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Commentaire de armand

sur Un mariage et pas d'emmerdements... du moins pas pour l'instant


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armand armand 5 février 2008 09:03

Gilles :

Je trouvais déjà qu’elle était l’incarnation même de ce que je détestais il y a vingt ans, prétention et autosatisfaction inversement proportionnelles à son véritable talent, quand on en a fait tout un tintouin dans le sillage de sa soeur, authentique cinéaste. J’estime que quand on accepte d’être mère, on contracte certains devoirs envers sa progéniture, ou plutôt - je me reprends - qu’un comportement léger et critiquable chez Monsieur ou Madame tout-le-monde n’a pas sa place à l’Elysée.

Idem pour ma critique de Sarkozy - je le trouverais certainement sympa et amusant comme copain (j’en ai des comme ça, des comme Carla aussi, et même en pire...) mais non comme Président.

Vous voyez c’est bien plus nuancé que vous n’avez l’air de le croire. La notion de dignité et d’exemplarité, voilà ce qui fait défaut. De faire passer l’intérêt général avant ses propres menus plaisirs. Et contrairement à ce que vous insinuez, le réactionnaire que je suis sur certains sujets (je me définirais plutôt comme culturellement à droite, socialement à gauche) trouve bien plus son compte dans la dignité d’un Delanoë (qui ne fait aucunement étalage de sa vie privée), d’une Simone Weil faisant face aux attaques ordurières pour présenter son texe de loi sur l’IVG (à comparer à la môme Dati, feuilletant ostensiblement ’Gala’ pendant la discussion de son projet de rétention de sûreté).

Quant à ce qu’on perçoit comme une attaque contre les ’tentatrices’, peut-être que les Enthoven père et fils ne sont pas mieux que Carla - mais dès lors qu’il y a un enfant à la clé, une mère ne doit pas faire n’importe quoi.


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