@ Armand
Foin du passé !
Cela porte un nom aujourd’hui... :
"Depuis des années, les Nations unies condamnent régulièrement la politique de colonisation d’Israël.
Même l’Union européenne et les Etats-Unis ne manquent pas une occasion
de faire savoir que ce grignotage des terres palestiniennes met en
danger la perspective de création d’un Etat palestinien
indépendant.Cette politique s’est néanmoins poursuivie sous tous les
gouvernements israéliens, qu’ils soient de gauche, du centre ou de
droite, sans que jamais aucune mesure ne soit prise, alors que les
statuts de la Cour pénale internationale considèrent que c’est « un
crime de guerre ». Et jamais aucune sanction n’a été adoptée contre
l’Etat qui poursuit cette stratégie. Pourtant, cet archipel de la
Palestine peut-il vraiment constituer la base d’un Etat ?«
> »Toutes
les zones aux mains d’Israël, c’est-à-dire annexées (comme Jérusalem)
ou occupées par des colonies, sont représentées par de l’eau.Résultat,
les terres émergées forment une myriade d’îlots séparés les uns des
autres : l’effet « bantoustan » est garanti. Ce document illustre à quel
point parler de continuité territoriale palestinienne est de plus en
plus illusoire. Kalkiliya, Tulkarem ne sont plus rattachées au reste de
la Cisjordanie que par une route. Les zones interdites à la
construction sont ironiquement représentées sous la forme de « réserves
naturelles » ou de « côte protégée ».
L’auteur de la carte, qui a travaillé dans l’humanitaire, s’est servi
de documents fournis par le Bureau de coordination des Nations unies
pour les affaires humanitaires dans les territoires occupés et du
travail de B’Tselem, organisation israélienne de défense des droits de
l’homme, qui recense les progrès de la colonisation en Cisjordanie,
régulièrement dénoncée par le Quartet (ONU, Etats-Unis, Russie, UE)
pour la paix au Proche-Orient."
-Palestine : vérité des cartes