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Et hop ! Et hop ! 9 juin 2019 14:55

@Gilles COLIN

Dans le livret de l’École des hautes études en sciences sociales (qui est un peu la Mecque du néo-féminisme) il y a une dizaine d’années, les femmes qui étaient directeur d’études mentionnaient « directrice d’études », OK, c’était un titre prestigieux ; mais celles qui étaient maîtres de conférences mettaient « maître de conférences », et pas maîtresse. Pourquoi ? Parce que maîtresse était implicitement pour elles dévalorisant, renvoyant aux maîtresses d’écoles, qui est la plus basse position d’enseignant, ou pire à une femme adultère. 

Pour en revenir au fond du sujet, il n’y a pas de forme grammaticale qui marque exclusivement le sexe masculin, il faut utiliser un autre moyen, par exemple : « les joueurs de tennis homme », alors qu’il y en a une pour le sexe féminin, « les joueuses de tennis », ce sont forcément des femmes. Ce n’est pas symétrique. Il y a la même chose pour le costume, une femme peut porter des éléments de costume masculin, pas le contraire.

C’est une faute de syntaxe de considérer que lorsqu’on utilise la forme masculine d’un pronom, les femmes pourraient ne pas être comprises dans la désignation, et l’expression « celles zé ceux » est un barbarisme.

On peut se demander à quoi correspond le fait de vouloir que le sexe féminin soit explicitement désigné dans toute proposition, même lorsque ça n’a aucune importance. « Le dernier qui part fermera la porte », peu importe l’âge, le sexe, le nombre, la taille, la position hiérarchique de ce dernier, mais elles voudront que l’on dise : « le dernier ou la dernière qui part fermera la porte ».


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