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Commentaire de Spartacus

sur Deux suicides de patron par jour


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Spartacus Lequidam Spartacus 13 juillet 2014 13:30

@Drouet

J’ai l’expérience de l’entreprise, et des entrepreneurs et aussi l’expérience du vécu des contrôles fiscaux vu coté dirigeant, et des dizaines d’anecdotes personnelles.

Vous avez le droit de ne pas croire que les contrôles fiscaux sont une cause importante. Je ne peux convaincre ceux qui ont une foix en la religion état et que ces contrôles ne produisent aucunes conséquences. Je crois que vous ignorez la réalité de ce qu’est un contrôle fiscal et ne pouvez intellectuellement comme obligé de l’état admettre que les services de l’état que vous vénérez soient des assassins en puissance.

La CEPME a demandé aux services fiscaux les noms pour établir les statistiques des conséquences 3 années après les contrôles fiscaux...Le fisc a fait pression sur la CADA pour refuser de fournir les noms. Tous les services fiscaux ont étés confrontés un jour au suicide d’un contrôlé. 

Un contrôle fiscal est un combat violent, entre un type chargé de vous ponctionner coûte que coûte avec des objectifs, et payé pour cela, aidé en plus par une hiérarchie formée et les moyens juridiques et financiers de l’état.
Qui ont tout le temps pour se payer du patron.
Un type qui passe plus de temps avec sa hiérarchie en 3 mois sur votre comptabilité que vous en 3 ans. 

Se défendre pour un patron c’est une mobilisation individuelle et financière de tous les instants. C’est une oppression intense. C’est une mobilisation perdue sur son métier.

Savez vous que le médiateur est à la fois juge et partie et payé par le ministère des finances ? 

Savez vous que 30% des entreprises les plus « redressées » sont les entreprises les plus fragiles, celles en plan de sauvegarde ou en procédure de faillite ?
Dans ces cas c’est le mandataire qui remplace le patron qui lui n’a aucun moyen de se défendre. Le mandataire n’ayant aucun intérêt spécial a utiliser le solde des moyens de l’entreprise pour défendre le patron. Les contrôleurs étant payés sur le montant du redressement et non sur le recouvrement, harcèlent les plus fragiles, proies faciles qui ne disposent pas du pouvoir de contestation.

PS Faites comme moi n’accordez aucune importance aux ’moinssages", ils n’ont aucune importance.

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