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Jean-Claude Vignoli

Jean-Claude Vignoli

La vie est trop courte pour être prise au sérieux. Mais la vie est trop longue pour n'être qu'une vaste blague.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/02/2006
  • Modérateur depuis le 03/04/2006
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Derniers commentaires



  • Jean-Claude Vignoli Psykotik 1er décembre 2009 12:49

    Cher Konfrik, j’attends des éléments et arguments rationnels sur le débat. Parce que jusqu’à maintenant, je n’en ai pas lu/entendu. Prouves-moi que j’ai tort.



  • Jean-Claude Vignoli Psykotik 1er décembre 2009 12:46

    Libre à toi de ne pas apprécier certaines cultures musulmanes. Libre à nous d’accepter d’autres philosophies et d’autres religions dans nos pays.

    Totalement agnostique, j’ai dû me résigner à avoir pour préambule à la constitution suisse « Au nom de dieu tout puissant ». Je ne vois pas pourquoi les chrétiens, si fiers de l’être, refusent d’entendre la voix de l’Eglise les appeler à respecter la religion de chacun.

    Preuve s’il en est que toute cette affaire n’est qu’une question de haine, et non de religion.



  • Jean-Claude Vignoli Psykotik 1er décembre 2009 12:17

    C’est pas tout à fait vrai. Si le débat peut prendre de la hauteur, si les arguments échangés ont de la qualité, j’accepte totalement la défaite. Et vu le nombre de fois que l’on vote en Suisse, des scrutins perdus, il y en a eu un paquet. Je n’ai pas pour autant, systématiquement, pensé que mes adversaires étaient idiots.

    Cependant, il y a clairement des sujets qui ne se prêtent pas à débat électoral. Comprends moi bien, je ne parle pas de liberté d’expression, qui à de rares appels à la haine près, doit être totale. Je parle de possibilité de voter sur tout et n’importe quoi. La démocratie n’est pas faite pour ça. Sur les abords du parthénon, les Grecs se méfiaient déjà de cette démocratie qui donnait libre court à la démagogie. Et ce type de sujet est l’apothéose de ces peurs : le résultat est un des débats les plus simplistes, xénophobe, islamophobe auquel il m’ait été donné d’assisté durant des semaines en Suisse.

    La démocratie avait-elle besoin de ça ? En est-on ressortis grandi ? Le fait que toutes les extrêmes droites européennes se frottent les mains aujourd’hui n’est-il pas le signe que, au fond, seuls ces extrêmes pouvaient voir un avantage à un tel vote ?

    Je respecte l’opinion de chacun, mais je ne respecte l’opinion politique de chacun que si elle est argumentée. Et à voir les réactions d’une population en manque de repères « libérée » par le résultat de ces votations, je vois la haine remplacer l’argument. La peur faire place à la raison. C’est mauvais signe.



  • Jean-Claude Vignoli Psykotik 1er décembre 2009 11:59

    Le peuple est effectivement souverain. Maintenant, cette souveraineté s’exerce par différent mécanismes, dont l’un d’entre eux est la représentation parlementaire. Cela s’appelle justement la démocratie parlementaire. Partant du principe que le peuple ne peux s’exercer sur les questions trop techniques, trop nombreuses, il délègue la gestion des affaires politiques à ses représentants. Une démocratie parlementaire, j’appelle ça personnellement une vraie démocratie : pas toi ?

    En plus de cette délégation de compétence, il n’est pas inutile de rappeler que l’avis d’un peuple, c’est à géométrie variable dans le temps et selon le contexte. Il change régulièrement d’avis, au fil des peurs, des débats démagogues. L’avis n’est pas fixé : la volonté générale, n’en déplaise à Rousseau, n’est pas toujours juste. Ou alors, le juste n’est qu’affaire d’époque ; dans tous les cas, on peut remettre en question les choix des citoyens, quand bien même ne serait-on qu’un représentant d’une minorité. Le propre d’une démocratie, c’est aussi de défendre les opinions minoritaires, n’est-ce pas ?

    Encore faut-il ajouter qu’un taux de participation de 53% n’est pas assez représentatif de la volonté générale (surtout au sens rousseauiste !). Un tiers de la population pouvant voter en Suisse a voté cette interdiction : c’est bel et bien une minorité de celle-ci qui a décidé de l’avenir des minarets en Helvétie.

    En conclusion, je comprends à lire les réactions massives islamophobes qui peuvent « enfin » s’exprimer en Suisse, mais aussi en France et en Italie, qu’un débat est nécessaire, et ne devrait pas être évité. Nos sociétés changent, et il conviendrait d’expliquer à la population (il suffit de voir dans ce fil ici, combien ceux qui en appellent à l’histoire européenne la connaissent mal pour parler d’héritage culturel) en quoi elle change, et quelle direction on désire donner à nos sociétés. Cependant, et j’ai le courage de l’affirmer, le peuple n’est pas sain pour prendre n’importe quel type de décision. Même si je prône le dialogue, la décision ne doit pas toujours être de son ressors. Comme expliqué précédemment, tout le monde l’accepte (démocratie parlementaire) mais personne n’ose l’avouer : sans un élitisme politique, la France serait encore à se faire la guerre avec l’Allemagne. La peine de mort serait encore en vigueur en Europe. Bien des sujets sont trop sensibles, trop émotifs, pour être laissés à la population en brut : parce que cette dernière estime avoir droit au chapitre, mais refuse de s’informer correctement. Or, pour que le jeu de la démocratie soi sain, chaque joueur a des droits ET des devoirs. Il ne peut prendre le premier et refuser le second.

    En clin d’oeil final : à ceux qui trouvent qu’un minaret n’a pas sa place dans le paysage européen, on fait quoi avec l’agnosticisme et l’athéisme qui progresse ? On revendique la fermeture des églises ? Non, l’histoire se construit, elle n’est pas donnée et tombée du ciel. Elle se modifie. Je pourrais être polythéiste romain, et m’offusquer de ce que l’église a effacer tout mes lieux de cultes. L’un des premiers gestes de totalitarisme religieux européen fut le Christianisme. Je ne me sentirais pas plus à l’aise avec des minarets qu’avec des clochers, mais je suis un libéral, qui respecte l’opinion de chacun. Chacun mérite sa liberté d’opinion, bien que l’expression politique de celle-ci soit sujette à certaines restrictions - choisies.



  • Jean-Claude Vignoli Psykotik 24 octobre 2008 12:19

    Gunter Gräss avait vraiment fait quelque chose. Coupable jusqu’à preuve du contraire, c’est ce que j’écrivais...

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