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Commentaire de jean-jacques rousseau

sur L'origine de la crise : le monétarisme et école de Chicago


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jean-jacques rousseau 12 février 2013 23:55

J’exprime mon opinion en tant que citoyen, je n’ai aucun intérêt direct avec un service de l’Etat, ni aucun syndicat ou groupe d’intérêt. Je considère que la démocratie est un bienfait à partir du moment ou les citoyens sont éduqués et informés, du moment qu’ils sont partie prenante du processus de prise de décision.
Le premier problème avec la théorie monétariste c’est qu’elle a été appliquée sans débat public et sans consultation des populations intéressées. Et pour cause ! On constate maintenant qu’elle ne pouvait pas l’être pour une bonne et simple raison : c’est qu’elle est contraire à l’intérêt public et à la saine gestion des ressources économiques dont notamment la monnaie fait partie.
Je considère que l’auto-régulation spontanée des marchés sensée parvenir à une allocation « optimale » des ressources est une chimère. Plusieurs études ont déjà démontré que le marché était distordu par les ententes entre trusts, la dissymétrie d’accès à l’information, les activités spéculatives et autres activités occultes.
Pour le reste l’impasse déflationniste dans laquelle s’est enfermée la logique monétariste condamne cette politique qui ne profite qu’a quelques uns et qui est nuisible à tous les autres.
A chacun - en tant que citoyen responsable - de se faire son opinion et d’exiger que toute la lumière soit faite sur ce sujet. Si certains préfèrent privilégier la fonction patrimoniale de la monnaie, d’autres préféreront plutôt favoriser sa fonction de stimulant de la production et du plein emploi... Mais dans tous les cas c’est à l’Etat comme pouvoir public et institution d’arbitrage qu’il revient de proposer un arbitrage et de mettre en œuvre un ensemble de mesures permettant de sortir de la récession économique. Parmi celles-ci il faudra bien s’interroger sur l’utilité réelle et remettre en cause les privilèges politiques exorbitants d’une banque centrale « indépendante ».
Puisqu’elles sont si précieuses, il nous faut apprendre à gérer les ressources dont nous disposons et ne pas placer une confiance aveugle dans des institutions et des personnes qui n’en sont pas dignes. Ceci dans l’intérêt de tous et l’avenir de nos enfants.


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