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Commentaire de César Castique

sur Taisez-vous, Monsieur Estrosi !


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César Castique César Castique 18 juillet 2016 16:59

@PakMat 



Nous ne parlons pas du tout de la même chose. Vous, vous parlez d’une part, de personnes appartenant à une lignée relativement longue de citoyens français et, d’autre part, d’issus de l’immigration européenne de deuxième ou de troisième génération. 


Moi, en revanche, je vous parle de « Français se sentant de souche » – parce que la problématique se situe entièrement au niveau du sentiment d’appartenance de la personne. Et là, n’ayant pas le pouvoir de sonder les reins et les cœurs, je ne saurais dire qui se sent Français de souche parmi les personnalités que vous me citez. 


Cependant, il y a des raisons de penser que Thuram, Taubira, Copé et Valls rejettent le concept lui-même, par posture idéologique. Estrosi me paraît capable de se proclamer de souche française… ou sélénite, s’il croit que ce serait électoralement payant.


Quant à Sarközy, il s’est catalogué lui-même dans son livre Témoignage (éd. XO, 2006, p. 280), en appelant de ses vœux une « France d’après » qui serait « une France où l’expression “Français de souche” a disparu.  »


« Et puis vous êtes bien drôle de croire qu’un alsacien, un bretons et un corse ont la même culture, revoyait votre histoire. »


Là encore, c’est beaucoup complexe que cela. Dans tous les pays, il y a des cultures régionales, mais au-dessus d’elles, il y a une culture nationale - ou, si vous préférez, une identité - qui unit l’ensemble de la population et l’on constate que les Alsaciens, bien que de culture germanique, choisissent la France plutôt que l’Allemagne, lorsqu’il s’agit de s’intégrer à une nation. 


Pour en revenir au fond du sujet, et en simplifiant au maximum, je dirai que quand il y a a trop d’allogènes alterculturels et alterconfessionnels, dans un même endroit, les Blancs qui en ont les moyens foutent le camp pour aller se réinstaller au milieu d’autres Blancs. 


Ce qui me permet de conclure en revenant à la question de départ : ces gens ceux qui partent, ou ceux qui sont obligés de rester contre leur gré, ne se sentant plus chez eux comme avant, du fait des moeurs, us. coutumes, habitudes, traditions, pratiques, usages et mentalités de leur (nouvel) environnement humain, entrent-ils, ou non, dans la catégorie des racistes dénoncés par Chalot (qui ne paraît pas disposer à me répondre) ?

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