J’ai donc voulu dire que je trouve
l’article mauvais parce qu’il nie une réalité gravissime : l’effondrement des
moyens naturels de vivre sur la planète. La comparaison avec les années 30 n’a
pas de sens. Laissons cela aux écervelés de la fausse Gauche qui militent pour
l’islamisation de la France et de l’Europe.
Il y a tout de même un bout de phrase
juste dans l’article : la question
centrale est celle de la démographie. Je pense en effet que sans une
régression, progressive mais radicale,
du chiffre des habitants dans les pays les plus pauvres il n’y aura pas de
solution. Mais cette régression devra être accompagnée d’un développement voulu mondialement prioritaire dans ces
pays.
Compter sur les progrès techniques pour
lutter contre l’effondrement me paraît être une folie. Par ailleurs je ne vois
pas comment on va détruire, ce qui est indispensable, le gigantesque égoïsme
américain (le principal mais pas le seul). Et il faudra bien, très rapidement,
compresser radicalement, par le haut, l’échelle des revenus dans les pays les
plus riches. Il faudra donc y détruire, tout aussi radicalement, l’économisme et son principal outil de
fonctionnement, le capitalisme.
Bref les révolutions indispensables me
paraissent extrêmement difficiles à mettre en oeuvre. Raison de plus pour
refuser catégoriquement le déni cultivé, le
négationnisme, donc, que gouvernants et médias dominants présentent comme
« solution » à la dramatique situation.