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Commentaire de hamra

sur Comment on tue 40 000 fous, au minimum


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hamra 25 novembre 2007 11:02

bon, grantécrivain est de retour, sacrée sigefroid !!!! votre place est au théatre, vraiment : vous feriez fureur !!!,

dans les divers argumentations très intéressantes d’ailleurs, que j’ai pu lire, il n’est nulle part question :

1) de l’utilisation de la médecine et ses progrès ainsi que de sa lutte contre les pratiques barbares, ou perverses des uns et des autres, ou encores obscurantistes.

(de la nécessité ou tradition du cobaye pour expliquer le bond en avant de la science)

2) du lobby pharmaceutique bouclé et o combien remis en question par les différentes autres solutions investies par les méthodes dites naturelles. (ce qui conduit à un marché noir du médicament dont les ingrédients font souvent peur pour leurs effets secondaires ou leur inefficacité) il suffit de votre rendre à votre pharmacie pour y découvrir des journaux gratuits sur les progrès des traitements ou de demander conseil au pharmacien.

3) le nombre de déprimés en hausse constante puisque confontés soit à des situations éprouvantes (travail, affectif ou social...° et à l’inadéquation des traitements proposés. Ou encore au phénomène d’addiction de ce type de traitement. La campagne de sensibilsation qui se mène actuellement même sur les symptomes de la dépression témoigne d’elle même qu’il s’agit d’un phénomène de masse.

4) la suffisance de certains psychiatres qui abusent de leur science ou prétendu savoir pour émettre un diagnostic prématurément, en vous condamnant ainsi à des traitements de choc lourds de conséquences, dont vous vous relevez difficilement : et seulement si vous avez les nerfs solides. Car vraiment, mettre un pied dans un hopital psy c’est risquer sa vie suivant la compétence du psy, qu’ a tort ou a raison on sacralise, et les phénomènes qu’on peut y rencontrer. (j’ai lu plus haut qu’en temps de guerre la loi c’est la parano, bravo, vous avez tout compris sur la guerre des médias : ce qui vous donnera une autre approche de l’histoire aussi : comment on fabrique des fous et des délinquants, ajoutez en sus, les difficultés professionnelles, sociales, affectives, financières, sexuelles, et discours communautaristes : ça va donne un aperçu du cocktail molotov qu’il convient de prévenir plusque jamais)

5)il y a aussi un parallèle à faire dans toutes les sociétés sur l’utilisation de la psychiatrie à des fins particulières (politiques sociales, familiales etc... question d’héritages ou de rivalités politiques) la question se re-pose en ce moment-même en Russie. journalistes et dissidents politiques sont internés de force.

6)ainsi que la médecine à deux vitesses et l’accès aux soins.

7)le traitement des psychopathes aux etats unis ou ailleurs, mais particulièrement aux-etats unis vu la somme phénoménale de références culturelles et sociales qu’ils semblent avoir développé. Et le fait qu’ils aient dévellopé toute une industrie du cinéma autour de cette thématique folie, perversité, et criminalité XYZ et consorts dans les roles de justicier et garants de l’ordre.

Il n’y a qu’à voir certaines séries dérangeantes dont le scénario pose la simple problématique de fond : dans quelle mesure un profiler ou criminologue n’est pas aussi psychopathe que le psychopathe qu’il est censé cherché trouvé et condamné pour sa monstruosité criminelle ? Ils se posent encore la question.

8) on continue effectivement a supprimé pour des raisons budgétaires les hopitaux psychiatriques, j’en ai eu conscience dès 1997. Par ailleurs si la France effectivement est mal considérée au niveau de l’Europe pour la salubrité des locaux de ces hopitaux, il ne faut pas négliger la qualité de ses soignants, qui font un travail remarquable d’autant plus remarquable qu’ils manquent de moyens et d’effectifs, qui ont alerté l’opinion publique en maintes occasions je prendrai comme exemple celui du CAC de la roquette centre de crise situé dans le 11eme arrondissement de Paris combat qui a défrayé à une certaine période la chronique et qui a vu se mobiliser autant les soignants que les patients et, qui a sensibilisé l’opinion sur l’importance de ces structures médicales de proximité.

des arguments supplémentaires ? j’en ai pele même. Et sérieusement : lorsque le virtuel rejoint le réel. Le choc est vraiment très rude. Et il faut vraiment prendre du recul pour analyser tout ça ou se permettre d’en rire. Même si le rire est souvent jaune, il ne l’est pas toujours fort heureusement.

Salutations.


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