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Commentaire de Jean d’Hôtaux

sur Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France


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Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 8 septembre 2011 23:50

@ Ulysse :

«  Le cas de la suisse : c’est une blague ? Donc la solution c’est de faire de la France un paradis fiscal ? »

Vous êtes dans le cliché et confondez « paradis fiscal » et « secret bancaire », deux termes qui ne sont pas synonymes !

Si la Suisse connait effectivement le secret bancaire inscrit dans sa « Loi fédérale sur les banques » (art. 47), elle n’en est pas un paradis fiscal pour autant !
Qu’est-ce qu’un paradis fiscal ? Un pays dans lequel on ne paie pas ou très peu d’impôts, ou un pays qui ne possède pas de lois, de règles et d’échelles fiscales, ce qui n’est absolument pas le cas de la Suisse qu’à l’évidence vous ne connaissez pas !

Ainsi selon vous, le faible taux d’endettement public suisse : 38% du PIB environ, serait dû à ce cliché d’une Suisse « prédatrice des ressources fiscales de ses voisins » ... Ben voyons ...

Et si cette situation enviable était simplement due à une bonne gestion des deniers publics, cela vous a-t-il seulement effleuré l’esprit ?

@ Catherine Ségurane :

" La Suisse aussi n’a qu’une faible population à faire vivre. Il lui est donc facile de pratiquer un dumping pour prédater la ressource fiscale de ses voisins. « 

La Suisse, population actuelle : 7,8 millions d’habitants. Toutefois qu’un pays soit faiblement ou fortement peuplé n’a rien à voir avec son taux d’endettement public !

A prestations publiques égales en critères (santé, école, police, justice, armée, infrastructures routière et ferroviaire, etc.) et en qualité, les ressources fiscales prélevées sur une population donnée sont redistribuées sur cette même population !
Par conséquent, le coût des prestations publiques fournies à un individu d’un pays »A« devrait être le même que celles fournies dans un pays »B« , indépendamment des populations respectives de ces deux pays.
S’il existe des différences entre les coûts respectifs, cela découle de l’efficience de l’État et de son administration !

Pour ce qui est de la »prédation" que vous évoquez, voir ci-dessus ma réponse à Ulysse !

PS : Merci à l’auteur pour son article !


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