Nul ne sait ni le jour, ni l’heure...
Tel Philippulus le prophète, cher à Hergé, annonçant avec son gong une hypothétique fin du monde, nous sommes confrontés régulièrement à des annonces inquiétantes, et la multiplication des séismes, inondations en tout genre peut être de nature à nous inquiéter, mais faut-il le prendre au sérieux ?
L’annonce de la fin du monde n’est pas une nouveauté, heureusement, et le fait qu’elle soit annoncée régulièrement sans raisons sérieuses, devrait nous rassurer.
D’autant que lorsqu’elles sont annoncées sur la base de « chiffres ronds », elles manquent bien sur de légitimité, et un certain Rabanne, se basant sur une prophétie de Nostradamus, en a fait la cruelle expérience. (lien)
Certains avec humour se sont offert un micro trottoir rafraichissant, et on peut le découvrir sur ce lien.
Pourtant, il y a 3,8 milliards d’années, une pluie d’astéroïdes est tombée sur notre lune, provoquant l’apparition des cratères que nous connaissons.
Qu’est-ce qui pourrait empêcher que cette pluie ne concerne un jour notre planète ?
D’ailleurs d’après les résultats d’une étude menée par Robert Duncan, de l’Université d’Oregon, il est probable que cela soit effectivement arrivé aussi sur la Terre, il y a 3,9 milliards d’années, et que cette pluie d’astéroïdes pourrait être à l’origine de l’arrivée de la vie sur Terre. lien
Mais faut-il s’inquiéter de ce gros astéroïde qui va passer relativement « tout près » de notre bonne vieille terre, le 8 novembre prochain, à 23h28 ?
Affublé du nom de « géocroiseur 2005 YU55 », grand comme 4 terrains de foot, plus haut que la Tour Eiffel, d’un diamètre de 400 mètres, il devrait s’approcher de nous à 325 000 km de distance, ce qui nous laisse quelques raisonnables chances de survie. lien
La Nasa nous donne quelques précisions supplémentaires expliquant en détail les diverses installations qui vont se partager son observation, dès le 4 novembre. lien
Ce jour là, c’est l’antenne du Deep Space Network qui a commencé à le suivre, relayée dès le 6 novembre par le système Goldstone, et le 8 novembre, l’Arecibo Planetary Radar Facility de Porto Rico prendra le dernier relais. lien
Sur cette courte vidéo, on peut découvrir les détails de son arrivée dans notre environnement, et sur celle ci, pour ceux qui sont familiers de l’espagnol, une vidéo plus fouillée.
La Nasa se veut rassurante, nous expliquant qu’il n’y a pas la moindre once de danger.
Mais peut-on avoir une totale confiance dans ces calculs, puisqu’un jeune étudiant allemand de 13 ans, Nico Marquardt a prouvé, sur la base d’observations télescopiques à l’Institut d’astrophysique de Potsdam que les probabilités estimées par la Nasa (1 sur 45 000) d’un impact entre l’astéroïde Apophis et la Terre devaient être ramenées à 1 sur 450. lien
Et puis pourquoi la police d’une base d’Alaska a-t-elle incarcéré William Colton Millay dans l’Anchorage correctional Complex ? lien
Ayant observé la multiplication de mouvements de troupe, la publication de plusieurs notes, le rapatriement de soldats américains, et une augmentation des opérations menées par le US Northern Command (lien), ce militaire aurait envoyé à quelques membres de sa famille un mail les exhortant à se préparer à des « évènements catastrophiques ». lien
Qu’importe, nous serons bientôt fixés.
Plus sérieusement, l’astrophysicien russe Alexey Demetriev pense que les risques d’évènements graves en préparation sont déjà connus par la NASA et qu’ils pourraient être pires que prévus, évoquant un monde sans défense devant des nuages d’énergie interstellaire. lien
Le 14 juillet 2011, les scientifiques de la NASA avaient confirmé l’affaiblissement du bouclier magnétique qui nous protégeait des éruptions solaires, information évoquée déjà des décembre 2008, (lien) provoquant de plus en plus de séismes, (lien) et affectant les conditions météorologiques. lien
On savait déjà que l’augmentation du champ électrostatique de la terre, décrit par Wilfried Otto Schumann dans sa « théorie de la résonnance », était proportionnel au nombre de catastrophes naturelles, ainsi que l’ont prouvé les chercheurs de l’université catholique de Louvain. lien tableau
Les inondations de Thaïlande de 2011 ont affecté 9,4 millions de personnes et sont considérées comme « la plus grave inondation jusqu’à aujourd’hui, en terme de quantité d’eau et du nombre de gens touchés ». lien
Même si le mot « catastrophe » est relativement récent (18ème siècle) (lien) on ne peut que constater leur progression en nombre et fréquence et le bilan de ces 10 dernières années est sur ce lien.
Si l’on songe, par exemple, au volcan de l’ile d’el Hierro, situé aux îles Canaries, et qui connait un regain d’activité, on ne peut s’empêcher de penser aux prophéties d’Edgar Cayce qui affirmait en 1919 que l’Atlantide reverrait le jour : « d’ici cent ans environ, après une série de tremblements de terre, des iles s’élèveront de l’océan, dans la région des Acores, et les ruines de l’Atlantide seront découvertes et explorées (lien) Le basculement des pôles s’est déjà produit (…)et qui va recommencer, la grande catastrophe qui va s’abattre sur le monde prendra la forme de l’effondrement de nombreuses puissances, celles qui comptent dans la politique mondiale. Alors avec cet écroulement arriveront des changements qui modifieront la carte du monde…le basculement sera progressif sur plusieurs années avant qu’il ne soit visible, des mouvements internes vont commencer à travailler la croûte terrestre provoquant tremblements de terre, et le réveil des volcans. Ces changements amèneront la submersion de certaines zones avec les inondations dues au raz-de-marée qui suivra ». lien
Or, comme je l’avais évoqué dans un article ancien, les dernières recherches situaient comme meilleure hypothèse l’Atlantide aux îles Canaries.
Dès 1981, le journaliste Pippo Cappellano avait filmé aux larges de l’île de Lanzarote, dans l’archipel des Canaries, des vestiges qui pourraient bien être ceux de l’Atlantide. lien
Le géologue et historien Jacques Collina-Girard confirme l’hypothèse de Platon qui disait explicitement que l’Atlantide se trouvait « devant les colonnes d’Hercule ». lien
D’ailleurs n’est-il pas troublant de constater que la ville de Cadix, en Espagne (Gadeira en grec ancien) et Agadir au Maroc, (Gadeira aussi) ont la même racine et que d’après les textes anciens, elles devaient leur nom à un roi Atlante du nom de Gadeiros, lequel aurait donné son nom à la ville Atlante de Gadeiras ? lien
Or, le volcan d’El Hierro, que l’on disait à tort calmé, est en train de refaire parler de lui, (lien) et l’apparition du panache « cypressoïde » est imminente. photo
Les séismes s’y multiplient, (lien) et le village de La Restinga a été finalement évacué devant la situation de plus en plus préoccupante. vidéo
Le quotidien « la Provincia » constate que le volcan a commencé à expulser des matériaux magmatiques. lien
Personne n’a oublié la faille qui traverse l’île de part en part, constatée par National Geographic, suspectée, en cas d’effondrement, de provoquer un tsunami géant, (lien) lequel menacerait entre autres la cote Est des Etats Unis. lien
C’est l’explication que donne entre autres le docteur Bill Deagle sur cette vidéo, lequel va jusqu’à imaginer une conspiration, et a bien évidemment de nombreux détracteurs. lien
A l’origine de tout çà, s’il faut en croire de nombreux scientifiques, il y a les éruptions solaires, or la dernière en date est non seulement très importante, mais va se trouver bientôt face à la terre. lien
Cette « tache solaire » appelée « AR 1339 » a été photographiée pendant les premières heures du 3 novembre 2011 par la Nasa.
Elle mesure 40 000 km de large, et plus de 80 000 km de long. photo
Cette menace solaire pourrait déclencher un chaos sur la planète : tempêtes magnétiques entrainant des incendies de transfos, ce qu’on a pu constater récemment (lien) et pour finir une éventuelle panne d’électricité géante.
Un orage magnétique serait déjà survenu sur la Terre en 1859. lien
Il se passe entre 12h et plusieurs jours avant que les effets d’une éruption solaire géante ne nous parvienne : Les particules qui précèdent la tempête magnétique nous parviennent dans les 8 minutes, suivies par une tempête de radiation qui mettrait hors circuit toute l’électronique de la planète, puis en phase finale, les CME : des immenses bulles de plasma émises par le soleil, et se déplaçant à 1000 km par seconde pourraient provoquer une longue panne planétaire, avec les conséquences imaginables.
Un documentaire essentiel de 42’, « Chaos sur la Planète », réalisé par Gareth Edwards, décrit en détail cette situation. lien
Car sans tomber dans un catastrophisme de mauvais aloi, n’est-il pas préférable de s’interroger, au lieu de pratiquer la politique de l’autruche ? Et puis, pour positiver, il y a çà.
Car comme dit mon vieil ami africain : « un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse ».
Merci à Corinne Py pour son aide efficace.
L’image illustrant l’article provient de « petitalbum.blogsport.com »
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