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  • volt volt 17 décembre 2013 16:54

    oui antenor, il reste dans les cieux, mais il faut noter plus d’une chose sur « le fils de l’homme » :

    1/ il descend lui-même des cieux.
    2/ il est accompagné d’un grand feu d’un bout du monde à l’autre..
    3/ l’expression « fils de » est employée ailleurs par le christ pour qualifier certains de ses disciples de « fils du tonnerre » (boanerges - marc 3.17)
    4/ l’expression « ben ha-adam » ne saurait prendre sens hors contexte, or ce Texte dit bien qu’après Adam, avant de retrouver l’étape Abraham, il y a nécessairement passage par caïn pour le vaincre. Autrement dit, après l’incarnation en Adam, à l’image de dieu, le combat contre caïn se joue post-crucifixion ? tout cela n’est pas après christ, mais en christ se désignant ainsi encore lui-même à des étapes ultérieures ?


  • volt volt 17 décembre 2013 16:30

    M. Mourey, voilà qui mettrait Marie quasiment en position de Julia Domna...


    Mais cette conception de la Torah comme renfermant déjà le Messie sous forme de Message caché de l’intérieur est le propre de l’une au moins des quatre grandes sectes juives de l’époque ; il me semble que ça ne peut être ni pharisiens, ni saduccéens, l’ennui c’est que rien dans les textes esséniens accessibles ne permet de trancher sur le détail ; pourtant ce que cherchent à mettre à jour les calculs et les translations des cabalistes n’est pas autre chose (des cabalistes de l’époque avant la mode du 19e). 
    seulement considérant que pour toute la tradition rabbinique il est évident que « torah précède création », alors cette équation eschatologique s’impose.

    pour ce qui est des légions romaines, il y a, aux pieds de deux colonnes de baalbeck, ce qu’on appelle « l’inscription de Longinus » (et y’en a des Longinus...) promu speculator où justement il rend hommage pour la liberté rendue et salue Julia Domna juste après antonin.

    je vous la « domne »... si jamais ça a le moindre intérêt :

    "(à) M., lumière d’Heliopolis, pour le salut et les victoires de Notre Seigneur Antonin Pieux, l’Heureux, l’Auguste, et de Julia Augusta, mère de Notre Seigneur, protectrice des camps et du Sénat, mère de la Patrie,

    Aurelius Antoninus Longinus, speculator de la Légion III Gallica Antoniana, a illuminé les chapiteaux de deux colonnes en les faisant dorer à ses frais, résolument et de plein gré."



  • volt volt 17 décembre 2013 12:00

    quelques précisions de plus,

    le dernier lieu où l’on parlait encore araméen sur cette planète aujourd’hui est précisément le village de Maaloula en syrie qui vient d’être envahi par les islamistes.
    mais il reste le dialecte moderne libanais qui, parallèlement à l’arabe, en garde quelques sérieuses survivances.
    a quoi bon ?..
    eh bien dans les années trente, colonisation oblige, lorsque les frenchs tout maréchalisés découvrent la biblio d’ougarit ils foch et emportent tout, dieu soit loué... 
    et ils confient ces tablettes à... des hébraïsants (till bordreuil etc.), d’où le fait que la lecture et l’interprétation vont en être biaisées, même involontairement ; car si les vernaculaires avaient pu travailler sur ces quelques pages, le résultat serait : terrible.
    car ougarit est enfin le point de vue rituel et mythologique réel sur baal, de l’intérieur, quand on sait que tout l’ancien testament est construit contre...
    qu’est-ce que ces histoires de « passer ses enfants au feu » ?
    même le prophète de l’islam en est outré, et de près...
    deux hadîths :
    1/ « si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu pour pleurer beaucoup, et vous sortiriez en hurlant vers le ciel au sommet des montagnes ! non sans avoir bien du mal à retrouver votre plaisir auprès des femmes » - déjà c’est étrange, quel est donc ce savoir ?
    2/ bien pire : un jour il raconte à ses compagnons : « il y avait une femme qui avait un chat » puis il se tait ; on l’interroge, il ajoute : « elle le remplissait de feu, sans arrêt », à nouveau il se tait, on insiste, qu’est-il arrivé à ce chat, il conclut : « ben rien, il est mort. »
    (sans doute en rapport avec la 111e sourate).
    bref, c’est sympa chez les baal, on s’amuse bien ; et en araméen.

    quant au nouveau testament pourquoi ces références continues, lancinantes, à l’ancien ?
    serait-ce une re-lecture mais du « point de vue du roi » ? y a-t-il un seul verset qui, directement ou métaphoriquement, ne renvoie à l’ancien ? pour savoir ce que c’est qu’une métaphore, quelques dizaines de volumes du talmud suffisent, ils ne font que ça.

    sur moïse freud s’est royalement planté, pire qu’un cancer de la mâchoire, il meurt le 1.9.39, en pologne on s’en souviendrait, 
    mais entre temps il publie : « sur le sens contradictoire des mots dans les langues primitives », en conséquence, on le sait déjà, combien de versets du texte sont lisibles en sens contraire ? bonjour le job.

    buber qui a brillé sur le hassidisme se plante aussi sur moïse, insuffisant et maladroit, et mensonger, etc.
    déjà cette histoire de couffin sur l’eau... s’il fallait en faire la recension, rien que mytho grecque, on en compte des dizaines, de ces bébés livrés aux fleuves...
    de plus les lettres de moshé (M-Ch-H) sont l’anagramme de hachem (H-Ch-M) nom de dieu qui est prononcé à la lecture face au tétragramme, on dit « adonaï » ou surtout « hachem », le Nom.
    c’est donc un transmetteur, suffit de relire, c’est en continu, on peut lire 300 fois :
    « et hachem dit à moshé : je te dis de leur dire que je t’ai dit de leur redire que je t’ai dit » - c’est bon ! - transmission continue du dire : un relai.

    sur ce qui est proposé par l’auteur en termes de penser moïse sur le mode communautaire, la tradition le confirme souvent, on dit que moïse est lui-même « les 600.000 » qui sortent avec lui, et même les équations d’aventure le confirment : 
    il passe son temps à les sauver, et fini puni à cause d’eux, privé de liban (dt 3.25 sq).

    quant au christ c’est l’explicitateur, au sens où, à l’époque, ils sont convaincus que : 
    si la torah est créée avant le monde 
    alors le messie est dans la torah, 
    il suffit donc de l’aider à venir à jour, c’est une parole. 
    mais c’est là une hypothèse.



  • volt volt 17 décembre 2013 10:56

    njama, quelques éléments de réponse.


    il est certain, c’est reconnu par une majorité de spécialistes, philologues, etc., et même d’évidence pour n’importe quel hellénisant de base, que la langue originelle des évangiles n’est pas le grec, sauf pour certains passages dans luc ou épîtres, de jean par exemple, splendeurs... quant à l’apocalypse de jean, non, il semble que l’original est bien grec, autrement aldous n’aurait pas eu toutes ces sueurs de suaire.
    le reste du NT donne souvent l’impression d’une traduction littérale sur bon dico vocabulaire mais avec une grammaire parfois/souvent déficiente. 

    à l’origine l’araméen ou l’hébreu ? 
    il suffit d’être un peu historien et de relire, tiens, l’intro ici présentée par l’auteur, pour comprendre que ceux qui raisonnèrent et rédigèrent en ces matières possédaient très bien la langue sacrée, donc l’hébreu s’impose, d’autant plus que la croyance prégnante et répandue de l’époque est que les anges ne comprenaient pas l’araméen (à part celui qui enseigna les 70 langues à joseph) et que les prières n’étaient reçues et entendues qu’en hébreu.

    concernant l’araméen, il y a des couches : 
    l’araméen de babylone et de l’exil n’a pas grand chose à voir avec les inscriptions phéniciennes de la même époque, c’est très lointain, idem si on veut comparer ces deux langues, distinctes, avec les formes anciennes de l’ougaritique, puisque là on remonte un millénaire en arrière.
    or l’ougaritique, de par sa familiarité avec bien des textes bibliques pèse bien plus lourd que les similarités figurées entre alphabet hébraïque et hiéroglyphes.

    de plus, le corpus biblique est un vaste montage en gros, et en détail ; 
    exemple : la vieille langue de job n’a rien à voir avec celle épurée et tardive du deutéronome ; le cantique, langue du nord, comme job ou l’écclésiaste, est assez éloigné de jérémie par exemple ; michée ou osée ne sont pas du tout esdras, etc. etc.
    maintenant en détail : déja les deux premières pages de bible, avant même qu’ils soient largués du jardin, comporte bien deux récits, l’un d’origine babylo qui donnera le déluge etc. ; l’autre d’origine probablement égyptienne ; d’où plus d’une occurence de récits de création de l’homme et de la femme rien qu’en trois pages...

    il n’empêche. si l’on peut aligner assez facilement des doutes sur l’existence réelle de personnages comme moïse ou le christ, exercice banal, il y a là un enseignement. 
    mais les règles de compréhension sont multiples, et y’a des couches, c’est le moins qu’on puisse dire : 
    à mon humble avis à moins d’une dizaine de lectures de l’intégrale du corpus en langue originelle, on est encore à côté. il suffit d’ailleurs d’ouvrir n’importe quelle page du talmud au hasard et de voir comment - et surtout sur quoi - ils débattent et raisonnent, pour comprendre qu’ils sont à des kilomètres, et encore... ils disent que ce qu’ils ont, selon eux, droit de publier.

    si les véritables secrets, de science réelle, glissés dans détails de l’écriture, cachés derrière les mythes de surface, venaient à jour, ce serait terrible, genre pour la scionce tout ça... plus aucun reopen ne serait nécessaire.

    et pourtant, le plus intriguant, c’est que cette science bénéficie d’un enregistrement rituel qui traverse les générations, et j’ai rarement vu plus sauvagement « fidèle » que les athées les plus violents, car une position philosophique quelconque implique d’abord une connaissance précise et profonde de la langue où elle se formule (je ne parle hélas que du français (en décomposition avancée). 
    mais aussi au sens où une phrase dite en français par un non hébraïsant, athée au possible, est souvent lisible en hébreu, pur, d’une grande clarté (suffit d’enlever les voyelles).
    cette qualité d’enregistrement inconscient est un grand mystère, qui fait que les langues « mortes » sont en fait les plus vivantes.
    voilà aussi ce qu’ils entendaient (actes 2) par le fait de « parler en langues ».
    tout le savoir, intégral, est donc à l’intérieur, et l’individualité est alors à repenser, en termes bien socratiques, comme un vaste système de mensonge et d’oublis...


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