Cette histoire et encore plus compliquée que cela, et il y pas mal d’approximation ou d’oublis dans cet article. En fait, la situation est à la fois différente et pire que ce qui est dit.

1/L’artiste sélectionné par CZ pour décorer le hall du Justius Lipsus, sachant que l’oeuvre allait provoquer , avait prétendu à ses mentors gouvernementaux qu’il allait "subdéléguer " cette "fresque mécanique"à un artiste de chaque Etat Membre considéré. Le thème était " donnez une représentation négative de votre pays, ou un poncif, dont vous pensez qu’il caractérise l’image de votre pays à l’étranger".
Il ne faut donc pas s’étonner qu’il n’y ait que des représentations négatives ou péjoratives, c’était PRECISEMENT LE CAHIER DES CHARGES DE "L’OEUVRE".

2/ Autre mystification :
 Ainsi, c’est théoriquement un français qui aurait choisi le thème de la France, un italien l’Italie, etc.
L’"oeuvre"est ainsi, dans la brochure de présentation, co-signée de ceux qui sont censés avoir réalisé chaque pièce du Puzzle, l’artiste se contentant me mettre en oeuvre l’ensemble.

But de la manoeuvre : avoir une caution ou un "alibi" face à la colère de certains, en répondant : "c’est pourtant l’un des votres qui l’a réalisé et choisi le thème, ce n’est pas la vision de la République Tchèque, mais la propre auto-dérision des EM lucides sur eux-mémes.

Problème de taille :
La liste des "artsites" de chaque EM s’est avérée fictive. Des EM ont fait des recherches sur leur illustre inconnu national et ils ont trouvé...rien.
La mystification a donc éclaté au grand jour, à 3 jours de l’inauguration officielle.
L’artiste a du reconnaitre qu’il avait menti pour "se couvrir" en cas de problèmes, créant par là méme un scandale encore plus grand.

Voilà, M. Villach, l’affaire est donc encore plus complexe, et pleine de leurres ( cette fois -ci pour de bon...)