L’affaire Fillon en est une de plus parmi TANT d’autres (sans compter celles que l’on ne connait pas et que l’on ne connaitra jamais) qui fait que le véritable problème n’est pas la politique mais bien l’humain et ses défauts récurrents dès qu’il touche au pouvoir. D’ailleurs on reproche assez ici ce phénomène à l’échelle des entreprises et leurs patrons « malfaisants ». Et dans cette vision plutôt réaliste, enfin c’est ce que je pense, le phénomène remettrait alors en cause la notion de gouvernance concentrée dans qqes mains seulement leur octroyant un pouvoir démesuré et donnant lieu à cet interventionnisme d’état insupportable, décidant de tout et n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment sans faire preuve de la moindre compassion ou empathie pour le citoyen tout en réduisant chaque jour davantage ses libertés !!!
La notion d’état et son pouvoir est une véritable saloperie pour l’homme et quand un peuple est disposé à sacrifier sa liberté pour sa sécurité (soi disant sécurité car en plus elle n’existe pas), il ne mérite alors ni l’une ni l’autre et fini par perdre les deux, c’est ce qu’on appelle la décadence. Ce qui me fait penser à une réplique très amusante dans « l’aventure c’est l’aventure » ; « le chemin qui mène de la préhistoire à la décadence passe par la civilisation », alors quand cette civilisation est gérée à travers la suprématie d’un état interventionniste de façon outrancière, alors la chute est bien plus rapide...
Vous faites rire à vous voir, après celles de Cahuzac, celles Sarkozy, celles de Copé et j’arrête là, vous acharner comme avec étonnement, sur les frasques d’un prétendu « sujet blanc ».
TOUS les hommes sont coupables, TOUS, et c’est seulement le pouvoir qui les différencie de nous, seulement le pouvoir.
Fillon et les autres nous font parler de dérives que nous fabriquons nous même, à travers nos choix et que de penser que l’homme par nature est honnête est d’une connerie abyssale ou ne pas le reconnaître est d’une malhonnêteté crasse.
L’homme est bon et sain à la naissance, c’est la société qui le pervertit...
Amusez-vous, ça occupe en tout cas, il y a de quoi faire mais ce sera encore une fois hors sujet, nous revivrons sans doute la même chose avec un autre sujet lors de prochaines élections mais la récurrence des faits ne semble pas stimuler la curiosité des gens. C’est bien c’est très bien, les boeufs de notre bon vieux Charles sont resté fidèles à eux mêmes...