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Commentaire de Marc Bruxman

sur Espérons ne pas avoir trop de « Jacques Attali » de la sorte !


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Marc Bruxman 16 janvier 2009 20:49

Le problème de la crise c’est avant tout le pouvoir croissant qu’ont pris nos états nations. On a parlé de libéralisme avec Reagan, mais le poids du gouvernement dans la dépense publique a cru sous Reagan. En fait, et malgré les destructions ca ou la de services publics, la part du gouvernement ne cesse de croite. Il y a des tas d’administrations inutiles, et surtout dans de nombreux pays, le gouvernement pour masque le chomage paie des gens à faire des emplois non utiles. 

Durant les 30 glorieuses, la part de l’état dans le PIB était plus faible, beaucoup plus faible. Et la sophistication croissante de nos moyens techniques rendent cet état de moins en moins nécéssaire. Bien sur, il y a toujours besoin de lois et de tribunaux. Mais le reste peut s’optimiser par des moyens techniques ou être confié au privé. 

Ce que les gens présentent comme une crise du libéralisme est en réalité une crise de l’étatisme. Il y a en ce moment une bulle de la dette publique, les investisseurs se ruent sur les bons du trésor. A chaque coup dur on s’est tourné vers nos états qui ont préféré financé à crédit plutot que dire NON. Ce cylce arrive à sa fin. Lorsque la récéssion de 2001 fut venue, le gouvernement US a aidé à créer une bulle immobilliére à coup de baisse des taux d’intérêts pour que la population ne soit pas mécontente et Bush réelu.

D’ici quelques mois, il apparaitra comme apparent que le superman étatique ne peut pas sauver le monstre qu’il a crée. Cela sera alors le vrai point d’impact et de danger de la crise. Les états vont devoir se restructurer qu’ils le veuillent ou non et cela sera très grave que vous soyez étatistes ou libéraux. On tentera bien sur de vous dire que tout cela est de la faute des banques pour détourner la haine des vrais coupables. Nous serons en danger. Tous. Il ne reste plus qu’à espérer que l’union européenne pourra servir de relai aux états défaillants et permettre d’assurer une continuité à minima des services publics essentiels. Le reste, tout le reste devra être restructuré. Cela prendra quelques années de troubles et puis le système repartira sur de nouvelles bases. 

Et alors surement que nos états seront beaucoup moins interventionistes !


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