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Commentaire de geziret

sur Sources de l'antisémitisme nazi : le christianisme, le paganisme, les Lumières ?


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geziret geziret 9 novembre 2012 15:11

Le Livre d’Esther est un récit biblique qui sert de fondement

à la fête de Pourim, laquelle est probablement la plus joyeuse

des festivités juives. Ce livre relate une tentative de judéocide,

mais il raconte aussi une histoire dans laquelle des juifs

réussissent à modifier le sort qui leur est destiné. Dans ce livre,

les juifs réussissent non seulement à se sauver, mais même à

se venger.

 

[…..]

 

La morale de cette histoire est très claire : si les juifs veulent

survivre, ils ont intérêt à infiltrer les arcanes du pouvoir. À

la lumière du Livre d’Esther, de Mardochée et de Pourim,

l’AIPAC et la notion de « pouvoir juif » semblent l’incarnation

d’une idéologie profondément biblique et culturelle.

Il est intéressant de relever que le Livre d’Esther (dans la

version hébraïque de la Bible, en tous les cas, puisqu’en effet,

six chapitres ont été ajoutés à la traduction grecque) est l’un des

deux seuls livres de la Bible à ne pas mentionner directement

Dieu (l’autre est le Cantique des Cantiques). Comme dans la

religion de l’Holocauste, dans le Livre d’Esther, ce sont les

juifs qui croient en eux-mêmes, en leur propre puissance, en

leur unicité, en leur sophistication, en leur habileté à conspirer

et à prendre le contrôle de royaumes entiers, en leur capacité de

se sauver eux-mêmes. Dans le Livre d’Esther, il n’est question

d’autre chose que de la prise du pouvoir ; ce livre exprime bien

l’essence et la métaphysique du pouvoir juif. 


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