@Fifi Brind_acier......................
La commission européenne
est créée et est chargée de créer une administration intégrée pour
veiller à la mise en place des objectifs du Traité. Elle ne dispose
cependant que d’un pouvoir de proposition, les décisions devant être
prise par le Conseil européen (réunion des ministres des États membres dans leur domaine). Le Parlement européen n’ayant, quant à lui, qu’une fonction consultative.
Les institutions semblent menacées dès leur naissance : l’agonie de la IVe république française amène le général de Gaulle au pouvoir. De Gaulle est très attaché à l’indépendance
nationale, ce qui ne l’empêche pas de croire à un destin mondial de
l’Europe. Doutant des possibilités de l’intégration européenne, et
considérant que la nation est le ciment de l’État moderne, il préfère l’entente entre les nations (conférence de presse du 30 décembre 1961). Charles de Gaulle
n’accepte les institutions communautaires que dès lors qu’elles sont
compatibles avec son projet pour la France. En témoigne le rejet
européen du plan Fouchet en 1962
(plan pour la création d’une Union politique mais de type plus
intergouvernemental que le projet de CED) proposé par le général (il
s’agit en fait de diminuer les pouvoirs de la Commission européenne
ainsi que ceux du Parlement européen). Il essuie un refus net de la part
des autres pays membres. Au cours d’une conférence de presse donnée à
Paris, le 14 janvier 1963, le président de la République française
définit les grands axes de la politique étrangère du pays. Il exprime en
premier lieu sa ferme opposition à l’entrée de la Grande-Bretagne dans
le marché commun européen (CEE). Le chef de l’État justifie sa position
en affirmant que « la nature, la structure, la conjoncture, qui sont
propres à l’Angleterre diffèrent de celles des États continentaux ». Il
se méfie surtout des solides relations que le Royaume-Uni
entretient avec les États-Unis. Dans la même conférence de presse, il
réaffirme d’ailleurs l’autonomie de la défense nucléaire française face
aux États-Unis. Bien que ses partenaires y soient favorables, il met une
nouvelle fois son veto à l’entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE en
1967.
Souhaitant effacer les blessures des deux guerres mondiales, le chancelier Konrad Adenauer et le général de Gaulle entendent fonder l’Europe politique sur une coopération entre les deux pays :
TOUT est sur Wikipedia...