• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de picpic

sur « C'était mieux avant ! » Vraiment ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

picpic 4 mai 2018 20:25

@oncle archibald

Vous ne saisissez pas le sens de mon propos.
Je parle de « Vie » justement et « l’enfer » que vous décrivez me semble infiniment plus vivant que bien des vies actuelles « facilitées et confortables. »
Vous semblez avoir quelques difficultés à observer la vie autrement que de façon logique et optimisée matériellement.
ainsi quand notre vie matérielle se facilite...tout va mieux et là, ou je m’oppose, c’est que « ’tout va mieux »...sauf la « vie » justement.
car l’ordre, l’aseptisation, la blancheur, des villes futuristes promises par la technologie, ne sont que des lieux ou l’on cache la vie, des lieux mort, car la vie est la mort elle même : nous ne sommes vivant que parce qu’on meurt.
L’immortalité que nous promet la technologie, ultime aboutissement de la facilité et du confort que vous chérissez tant, c’est la seule véritable mort, c’est le seul moyen d’atteindre le grand néant blanc.

je ne suis pas non plus ultra-radicale car il y eu une époque ou la technologie était un peu plus à notre service, en opposition à aujourd’hui ou la technologie n’est plus qu’au service du capital . capital qui se sert de la technologie pour nous moissonner, car notre temps de vie est la matière première principale et fondamentale du capitalisme, c’est sa seule et unique valeur réelle !
voilà « nos »(leurs) vies, nos désirs sont leurs ordres.

Bien entendu les dominants ont asservit tous les esprits, toutes les écoles pour nous faire croire que c’est faux, que la valeur est ailleurs, tous les économistes qui n’économisent jamais rien vous chanterons que ce que je raconte n’est que fourberie.
mais un esprit lucide et capable d’un regard objectif et systémique ne peut que constater cette sordide réalité.
Nous sommes asservis, cultivé par les machines et c’est par nos affects inconscients que toutes les ficelles se tirent et c’est pour cela qu’elle cherche tant à nous connaitre si intimement, elle veulent tout savoir de nous, entrer au plus profond de nos esprits.

ce n’est pas moi qui n’aime pas le progrès, c’est le progrès qui ne m’aime pas, car j’ai quelque chose de la nature.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès