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Commentaire de l’homme pressé

sur « Média-paranoïa » de Laurent Joffrin, ou l'injure comme aveu d'impuissance


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l'homme pressé l’homme pressé 5 février 2009 16:33

Villach, il y a une constante chez vous : c’est de ne comprendre que ce que vous voulez bien.
Je n’ai pas lu ce livre, moi non plus. Je le lirai ou pas, je n’en sais rien ; la question n’est pas là.

Vous qui vous targuez de mettre en lumière les informations cachées et les motivations souterraines de tel article ou de telle photo, vous ne vous rendez même pas compte que vous leurrez vos lecteurs en leur donnant une information sous couvert d’une autre.

Que l’interview de Joffrin vous ait ôté toute envie de lire le livre, pourquoi pas ? C’est légitime, et pourquoi pas l’écrire, en effet. Mais votre titre et votre intro laissent penser que ce qui suit est une critique du livre, et ce n’est pas le cas (vous l’écrivez d’ailleurs presque aussitôt, je vous l’accorde volontiers).

Alors que vous vous targuez de débusquer les leurres (dont le leurre d’autorité, un de vos favoris), vous ne vous apercevez pas que vous usez exactement du même procédé. Journalistiquement parlant, c’est induire le lecteur en erreur, ce qui est soit une maladresse qui révèle le mauvais journaliste, soit une action délibérée qui est une malhonnêteté intellectuelle.
Dans un article qui s’en prend - à tort ou à raison, peu importe - à un journaliste, si vous faites dans l’à-peu-près ou dans la manipulation, comment espérez-voous être crédible ?

Pour de plus amples développements sur l’intérêt de lire ou non un livre avant de publier une critique, référez-vous donc à l’histoire de la Dent d’or de Fontenelle (un classique du bac français, ça doit vous rappeler quelque chose).




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