@aimable
Portée par une véritable haine de classe,
n’assistons-nous pas au développement d’une véritable guerre de classe engagée
par le pouvoir qui utilise en « temps de paix apparente » les
moyens qui sont à sa disposition, la police et la justice en l’occurence, pour
tenter de terrasser ses adversaires ?
N’assistons nous pas à une adaptation
nationale d’un mal plus général qui menace la démocratie à l’échelle
internationale.
Le candidat donné favori au Brésil par exemple n’est autre
qu’un sinistre fasciste qui préconise en guise de programme l’éradication
définitive du socialisme, des socialistes donc, la liquidation en bonne et due
forme de ses opposants, et qui annonce d’ores et déjà que Lulla, le candidat du
PT donné gagnant il y a quelques mois dans les sondages, et jeté en prison
depuis, peut se préparer à y rester jusqu’à la fin de ses jours si par malheur
il sort gagnant des élections.
Que dire du silence médiatico-politique en
France sur cette réalité ? Evidemment,
Emmanuel Macron n’est pas Jair Bolsonaro,
mais l’opération contre Mélenchon et la
FI n’est-il pas l’expression d’un nouveau pas vers la
transformation du régime, comme Erdogan l’a également entrepris en Turquie par
exemple, l’élimination des opposants politiques broyés par la machine
judiciaire ?
Cette opération n’apparait-elle pas en France d’une incroyable
violence, comparée à la perquisition connue par Alexandre Benalla, l’homme de
main de l’Elysée cet été, perquisition reportée pour absence de clés, puis
effectuée le lendemain une fois qu’un déménagement d’armoire avait pu être
effectué dans la nuit ?
Pour qu’une telle opération contre Mélenchon et la FI ait pu se mener, il a fallu
qu’elle soit préparée de loin, au plus profond de l’état.
La faiblesse
politique de Macron, le désaveu de ses décisions, la crise de régime et de
gouvernement qui serait apparus plus encore, si le remaniement n’avait été fort
à propos caché par l’opération politico-judiciaire contre la FI, mettent tout ce beau monde
aux abois.