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Commentaire de Christian Labrune

sur Un procès en appel contre Georges Bensoussan dans le contexte d'un antisémitisme terrifiant


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Christian Labrune Christian Labrune 2 avril 2018 12:34

Le problème est récent et directement lié à la politique israélienne, qui est aujourd’hui clairement d’extrême droite, ils ne s’en cachent même plus. L’extrême droite française
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@Attilax
Quand on ne comprend rien à un sujet, le mieux est encore d’éviter de s’exprimer dessus, cela évite le ridicule. Si la qualification « d’extrême droite » en France suffit à disqualifier une orientation politique alors qu’on a très bien supporté une extrême gauche qui avait pourtant été très proche du totalitarisme soviétique (PCF) c’est parce que l’extrême droite française a pris la défense, après la guerre, d’une collaboration qui n’avait pas peu contribué à la réalisation criminelle du programme nazi d’extermination des Juifs : voir les déclarations de Le Pen père, dès les années 80, qui faisaient immédiatement crier au fascisme.

Vous parlez d’une « ’extrême droite » israélienne en espérant pouvoir profiter de l’ostracisme que cette qualification suscite en Europe. On ne peut cependant pas dire que cette « extrême droite » soit suspecte d’antisémitisme ! Et les partis orthodoxes qui sont encore à droite de cette « extrême droite », s’ils sont beaucoup moins sionistes et nationalistes que le Likoud ou Israël Beitenou, ne sont évidemment pas ennemis d’une tradition judaïque qu’ils s’emploient à perpétuer ; encore moins des Juifs dans leur ensemble.

Parler d’extrême droite israélinne sans vouloir tenir compte de ces différence essentielles, c’est parler pour ne rien dire, ou pour dire des sottises qui accroissent l’obscurité qui entoure ces questions.

Israël a subi depuis 48 une douzaine de guerres. Aucune n’a été voulue par ce petit pays. Ce n’est pas une extrême droite israélienne qui a pu être cause de la guerre lancée dès la proclamation d’indépendance d’Israël par les armées arabes coalisées, et en 67, la guerre d’extermination organisée par les mêmes pays, et qui devait cette fois être victorieuse et faire prévaloir la raison du plus fort, s’est heurtée à un gouvernement israélien de gauche. Lévi Eshkol, le premier ministre, Abba Eban, ministre des affaires extérieures, étaient ce qu’on appellera à partir de 68 des « travaillistes », tout comme Moshe Dayan, l’artisan de la victoire, qui avait été longtemps membre du Mapaï, 

L’objectif du Hamas a toujours été et est encore d’exterminer ou de foutre à la mer les Juifs qui vivent entre la mer et le Jourdain, pour créer une Palestine judenrein. La position des factions qui composent l’Autorité palestinienne n’est guère différente dans les déclarations qui sont formulées en arabe. Dans les textes qui ont été publiés par ces gens-là lors des tentatives de résolution du conflit, il était même constant que, dans le cas d’un partage du territoire, aucun juif ne pourrait résider dans un état palestinien à créer, alors que la population israélienne est composée d’Arabes à 20%, citoyens qui disposent des mêmes droits que tous les autres. Si on ignore tout cela, on ne peut rien comprendre à la situation actuelle.


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