancer tout le temps trop loin trop vite, on prend le risque de sanctionner l’UE dans son ensemble qui devra encaisser les ambitions déraisonnables des eurosceptiques dissimulés sous leurs costumes d’occasion de « fantastiques euro-enthousiastes ».

    Ce qui me fait dire en guise de conclusion à mon intervention : Etats membres de l’UE, soyez optimistes, soyez déterminés. Mais cessez d’être téméraires lorsque certains d’entre vous sortent un trop plein d’As de leurs poches et font miroiter des perspectives chimériques, voire s’offrent des privilèges d’un autre âge, que l’on ne peut se permettre de valider ou d’assimiler.

    A ces Etats, je pense qu’il est temps de dire : Non. Vous avez signé un traité, vous êtes dans le bateau, vous pagayez comme les autres.



  • Neos 12 septembre 2007 15:21

    Bonjour, cet article a pour but d’inviter les lecteurs à porter leur regard sur la société internationale aujourd’hui et sur ses acteurs qui, si on en dote pas celle-ci d’instruments modernes et adaptés aux nouvelles exigences mondiales, risque(nt) de perdre tout crédit auprès des peuples demandeurs de paix, de stabilité et de prospérité.

    Le problème n’est pas neuf, mais l’échec de la politique américaine au Proche-orient et l’émergence de nouvelles puissances (les quatre BRIC : Brésil, Russie, Inde et Chine) précipitent le scénario d’une réforme (notamment des Nations-Unies) réclamée par beaucoup d’Etats depuis de nombreuses années.

    La responsabilité des ’anciens’ et membres permanents du Conseil de sécurité (je pense en particulier à la GB, la France ainsi qu’aux Etats-Unis) qui ont le point commun de préférer en sourdine l’enlisement du projet, est déclarée et il serait souhaitable que les chefs d’Etat de ces pays fassent preuve d’initiative et d’autorité en la matière afin de prévenir toute faillite potentielle du système s’il devait rester en l’état.

    Plutôt que d’attendre la désuétude d’un système, incapable de s’auto-adapter aux nouvelles exigences mondiales, nous attendons donc des propositions concrètes de réforme en vue de le moderniser et d’assoir (enfin !) le droit international comme instrument de principe pour la résolution des crises dans le monde.

    Quand bien même cela ne satisferait pas les intérêts des membres permanents, la société internationale a besoin d’un Conseil de sécurité remodelé, d’une Cour pénale internationale effective et d’un droit international rénové (je pense au droit d’ingérence humanitaire par exemple ou encore aux règles relatives à la prévention des risques naturels).

    A un an des élections américaines, le temps est peut-être venu que les Etats membres de l’UE concernés se concertent avec leurs partenaires (de l’UE et de l’ONU) et débattent de l’avenir de la société internationale et de ses institutions.

    Le temps presse. A la société civile de faire pression en ce sens sur nos chefs d’Etat pour que les concertations commencent ! Des discussions ’multilatérales’ bien évidemment.

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