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Commentaire de Philippe VERGNES

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Philippe VERGNES 28 mars 2018 22:14

@ alinea,


Factuellement, je vous rappelle simplement les faits : je n’ai jamais relancé JL en le calomniant, le diffamant, le dénigrent sous n’importe quel article où je pouvais apparaître. Ce fait se suffit à lui-même. Le lynchage, s’est lui qui s’y livre et factuellement, le problème que certains ont du mal à accepter, c’est que je ne m’y soumets pas.

Vous posiez une question importante semble-t-il pour votre « émancipation », à savoir de mémoire que vous vous demandiez pourquoi aucun témoin de ce que vous viviez ne vous a secouru... (ou quelque chose comme ça, vous me reprendrez au besoin. La réponse est en vous au travers de ce fil de discussion et je vous retourne la question : pourquoi n’êtes-vous toujours pas en mesure, malgré votre expérience, de reconnaître une attaque « nihiliste » (si le mot pervers vous choque trop) lorsqu’elle se produit ?

Si vous avez la réponse à cette question, vous aurez la réponse à votre interrogation sur l’aide que vous attendiez et qui n’est jamais venue.

J’exècre les jeux de pouvoir, mais lorsqu’ils apparaissent, il n’y a qu’une antithèse possible hormis la soumission ou la fuite, c’est la réponse à hauteur de l’attaque. Les soumis ou les démis ne l’acceptent guère, car ceux qui résistent ne leur renvoient malheureusement pas une bonne image d’eux-mêmes. C’est ainsi que s’installe le conformisme dans notre société.

« Comme je vous l’ai dit aussi, j’ai grande compassion pour le gosse qu’on a détruit. »

Le terme compassion et celui d’empathie prêtent toujours à confusion. J’ai moi aussi de l’empathie pour le gosse qu’on a détruit... mais on ne peut plus rien pour lui et ce qui compte dans le présent, ce sont les victimes qu’il laissent autour de lui. Pour un pervers qui sévit, ce sont parfois, selon le lieu où il exerce, des dizaines victimes en souffrance. Pas de compassion ou d’empathie pour elles ?

Personnellement, mon empathie, même si j’en ai pour le gosse qu’on a détruit, vivant dans le présent, je la réserve à ses victimes. Pour lui, on ne peut plus rien faire et cela s’appelle faire le deuil de la toute-puissance thérapeutique. Là est toute la différence entre nous. Et elle est de taille !

Vous êtes encore, et ne le prenez pas mal, car c’est un constat évident qui risque d’être très mal accueillie, une victime idéale toute désignée (tel était déjà le constat que l’on pouvez tirer de vos échanges avec Volt dont j’ai un excellent souvenir). Et si ça peut vous faire plaisir, voyer en moi un gros pervers narcissique ou je ne sais quoi d’autre, ce genre d’étiquette n’a pas grand effet sur moi, la plupart du temps ça me fait rire. Et quand bien même ce serait le cas, je m’assume parfaitement, Je n’ai nul besoin de projeter mes « tares » sur autrui, car j’ai toujours préféré les assumer. Mais si cela vous agrée d’assumer celles des autres, ben... c’est votre choix.

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