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Commentaire de Hervé Hum

sur L'utopie des unités de droit ?


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Hervé Hum Hervé Hum 22 mars 2016 13:52

@Manuel Boissenin

 Ma question est peut être mal posé, car je ne vous demande pas sa quantité, mais son mode de calcul, c’est à dire, à quoi correspond le calcul de cette quantité. Par exemple, allouer mille unités de droits (équivalent à 1000 euros pour faire simple), ne donne pas les mêmes conditions selon l’endroit où vous vivez, ceci parce que dans le système actuel, les prix des biens varient selon le lieu.

Mais en fait, le sujet est bien plus complexe que ce que vous le pensez.

De même, pour ce qui est de l’équilibre entre droits et devoirs, c’est effectivement pus complexe qu’il n’y paraît. Notamment sur le fait que cet équilibre est incompatible avec le système actuel basé sur le déséquilibre structurel entre les propriétaires de l’environnement économique et les autres.

Autrement dit, votre idée ne peut pas être complémentaire du système actuel, soit elle finit par le remplacer en raison de son inertie, soit ce n’est qu’une chausse-trappe, consistant à réinventer le principe de la soupe populaire, de l’hospice et des corons du XIXème siècle, mais sous une forme institutionnalisée. système pensée par les pires capitalistes et appelé par son concepteur Brzezinski « tytytainment », où le principe repose sur le même qu’à l’époque romaine, c’"est à dire, du pain et des jeux pour abrutir le peuple, le tout matinée d’une insécurité permanente savamment dosée. Sans compter, le contrôle démographique via la malbouffe et l’industrie pharmaceutiques, entre autres. ceux qui gouvernent dans leur intérêts propres sont tout, sauf des enfants de choeurs !

Quand vous écrivez qu’il s’agit de donner les moyens de subsistance à ceux qui n’ont pas les capacités de participer à la production de ces mêmes besoins et au delà, le système de redistribution sociale née après la seconde guerre mondiale y pourvois déjà. La question concerne essentiellement les chômeurs, donc, les personnes valides et non retraités qui, voulant remplir leur devoirs de production, en sont empêchés d’une manière quelconque, ou alors, réduit à travailler dans les conditions du XIX ème siècles. Or, le système actuel reposant sur la propriété privé (pléonasme) de l’environnement économique et sa capitalisation en terme de possession et création de richesse, la capacité de remplir son devoir de production ne dépend pas du travailleur lui même, mais des propriétaires de l’environnement économique. Autrement dit, et pour faire court, soit vous collectivisé l’environnement productif pour permettre à chacun de remplir son devoir, et dans ce cas là ; vous placez l’intérêt général au dessus de l’intérêt particulier, soit vous laissez ce même environnement comme propriété d’intérêts particuliers et alors, vous renoncez à l’intérêt général et donc, ne laissez aux nécessiteux que les moyens de survivre et donc, les maintenez dans cet état de dépendance et d’indigence, car si ceux ci veulent accéder à un statut plus élevés, ils n’auront que deux possibilités, soit devenir une personne servile, zélé et chien de garde de ses maitres, soit se mettre en résistance et donc, entrer dans la lutte armée.


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