@Dudule
Par exemple, Mozart vous dira que Bandera n’était pas du tout nazi, ni SS, qu’il n’a pas pris part aux génocides de l’OUN et de l’UPA, il sera juste un chef bienveillant de l’OUN de et de l’UPA. Alors que Gregorz Rossoliński-Liebe, un vrai historien, spécialiste du nationalisme ukrainien écrit en page 25 : Alors que les débats en cours sur les différences et les similitudes entre le nationalisme radical ukrainien et le national-socialisme allemand ou d’autres mouvements fascistes pourraient être fructueux pour la délimitation conceptuelle générale entre le nationalisme, l’ultranationalisme et le fascisme, ils ne doivent pas conduire à une relativisation du caractère inhumain, xénophobe et totalitaire des politiques de l’OUN/UPA avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cet historien doit sans doute faire erreur 

Par ailleurs, le petit-fils de Bandera, Steve, citoyen canadien et journaliste de son état se bat pour défendre la thèse de falsificateurs de l’histoire comme Mozart. Comme le souligne Haaretz en 2019, un journal israélien : L’OUN a collaboré avec les nazis et ses membres ont servi dans diverses formations allemandes participant à l’Holocauste, mais finalement s’est tourné contre les nazis quand Berlin a refusé de reconnaître sa déclaration d’indépendance ukrainienne. Bandera fut incarcéré dans le camp de concentration de Sachsenhausen (deux de ses frères allaient mourir à Auschwitz) - il fut ensuite libéré et reprit sa collaboration.

Gregorz Rossoliński-Liebe explique que l’OUN et l’UPA collabore avec l’Allemagne avant même la seconde guerre mondiale, perpétrant des tueries, assassinats, ... mais Bandera est tout blanc, juste un chef ordinaire.

Mais pas du tout, Bandera n’a jamais collaboré 

D’ailleurs toutes ces données factuelles datent d’avant le conflit et ne peuvent être entachées d’une propagande pro ou anti guerre.

Et petit détail, La veuve de Bandera avec ses enfants a été accueillie à Winnipeg, au Canada, la ville qui a fait de yaroslav stetsko, un ancien SS ukrainien, un citoyen d’honneur de la ville, juste après l’assassinat de Bandera par le KGB en Allemagne.