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Commentaire de Marc Bruxman

sur La révolte contre l'UE commence à Athènes


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Marc Bruxman 16 juin 2011 19:12

Vous n’avez pas compris que le problème ne sont pas les prêts passés, mais les prêts à venir. La gréce à besoin de continuer à pouvoir emprunter pour financer ses déficits sans exploser. Et les déficits ne peuvent pas se résorber en une année sans quoi c’est un effondrement économique total.

Imaginons que votre solution soit acceptée. Cela sera considéré par tous comme un défaut de paiement. Donc plus AUCUNE banque ne prétera des sous à la gréce, plus aucun fond ne le fera non plus. Ce qui veut dire que la gréce devra avoir un budget équilibré et à mettre en place une politique d’austérité encore pire que celle voulue par le FMI.

Egalement, la gréce n’est pas l’Argentine. Le pays est mal situé et doit importer beaucoup de choses. Une dévaluation va avoir un effet important sur l’inflation et le cout de la vie.

Le but de tout cela c’est justement que les banques continuent un minimum à préter aux grecs pour que la politique d’austérité puisse être implémentée de façon plus graduelle et que l’économie puisse encaisser le choc.

Enfin, une bonne partie de la dette publique grecque appartient à des banques grecques qui seront en trés mauvaise posture si le pays fait défaut. Cela va faire des destructions d’emplois non négligeable dans un secteur rémunérateur et cela va donc amplifier la crise.

Ce qui est con par cotnre c’est qu’un défait de la gréce aiderait l’europe en dévaluant l’euro « de fait », ce qui sauverait du même coup l’espagne et le portugal.


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