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Lassitude et agacement devant la démogagie sociale-nationaliste en France

Décidément, à entendre et à lire les leaders socialistes, ils semblent uniquement se nourrir des bêtises conservatrices du gouvernement social-nationaliste chiraquien, dont ils sont à vrai dire de plus en plus l’aile ultra sur le plan social-étatiste, l’extrême droite étant l’autre aile ultra sur le plan nationaliste.

Car contrairement à ce qu’en énonce la propagande, le social-nationalisme a deux variantes, l’une conservatrice, l’autre socialiste, (avec deux ultra : ultra-étatisme, ultra-nationalisme) et aujourd’hui, il organise le renforcement de l’Etat, sous tous les plans, par l’affaiblissement de la France. Comment ? En empêchant celle-ci de vivre tout simplement sa vie dans la liberté et la justice. Imaginez un taureau (un auroch pour être exact), la France, sans cesse piqué par les étrilles sociales-nationalistes, et, qui, pourtant, avance ! Imaginez maintenant que l’on puisse lui enlever ces pointes qui la saignent, nul doute que la France rattraperait son retard et tiendrait son rang, sans sombrer dans ce nationalisme qui a toujours été sa perte et son chant du cygne.

Pour calfeutrer cette destruction à petit feu, le social-nationalisme agite de temps à autre des rustines électoralistes, tapées toutes évidemment sous le coin du bon sens en matière de sécurité, d’instruction publique, d’aménagement du territoire.

Le social-nationalisme crée en réalité les conditions du déclin, dont il se gausse par ailleurs, en faisant tout pour ne pas laisser la société française s’auto-organiser de telle façon qu’il y ait de nouveau plus de prospérité, plus de protection, plus de sécurité.

Il va même jusqu’à se mêler de ce qui n’est pas de sa compétence (comme l’actuelle fusion boursière entre Euronext et Wallstreet), et ceci moins pour défendre les intérêts du peuple, comme il le prétend, que pour défendre le pré carré étatique de plus en plus détaché de sa fonction première : celle de veiller, a posteriori, via la séparation des pouvoirs, alors qu’aujourd’hui il se mêle de tout et justifie le fait en pensant et en agissant à la place du peuple.

La caricature de cet état de fait a été caractérisée par l’ouverture des journaux télévisés français le 8 juin, à 13 heures, sur les propos de Jacques Chirac commentant le match amical entre la France et la Chine, alors que l’assassin Zarkaoui venait d’être enfin éliminé en Irak ; cette disparition est pourtant prélude à une plus grande stabilité dans un pays au sein duquel tous les services secrets et les officines du national arabisme et du panislamisme font tout ce qu’il faut pour enrayer un processus que le social-nationalisme en France a tenté de freiner pour défendre sa politique anti-américaine.

Le social-nationalisme français, issu de la défaite des années 1940, est en réalité l’obstacle le plus sûr permettant que dans son ombre, toute une clientèle affairiste et idéologique prospère, agitant les maux socio-économiques et institutionnels divers en guise de légitimité, alors qu’elle est la première, sinon à les fomenter, du moins à les aggraver. Nous le savons tous.

Et pourtant, rien ne se passe, ou si peu, les tréfonds de l’âme française se réveillant seulement de temps à autre par réaction, lorsque le social-nationalisme les touche trop profondément, et non pas dans le cadre d’un projet global motivant qui permettrait enfin de ne plus opposer liberté et justice, liberté et égalité des droits.

On sait bien pourquoi. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de force intellectuelle et politique à même de répondre de façon crédible à toutes les questions fomentées par ce que j’appelle la condition néo-moderne (je publierai un livre à ce sujet cet automne). Or, il faut oeuvrer pour que cette force puisse surgir, et elle le fera certainement sous plusieurs formes, plusieurs partis, noms, hommes et femmes, cercles, instituts.

La France recompose en ce moment même ses forces politiques et intellectuelles. Il est clair que le concept de néomodernité en sera l’un des fers de lance majeurs.

Entrons quelque peu dans les détails, en étudiant l’outrecuidance de la pré-campagne présidentielle française.

Y a-t-il des limites à la fanfaronnerie, à l’esbroufe ? Visiblement non, on le constate lorsqu’on observe ce qui se dit à gauche et à droite, la première oubliant ses responsabilités devant une catastrophe mentale et sociétale qui existait bien avant avril 2002, la seconde confondant encore une fois société et Etat, en cherchant à faire le bonheur des gens à leur place...

Tout le spectre de la classe politique française se dresse sur ses ergots de manière mesquine, tant les solutions proposées sont à côté de la plaque, malgré quelques trouvailles ici et là.

Premièrement, il ne suffit plus de se dire de gauche ou de droite, patriote ou national, pour la République sociale ou pour la démocratie libérale, puisqu’on a deux bras, deux jambes, deux hémisphères, des sentiments et un cerveau, on est donc composés de deux parties en conflit permanent : le souci de soi et le souci des autres, rien de nouveau sous le soleil, arrêtons donc cette illusion qui consiste à croire par exemple que le léninisme est plus social que le libéralisme, alors que les immigrants se ruent aux USA, et guère à Cuba !

Le problème est ailleurs. L’injustice et la corruption ne sont pas les seuls apanages des démocraties, et chez elles au moins la sanction arrive (Enron, par exemple) alors que sous les tyrannies, on dénie (par exemple Castro catalogué 9e fortune mondiale selon Forbes), et ce déni est soutenu par les mangeurs de soupe bien comme il faut... (comme Ignacio Ramonet du Monde diplomatique). D’ailleurs, le conservatisme n’est pas plus libéral que le socialisme, version social-démocratie s’entend, c’est même le contraire, il suffit de comparer l’étatisme français et l’étatisme suédois...

Deuxièmement, si personne n’a le monopole du coeur, de la raison, de la sécurité, alors passons aux choses sérieuses et demandons-nous quelle serait la meilleure solution pour une prospérité utile à tout le monde, une bonne protection sociale, une instruction digne de ce nom, etc. ? Les réponses existent. Tout le monde le sait. Des bibliothèques entières sont aujourd’hui emplies de rapports en la matière, uniquement laissés à la critique rongeuse des souris, comme le disait Marx.

Ainsi, on oppose service public et secteur privé, alors que, par exemple, ce dernier peut avoir des délégations dans le premier, si ce qui compte c’est le cahier des charges incluant l’idée d’améliorer le service rendu (comme retrouver plus rapidement un emploi...). Ou, comment renflouer l’université, l’hôpital ? Par exemple, disent d’innombrables rapports, en augmentant leur assiette financière par l’ouverture payante de certains services et cours, quitte à ce qu’un fonds de solidarité, dégrevé fiscalement (par exemple, dans le cadre du choix assurantiel dû à la généralisation progressive du salaire complet), puisse alimenter un système de bourses pour les plus démunis ; du moins s’ils sont méritants. Mais voilà où le bât blesse, puisque certains vont recevoir des bourses uniquement selon leur revenu ou celui de leurs parents, et non pas en fonction de leurs résultats scolaires... Or, c’est cela qu’il faut changer... Et si Ségolène commence à tailler des croupières à tout le monde, c’est bien parce qu’elle est obligée, si elle prétend à l’honnêteté, de prendre enfin conscience que le problème n’est pas tant que le chat soit noir ou blanc, mais qu’il attrape des souris, comme le formulait le père de la Révolution chinoise.

En réalité, si coupure politique entre deux camps irréconciliables il y a, il faudrait la repérer entre antimodernes et néomodernes.

Parmi les premiers, je placerais les sociaux-nationalistes, regroupant les puristes de gauche et de droite (et leurs extrêmes) confondant société civile et administration étatique, nostalgiques du temps de la tyrannie où seuls quelques-uns, membres du groupe au pouvoir, et plus précisément, membres du clan, ont la prééminence sur le groupe à ce moment-là.

Parmi les seconds, dont je suis, je placerais les réels partisans de la liberté et de la justice, de la prospérité pour tous, ce qui inclut l’égalité mais ne surdétermine pas celle-ci au détriment de celles-là. Concrètement, cela peut aller d’une réforme de la démocratie entrepreunariale, avec le salariat actionnarial, jusqu’à la transformation du rôle du Sénat et du Parlement, le premier devenant une sorte d’Assemblée nationale des régions, et le second une Assemblée toute tournée vers l’Europe et l’international.

Une alternative néo-moderne, qui ne prétend pas masquer les divisions d’intérêts, mais les confronte à leur fond commun, le tenir ensemble, nommé ici France, et mondialement, l’universel du développement humain.

Construire l’imaginaire de la néomodernité, fondé sur le qualitatif et le partage, voilà ce qu’il nous faut décliner dans chaque question.

A suivre...

Lucien-Samir Oulahbib


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60 réactions à cet article    


  • Marsupilami (---.---.36.13) 9 juin 2006 11:43

    Ouaf !

    Cette analyse est ahurissante. Ainsi, les sociaux-démocrates seraient des cousins germains des lepenistes, tous étant rassemblés dans un vaste complot social-nationaliste ?

    C’est vraiment n’importe quoi.

    AHURISSANT : le point Godwin est implicitement franchi dans l’article lui-même, puis qu’il n’est certainement pas innocent d’employer le terme de « social-nationalisme » qui fait clairement allusion au national-socialisme des nazis.

    Houba houba grrr...


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien Oulahbib 9 juin 2006 12:55

      Comme le dit Alain, le terme de socialisme national n’est pas étranger à la culture politique de gauche, vous avez aussi l’idée de socialisme à la française version parti communiste qui reprend la connexion entre socialisme et nationalisme. N’oublions pas aussi toujours historiquement que le national socialisme était antilibéral, et n’était pas donc hostile à un étatisme qu’il voulait néanmoins baser sur la supériorité de la nation allemande...

      Dans le social-nationalisme à la française qui regroupe les conservateurs et les socialistes étatistes, il y a l’idée d’une supériorité de l’Etat sur l’individu, et donc d’une subordination de la liberté au « social », mais ce non pas pour le limiter au sens de lui donner des formes, un visage, mais en vue de lui dire comment agir et faire à sa place ; il y a là une sorte d’assistanat généralisé alors que celle-ci devrait plutôt être axée uniquement vers ceux qui en ont le plus besoin. Ce qui signifie concrètement que l’instruction va alors s’appeler l’éducation, que l’on va ainsi éduquer les enfants à la place des parents, à la façon platonicienne qui pensait que seul l’Etat pouvait être garant de la vérité etc, alors que l’on peut fort bien imaginer qu’un socle commun soit garanti par la collectivité et que les formes qu’il prend restent à l’apanage des individus ; d’où l’idée d’une école plurielle (tout en aidant les moins favorisés), mais aussi l’idée d’une assurance sociale plurielle, etc, tout en faisant en sorte évidemment d’aider les plus démunis mais pas au détriment du plus grand nombre. Or, ceux qui considèrent que la majorité des gens ne peuvent pas dépasser les influences de leur milieu et de l’environnement, vont penser à leur place en leur imposant une seule manière de réaliser leurs projets, tout en considérant que cette façon de penser est supérieure aux autres, qu’il n’est donc pas besoin de comparer nos résultats en divers domaines avec ceux des autres nations... C’est cela que j’appelle le social-nationalisme qui, historiquement, rapproche les conservateurs issus du monarchisme et de la nostalgie de l’Ancien Régime, et les socialistes étatistes (guesdistes) anti proudhoniens par exemple ; d’où d’ailleurs le fait que les socialistes se soient cassés en deux en 1920 au Congrès de Tours, et se sont appelés communistes.

      Par la suite, ces deux courants, le conservatisme et le socialisme (qui soit en passant à toujours refusé de basculer en France vers la social-démocratie comme dans les autres pays européens...), au-delà de leur divergence sur l’utilisation de l’Etat, sont en fait assez d’accord sur l’essentiel, à savoir étendre la puissance de l’Etat, mais ce non pas en tant que protection de la liberté, mais en cherchant sa restriction (démultipliée au niveau européen...), du moins en moyenne, puisque tous les dirigeants n’ont pas cette vision ( je pense à Mendès, Chaban, Rocard), sauf qu’ils ont tous été écartés parce qu’ils sortaient du moule...

      Le social-nationalisme à la française est né de la défaite de 1940 : les principales nationalisations, les monopoles, viennent tous de l’alliance entre gaullistes et communistes après 1945, il ne faut pas l’oublier...

      Si j’emploie aussi ce concept de social nationalisme, c’est aussi en effet parce que sa connotation doit prévenir du danger le sous-tendant, celle d’une dérive vers un étatisme, c’est-à-dire l’éclosion d’un dirigisme de plus en plus autoritaire et chauvin, sous couvert de protection et de mesurettes qui, en soi, vont dans le bon sens, mais ne suffisent évidemment pas à répondre aux défis de l’heure en matière d’instruction, d’innovation, de démocratisation renforcée de cohésion, du mieux vivre sensemble...ce que j’appelle ailleurs la condition néomoderne articulant liberté et justice...

      A suivre...

      LSO


    • Marsupilami (---.---.36.13) 9 juin 2006 13:11

      Ouaf !

      Ta vision de la social-démocratie actuelle en France est caricaturale. Au PS, les archéoguesdistes genre Emmanuelli sont minoritaires. Même s’ils ne le reconnaissent pas tous, la plupart des dirigeants socialistes sont clairement socio-démocrates dans les faits.

      Etre attaché à un Etat de droit régulateur du marché n’a rien à voir avec le nationalisme d’extrême-droite ni avec le guesdisme. La plupart des dirigeants socialistes sont des Européens convaincus.

      D’ailleurs, pour instituer le genre de société dont tu rêves, il faudrait un Etat fort qui impulse ce genre de dynamique... à moins que tu ne sois clairement anarchiste-libertarien ?

      Houba houba !


    • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 13:54

      Pourquoi ? Hitler était socialiste, et sa politique trés sociale. C’est d’ailleur en parti pour cela que le PSF garde le nom de « Socialiste » : c’est un hommage à une politique ou on « prenez aux riches pour donner aux pauvres ». Aprés il à pris aux Juifs, mais on connait le poéme « Quand ils ont pris aux riches, .., je n’étais pas riche »..


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien Oulahbib 9 juin 2006 13:56

      Les socialistes français ont minorisé Rocard, ont refusé d’abandonner leur affiliation au marxisme, Emmanuelli n’est pas si minoritaire avec Fabius et le NPS, coucou, il faut se réveiller, le PS concurrence la LCR... DSK dit qu’il veut une économie « socialiste » même pas « sociale », c’est un démago puisqu’il dit que ces 50 milliards d’euros seront uniquement financés par 3% de croissance alors que l’on est déjà à un peu plus de 2 et le déficit se creuse... Sans augmenter les impôts, je ne vois pas, mais cela veut dire alourdir encore plus les charges, donc ralentir la croissance...donc le chômage, l’insécurité, donc l’extrême droite à...40%... ?


    • Marsupilami (---.---.36.13) 9 juin 2006 13:59

      Ouaf !

      Arrête d’agiter ton unique neurone, Adolphos, tu vas te fatiguer...

      Houba houba !


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien Oulahbib 9 juin 2006 14:00

      Les socialistes français ont minorisé Rocard, ont refusé d’abandonner leur affiliation au marxisme, Emmanuelli n’est pas si minoritaire avec Fabius et le NPS, coucou, il faut se réveiller, le PS concurrence la LCR... DSK dit qu’il veut une économie « socialiste » même pas « sociale », c’est un démago puisqu’il dit que ces 50 milliards d’euros seront uniquement financés par 3% de croissance alors que l’on est déjà à un peu plus de 2 et le déficit se creuse... Sans augmenter les impôts, je ne vois pas, mais cela veut dire alourdir encore plus les charges, donc ralentir la croissance...donc le chômage, l’insécurité, donc l’extrême droite à...40%... ?


    • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 14:25

      « Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment les Allemands ont-ils pu, chacun à son niveau, permettre ou commettre des crimes de masse sans précédent, en particulier le génocide des Juifs d’Europe ? Invoquer la haine raciale dont le nazisme était porteur ne suffit pas : l’idée qu’un antisémitisme exterminateur animait la population allemande tout entière, dès avant l’arrivée de Hitler au pouvoir, est dépourvue de fondement. L’explication purement idéologique tourne à vide. Ce que démontre Götz Aly, au terme d’une enquête minutieuse dans les archives auxquelles il a pu avoir accès, c’est que le consensus entre les dirigeants du Reich et le peuple a eu pour clé... le confort matériel de l’Allemand moyen. La guerre la plus coûteuse de l’Histoire s’est faite avec un objectif : préserver le niveau de vie de la population, à laquelle le régime ne pouvait promettre, comme Churchill, » du sang, de la sueur et des larmes « sans risquer l’implosion. Bien loin de profiter à quelques dignitaires nazis seulement, le pillage de l’Europe occupée et la spoliation, puis l’extermination des Juifs, ont bénéficié au petit contribuable, soigneusement préservé de toute hausse d’impôts jusqu’à la fin de la guerre, comme au soldat de la Wehrmacht envoyé au front, de même qu’à la mère de famille restée en Allemagne. Les Allemands, tous complices ? C’est bien la thèse de ce livre, qui fera date dans l’historiographie de la Shoah. »

      http://www.decitre.fr/livres/fiche.aspx?sid=0x0000000195ca4631&code-produit=9782082105170


    • Marsupilami (---.---.36.13) 9 juin 2006 15:55

      Ouaf !

      Je connais cette thèse. Elle n’est sûrement pas fausse, du moins en partie. Disons que c’est une explicative purement économiste, bien dans l’air du temps, qui n’a pu que séduire un esprit aussi simpliste et borné que celui d’Adolphos.

      Mais elle n’explique nullement les racines du délire idéologique antisémite qu’est le nazisme. Et elle évacue le fait que dès ses débuts, Hitler s’est allié au grand capital Allemand. Les SA qui ont survécu, vraiment nationales-socialistes (ouaf ! ces cons croyaient qu’Hitler étaient de gauche et se sont fait massacrer par les SS !), elles, doivent encore s’en souvenir.

      Encore du grand Adolphos en somme...

      Houba houba grrr...


    • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 16:12

      « Disons que c’est une explicative purement économiste, bien dans l’air du temps, qui n’a pu que séduire un esprit aussi simpliste et borné que celui d’Adolphos. »

       ? J’attend vos explications « complexes » et « illimités »..

      « Et elle évacue le fait que dès ses débuts, Hitler s’est allié au grand capital Allemand. »

      Ca c’est une légendre (sans doute d’origine communiste). Pourquoi voulez vous que le « grand capital » veuille une dictature et que l’Etat les nationalise ?? Il n’y a qu’un seul grand patron qui ait soutenue Hitler.

      « Les SA qui ont survécu, vraiment nationales-socialistes (ouaf ! ces cons croyaient qu’Hitler étaient de gauche et se sont fait massacrer par les SS !), elles, doivent encore s’en souvenir. »

      Et oui, ils étaient pour passer directement au communisme, mais hitler pour rester au stade socialiste.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 juin 2006 17:01

      Il y a quand même un problème au PS pour devenir en parole et en fait dans nombre de ses orientations exprimées dans son prétendu projet, social-démocrate au sens libéral du terme (disons nordique), c’est la confusion entre service public et monopole d’état au fonctionnement abstrairement et administrativement uniformisé par en haut.

      Deux exemples

      1) Dans l’éducation nationale : Le refus de l’autonomie des établissements seondaires et supérieurs et de la diversification des programmes et des méthodes pédagogiques au profit d’objectifs pédagogiques intellectuellement plus cohérents, c’est- à dire moins encyclopédiques et plus formateurs de l’initiative intellectuelle en suscitant le goût d’appendre à apprendre ; le refus de faire participer les enseignés, les parents et les collectivités locales à toute réflexion sur la pédagogie, ses méthodes et ses finalités. ; le maintien des concours de recrutements et examens nationaux impératifs aveugles et socialement discriminant en faveur la reproduction des élites corporatistes, en particulier des enseignants eux-mêmes dont les enfants sont les plus grands bénéficiaires du système aux grandes écoles (Je rappelle que Marx était contre une école étatiste, nécessairement injuste !) . Certaines corrections à la marge proposées ne seront qu’un emplâtre sur une jambe de bois et surtout un alibi pour ne pas libéraliser les pratiques de formation.

      2) La proposition de renationalisation d’EDF marque un volonté de soustraire le secteur de l’énergie à la règle de la concurrence libre et non faussée sous une régulation étatique nécessaire pour assurer un service d’intérêt économique général (universel) en faisant le meilleur usage possible pour les usagers-consommateurs de la concurrence. Cette proposition est d’autant plus absurde que cette renationalisation supposerait que l’état, c’est à dire les contribuables, accepte de financer l’opération à la hauteur de 12 milliards d’euros et que EDF vende toutes ses entreprises et ses participations capitalistes étrangères , alors même qu’elle resterait fournisseuse d’électricité partout en Europe en concurrence avec les autres entreprises européennes de production et de distribution de courant.

      Sur la question européenne justement, le moins que l’on puisse dire, c’est que la logique du non au référendum semble bien l’avoir emporté au PS : il n’est plus question de concurrence libre et non faussée et de libre marché. Comme si nos partenaires n’existaient pas ou devaient être convertis au social-nationalisme pour relancer la poursuite la construction politique de l’Europe, dès lors que le rejet de la partie 3 de TCE est défini sans concertation et sans accord possible avec nos partenaires comme le préalable.

      Il est évident que ce projet est électoraliste, mais cet électoralisme manifeste ce que l’on sait : que le PS est un parti de fonctionnaires qui spontanément confondent l’intérêt général avec leur intérêt particulier et qui font tout pour nous faire croire que cette confusion est bénéfique à tous, y compris pour nos partenaires européens que l’on voudrait transformer en socialistes français pour faire l’Europe politique..

      Libéralisme et mondialisation

      De la concurrence en Europe

      Les conséquences du « non » au référendum sur la TCE


    • Marsupilami (---.---.191.205) 9 juin 2006 19:08

      Ouaf !

      Je suis parfaitement d’accord avec cette analyse et je m’en désole en tant que social-démocrate...

      Houba houba !


    • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 20:24

      « 1) Dans l’éducation nationale : »

      Il faut 1)Suprimer le status de fonctionnaires, 2)Privatiser entiérement l’educ nat et 3)verser aux parents l’argent de la scolarité, à charge pour eux de choisir l’école et d’obtenir ce qu’ils veulent d’elle (empowerement).

      « 2) La proposition de renationalisation d’EDF »

      Grosse débilité, puisque 1) l’ouverture sert à financer les nouvelles centrale nucléaire que l’Etat est incapable de financer 2)EDF sera privatisé, c’est le Traité de Rome, évidement 3)L’énergie sera enfin vendu à celui qui la consomme, au prix du marché, 4)Ca fait de l’argent pour rembourser la dette. En fait, la vrai raison, c’est qu’il y a des milliards d’euro détourné à EDF, et que privatisé, le secret tombera..

      « Il est évident que ce projet est électoraliste »

      Même moi, pas du tout socialiste, donc sans illusion aucune, je suis consterné par ce programme. C’est un programme de type Mai 81. Ou il ruinera la France, ou il enc*** ses electeur (politique de rigeur de 1983), probablement les deux.

      « Je suis parfaitement d’accord avec cette analyse et je m’en désole en tant que social-démocrate... »

      C’est domage d’être social démocrate alors que justement, ce systéme coule comme le socialisme..


    • Teufel (---.---.140.88) 9 juin 2006 20:45

      YA ,ADOLF, DU HAST RECHT !


    • gnole (---.---.192.187) 9 juin 2006 21:25

      Mais oui Adolphe, faison comme aux states et bientôt en Angletterre, privatisons l’école et l’université... et on sera obliger de faire rentrer des centaines de milliers d’immigrants pour maintenir en l’état la recherche du pays.

      Je suis actuellement aux states où je travaille dans la recherche et les labos ici ne contiennent pas beaucoup d’américains pure souche... leur niveau d’étude à la sortie du lycée ou même après quelques années de fac est limite catastrophique !!!

      Exempls mon labo, 1 chef américain, 1 postdoc français (moi), 1 ingénieur Indien, 4 techniciens (2 japonnais, 1 chinois et 1 mexicain), 2 thésards (1 indonésien et 1 américain)... et c’est pareil pratiquement dans tous les labos à quelques niveaux que ce soit, que ce soit dans le privé ou le publique.

      Privatisé l’enseignement est l’idée la plus anti-libérale qui existe parce que tous ces gens faut bien les payer et c’est pas de l’argent qui reste dans le pays :P

      Gnole


    • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 22:39

      « et on sera obliger de faire rentrer des centaines de milliers d’immigrants pour maintenir en l’état la recherche du pays. »

      Ca, c’est sur que le fait que nos chercheurs soit au states à un rapport avec la question ! Donc, on paye pour former les cercheur des USA, et tu trouve ca super ?????? Ca prouve bien qu’il faut privatiser.

      « leur niveau d’étude à la sortie du lycée ou même après quelques années de fac est limite catastrophique !!! »

      Ca tombe bien, le lycé est public au USA, et en plus dans les classement PISA ils sont juste derriéres nous.

      « Privatisé l’enseignement est l’idée la plus anti-libérale qui existe parce que tous ces gens faut bien les payer et c’est pas de l’argent qui reste dans le pays : »

      Pas tout compris, mais bon, privatisons. Il n’y a pas de raison que les prof actuel soient encore plus nul sans leur status de fonctionnaire.

      Sinon oui, l’enseignement privé marche trés fort au USA, et attire des étudiants du monde entier.


    • (---.---.71.67) 9 juin 2006 22:57

      Mouais ! Ceci dit, la recherche scientifique se porte très bien aux USA. Exemple : nombre de prix Nobel Américains/nombre total de prix Nobel pour la période 1994-2004 :

      - Physique : 19/30
      - Chimie : 16/27
      - Physiologie ou médecine : 16/24


    • Jojo2 (---.---.133.6) 9 juin 2006 23:05

      Il faut tempérer ça par la façon dont les prix Nobel sont décernés...

      Un questionnaire est envoyé aux scientifiques « reconnus »...qui proposent...compte tenu du fait que les USA ont la majorité des labos, et que la langue scientifique est l’anglais, 90% des scientifiques proposés sont aux USA...natifs ou importés...

      A comparer avec avant la 2ème guerre mondiale...c’est à dire avant que les scientifiques européens ne s’expatrient et que la guerre détruise le potentiel de recherche ici.


    • Adolphos (---.---.59.170) 10 juin 2006 07:12

      « les USA ont la majorité des labos, et que la langue scientifique est l’anglais, 90% des scientifiques proposés sont aux USA...natifs ou importés... »

      Et ? Tout ca m’a l’air parfaitement loyale.

      « la guerre détruise le potentiel de recherche ici. »

      Ah ! Nous n’avons pas de prix nobel à cause de 1940 ! Mais fallait le dire plus tôt ! Et les 20% d’enfant de 15 ans qui ne savent pas lire, c’est la guerre de cent ans ?


    • zen (---.---.197.225) 10 juin 2006 21:04

      Mister Reboul n’a pas encore digéré le « non » et ne cherche pas manifestement à comprendre pourquoi des hommes de progrès (je ne parle pas des « non » réactionnaires), après mûre réflexion (j’ai pour ma part hésité pendant un mois), ont décidé d’arréter le processus ultra libéral d’inspiration anglo-saxonne, qui constituait l’essence du traité, derrière quelques déclarations de principe vaguement démocratiques.


    • zen (---.---.197.225) 10 juin 2006 21:07

      La social-démocratie que revendiquent nos incorrigibles socialistes n’est qu’une version « soft » du capitalisme néo-libéral...


    • ethy (---.---.151.1) 9 juin 2006 11:51

      Je n’aime pas le terme : « sociale-nationaliste », qui est proche national-socialisme.


      • Alain (---.---.239.129) 9 juin 2006 12:21

        Mitterrand dès 1981 a employé le terme de socialisme national pour désigner sont futur projet pour la France, ce terme est donc parfaitement légitime.


      • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 14:30

        Et mitterand avec sa francisque était tout à fait compétant pour ces choses là.


      • Kinder (---.---.221.210) 9 juin 2006 12:56

        « Parmi les premiers, je placerais les sociaux-nationalistes, (...) nostalgiques du temps de la tyrannie »

        « Parmi les seconds, dont je suis, je placerais les réels partisans de la liberté et de la justice, de la prospérité pour tous »

        Ah ben dans ce cas, forcément... Et en plus il est l’inventeur du « concept » « fer de lance » de notre avenir politique.

        Et on ne lui a pas encore donné le Nobel ? En attendant il faudrait lui fournir un couvre-chef à sa mesure...


        • (---.---.38.140) 9 juin 2006 12:59

          Jacques Doriot, maire communiste de Saint Denis en 1930, exclu du PC en 1934, devenu progressivement nationaliste...


          • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 14:31

            LAVAL, premier ministre SFIO, et veritable dirigeant du régime de Vichy... Fusillé.


          • Marsupilami (---.---.36.13) 9 juin 2006 14:34

            Ouaf !

            Adolphos Hitleros, führer nazi : suicidé.

            Houba houba grrr...


          • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 20:26

            « Adolphos Hitleros, führer nazi : suicidé. »

            AdolF, STP, moi c’est du grec, comme dans Philadelphie.


          • Sam (---.---.102.130) 9 juin 2006 13:11

            Déjà, accoler « social » et droite, faut le faire ! Toutes les mesures, tous les objectifs de droite enlèvent des acquis, des droits ou des ressources à ceux qui ont besoin de social, c’est une évidence dont la tentative de CPE n’est que le dernier avatar.

            Ensuite, partant de premisses stupides, cet article pontifie en annonant la vulgate libérale, toujours des concepts faux ou fumeux, qui se veulent profond et ne sont que nazes.

            Je pense qu’un bouquin tiré de ces inepties peut faire un malheur dans le triangle NAP, ou dans d’autres goulags pour neurone solitaires en convalescence dorée.


            • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien Oulahbib 9 juin 2006 13:49

              Accoler social et léninisme faut le faire aussi...mais sans tomber dans la polémique stérile, je vous renvoie tout d’abord à la différence entre Etat Providence et Etat d’Equité, par exemple chez John Rawls qui a inspiré Clinton et Blair...Vous pouvez évidemment récuser cela, mais dans ce cas votre conception du « social » c’est bien ce que je dis « plus d’Etat » et non pas plus de « droit » ; la droite en France résonne comme vous en réalité, le social c’est le droit pensé par l’Etat, et non pas le droit résultant d’une négociation entre deux contractants, quitte en effet à ce que cette négociation soit régulée aposteriori...

              Ensuite, votre critique du libéralisme s’appuie uniquement sur les méfaits d’une droite conservatrice anti-libérale ! Ainsi Chirac dit qu’il n’est pas libéral et même que le libéralisme cela ne marche pas ! Chirac défend l’idée du monopole de la SS alors qu’il n’existe plus en Europe : on a le droit de choisir sa propre assurance etc...

              En fait vous laissez croire que donner plus de libertés c’est accroître la misère alors que c’est le contraire ! Evidemment vous vous appuyez sur le bilan du gouvernement conservateur chiraquien qui ne sait que réduire certaines dépenses sans augmenter les recettes et aussi sans freiner certaines dépenses clientélistes...

              En un mot, être pour la liberté et la justice, ce que j’appelle la néomodernité, ce n’est pas être seulement libéral c’est aussi être pour l’équité, c’est-à-dire la prospérité pour le plus grand nombre et pas seulement pour le triangle NAP, les bobos et autres gauche caviar...

              Ce sont plutôt des gens comme vous, et comme la droite, qui rendez impossible ce renouveau parce que vous vous appuyez uniquement sur les rigidités de chaque position au lieu de les faire évoluer : par exemple un salarié peut être actionnaire, peut avoir une part mobile de son salaire, peut avoir une meilleure formation, une assurance d’entreprise et individuelle qu’il choisirait sur la base de son salaire brut en intégrant un tiers de la part patronale, un autre tiers étant supprimé pour les PME, et le dernier tiers allant à un fonds de solidarité...

              On peut ainsi en renforçant l’actionnariat salarial éviter les délires salariaux des grands patrons, etc...

              Voilà du concret, pas du mou pour chat, alors que dans votre « camp », Castro est classé 9ème en terme de fortune mondiale, l’hypocrisie, merci ! tout le monde sait que certains parmi les élites dites de gauche se sont enrichis avec les délits d’initiés, les marchés publics...

              Plus l’Etat ne sait pas rester à sa place, plus la société s’appauvrit...

              Il faut donc de la liberté, mais pas seulement, voilà pourquoi je n’aime pas le « isme » de libéralisme, et que je préfère me dire néomoderne au sens de concilier modernité et qualité, développement qualitatif plutôt que croissance quantitative, innovons dans les concepts que diable !

              Pourquoi en rester aux insultes banales « vulgate libérale » « NAP », facile, rénovez-vous, parce que vous n’allez pas dire que tout ce qui ne va pas en France est la faute du libéralisme alors qu’aucun dirigeant actuel n’est libéral et que beaucoup grands patrons lorgnent plutôt vers les marchés publics au lieu d’innover...

              Le social-nationalisme c’est le chauvinisme étatiste qui se répand de plus en plus dans le soit disant altermondialisme à la française qui refuse soit en passant de faire le réel bilan des pays communistes... Ou alors qui prône l’austérité, le retour vers une société quasi-religieuse où il serait interdit de consommer sans en référer au commissaire alter...

              Plus de hauteur serait le bienvenu non ?...


            • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 13:56

              « Toutes les mesures, tous les objectifs de droite enlèvent des acquis, des droits ou des ressources à ceux qui ont besoin de social, »

              Ca doit être pour ca qu’il y a plus de dépense sociales sous Chirac que sous Jospin..

              Non, en fait les dépenses sociales crées le chomage, et donc la pauvreté, c’est pour cela qu’il faut les limiter.


            • Sam (---.---.102.130) 9 juin 2006 19:34

              "...Plus l’Etat ne sait pas rester à sa place, plus la société s’appauvrit...

              Le démantèlement des services publics, à partir de leur dévoiement de principes en « service universei » dans l’UE, ainsi que la destruction systématique du Droit du Travail avec les acquis qu’ils contient, sont évidemment le résultat d’un Etatisme absurde...On croit rêver.

              Votre discours, archaïque, profondément inscrit dans l’offensive droitière et patronale de toujours, ne fait pas illusion une seconde. Les concepts, vous les rénovez dans la forme, illusion communiquante publicitaire. Votre liberté est un bâti de murs rutilants qui n’enferment pas moins le peuple, en supprimant les règles que maintenait l’Etat.

              Vous êtes dans la droite ligne de Rosanvallon et de tous ces libéraux travestis qui présentent à chaque fois les mêmes vessies usées, qui ne seront jamais lanternes.

              C’est pitoyable, du Raffarin un peu plus pentu mais tout aussi réac.

              « ..Il faut donc de la liberté, mais pas seulement, voilà pourquoi je n’aime pas le »isme« de libéralisme, et que je préfère me dire néomoderne au sens de concilier modernité et qualité, développement qualitatif plutôt que croissance quantitative, innovons dans les concepts que diable !.. »

              Ce n’est pas en inventant de nouveaux vocables pour cacher de vieilles recettes d’exploitation, que vous redonnerez la liberté à un peuple que le moins d’Etat dogmatique de nos maîtres entraîne vers une modernité qui n’est que le dernier nom à la mode pour la loi de la jungle.

              « Innovons que diable ! »...Merci de me faire sourire.


            • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 20:33

              « Le démantèlement des services publics, »

              Je suis ravi d’apprendre qu’on démantele toutes ces conneries ruineuse, mais j’ai des doutes.

              « la destruction systématique du Droit du Travail »

              Ah ? Finis les 35 heures ? Pas remarqué..

              « Ce n’est pas en inventant de nouveaux vocables pour cacher de vieilles recettes d’exploitation, que vous redonnerez la liberté à un peuple que le moins d’Etat dogmatique de nos maîtres entraîne vers une modernité qui n’est que le dernier nom à la mode pour la loi de la jungle. »

              Comprend rien de ce que vous dites. Les USA, ce n’est pas la Loi de la jungle, ni la GB, ni l’Australie, nin le canada, ni la N-Zélande, etc.. Quand à l’exploitation, il me semble que c’est plutôt vous qui l’avait mise en oeuvre contre les entreprises depuis des décénies. Maintenant qu’elles arrivent à retrouver leur liberté, vous hurler comme le lion qui perd sa proie. Comme c’est triste ! Vous avez vraiment cru que les entreprises allaient se faire pigeoner comme ca ? D’ailleur notez bien que c’est à cause de vous qu’elles se délocalise. Finalement, la mondialisation, c’est grâce à des gens comme vous qu’on l’a !

              Si vous voulez survivre dans le monde qui s’annonce, il va falloir sérieusement évoluer mentalement.


            • Thierry (---.---.186.86) 9 juin 2006 13:54

              Sur que voilà encore une question qui fâche.


              • José W (---.---.25.142) 9 juin 2006 15:26

                Si j’ai bien compris l’article un peu ampoulé, l’Européisme régionaliste entrepreunerial serait le contre-poids au social-nationalisme ?

                Mouais, eh bien à part quelques PME/PMI, on ne voit pas très bien ce que pourrait libérer cette nouveelle « idéologie »...

                Mais bon, il y a de la place pour tout le monde : il y a bien Madelin et Bayrou, alors pourquoi pas un autre groupuscule à leurs côtés ?


                • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien Oulahbib 9 juin 2006 15:33

                  Il faut creuser un peu plus en effet, (en passant les PME/PMI forment les 3/4 du tissu économique français)... Ou comment déjà avoir une transparence de l’argent public...droit de poursuite de la Cour des Comptes...

                  Par ailleurs, tout le vaste domaine de l’instruction/formation/communication, intégtation, extrémismes, laïcité, et tous les effets pervers, y compris les addictions cybernétiques, la cyber-sexualité etc, tout cela est à penser...de façon néomoderne...


                • faxtronic (---.---.127.73) 9 juin 2006 15:36

                  lassitude et agacement devant la masturbation intellectuelle, etatiste ou non. J’ai voté que cet article n’était pas interessant. On me dira qu’un tribune libre n’engage que l’auteur. Ben c’est axact.


                  • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 15:39

                    « lassitude et agacement devant la masturbation intellectuelle »

                    Ah, un homme selon mon coeur !

                    Oui, des faits, juste des faits, et de l’action, toujours !


                  • Daniel Milan (---.---.2.144) 9 juin 2006 15:45

                    Nationale-Sioniste, serait plus juste !!


                  • Marsupilami (---.---.36.13) 9 juin 2006 15:58

                    Ouaf !

                    Mais non mais non, Adolphos. Tu sais bien que tu es un grand intellectuel de droite conceptualiste-verbalisateur...

                    Houba houba !


                  • kesed (---.---.30.235) 9 juin 2006 15:43

                    Demat, Article très intéressant, mais ce qui me dérange, c’est cette photo accolée à l’article.Je suppose qu’elle représente MR Oulahbib,c’est dans l’ordre des choses puiqu’il est l’auteur de cet article mais le fanfaron près de lui, qui laisse crever son peuple(je sais,il y a l’embargo des méchands Yankees), n’est-ce pas le Khadafi cubain, Fidel ? Un peu de décence,demandez aux Cubains de Floride ce qu’ils en pensent ? Kenavo


                    • (---.---.30.27) 9 juin 2006 18:04

                      lol !!! C’est le rédac chef du monde diplomatique, grand admirateur de Castro !!!!


                    • Emile Red (---.---.15.112) 9 juin 2006 15:54

                      « Etre libéral c’est être pour l’équité » ...

                      On aura tout vu, tout lu.

                      Quel fatras d’ineptie, qui voudrait faire croire que la liberté c’est de pouvoir choisir son assurance maladie quand on a pas un copek.

                      Avant de plonger le lecteur dans une immense perplexité, il s’agirait de définir quels sont vos concepts réels et de les développer en évitant de partir sur des bases comparatives critiques.

                      Il y a un monde entre Rosa Luxemburg et Jacques Chirac idem de Lénine à Bush de Groucho à Marx et de Charlot à De Gaulle... encore que...

                      Quand on inscrit « Liberté, égalité, fraternité » on peut à la rigueur comprendre « Antonomie, équité, solidarité » mais certainement rien d’autre de fumeux qui exhale des poisons passés et avenirs.

                      Ainsi, que de prétendre a priori que la mort d’un terroriste en Irak pourrait régler le problème d’un pays en pleine guerre civile, plutôt que d’affirmer que cette même mort ne profite qu’à redorer le blason du premier responsable de ce chaos, est digne de la plus grande défiance à la réalité géo-socio-politique.

                      De telles élucubrations me semblent plus proches d’un nouveau style de B.D. new age que d’une analyse circonspecte du monde qui nous entoure et de l’histoire dont il est issu.

                      Je ne souhaiterai vraiment pas que votre futur livre tombe dans les mains de gens dont l’équilibre intellectuel soit comparable à celui d’un Adolphos, les conséquences pourraient en être terribles.


                      • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 20:40

                        « qui voudrait faire croire que la liberté c’est de pouvoir choisir son assurance maladie quand on a pas un copek. »

                        Pourquoi est-ce qu’on aurait pas un copec ? Et si on a un copec, vous êtes alors d’accord qu’on à le droit de choisir don assurance ?

                        « plutôt que d’affirmer que cette même mort ne profite qu’à redorer le blason du premier responsable de ce chaos »

                        Ah, je suis ravi d’apprendre que grâce à cette mort vous reconnaissez les mérites de Bush et son grand génie.

                        « Je ne souhaiterai vraiment pas que votre futur livre tombe dans les mains de gens dont l’équilibre intellectuel soit comparable à celui d’un Adolphos, les conséquences pourraient en être terribles. »

                        Terrible pour les gens comme vous, certes.


                      • Beauceron (---.---.86.194) 9 juin 2006 18:11

                        « ...De telles élucubrations me semblent plus proches d’un nouveau style de B.D. new age que d’une analyse circonspecte du monde qui nous entoure et de l’histoire dont il est issu... »

                        Ou alors c’est du pur Bill KRISTOL.

                        A cet égard, l’évocation des derniers événements irakiens est tout à fait significative. Parce qu’indépendamment de toute opinion sur cette guerre, on ne devrait que relever la faute tactique que constitue pour les Américains l’exécution de ZARKAOUI : risque de diminution des attentats contre la communauté chiite et donc de la justification « guerre civile », disparition du Grand épouvantail, qui brandi dans les médias états-uniens et européens, permettait de dissimuler le travail quotidien de la résistance contre les forces d’occupation...


                        • tintin et milou (---.---.167.53) 10 juin 2006 00:10

                          oui et non... Il faudrait d’abord savoir qui sont les auteurs réels des attentats, et Zarkaoui risque de n’avoir été qu’une exagération médiatique commodémment « éliminée » pour faire remonter la côte d’un certain président aux US ... et camoufler le désastre des massacres de civils par les troupes US.


                        • David (---.---.40.233) 9 juin 2006 22:48

                          Tiens ya Daniel Milan qui ne devrait pas tarder à venir approuver...le rapport, s’il vous plaît ?

                          Marsu, je ne comprend pas votre approche : d’une part vous vous dites en désaccord avec le contenu de cet article parce qu’il condamne soit-disant la sociale-démocratie, de l’autre vous approuvez une analyse qui montre que justement, la gauche socialiste française actuelle ne peut que difficilement être qualifiée de sociale-démocrate, puisque, nos démocraties étant des « démocraties libérales », il manque au PS cette dose de libéralisme et de retrait de l’Etat justement nécessaire à un exercice des libertés tempéré de façon rationnelle par l’accord de droits sociaux.

                          Le PS actuel et la droite chiraquienne (Sarko promet la rupture...mouaif, je ne le vois pas beaucoup parler de libéralisme, ou alors se dire libéral est un programme politique en soit, ce qui est faux, des propositions que diable !) fonctionnent à l’inverse : « du social, toujours du social, encore du social, et la France est sauvée », et on ajoute une bonne petite dose de libéralisme par derrière pour que l’économie tourne le mieux possible (et c’est pas brillant).

                          On a aujourd’hui honte d’être libéral, il y a cent ans on avait honte d’être socialiste. Le libéralisme est premier, car il est essentiel à la démocratie. le socialisme est second dans le TEMPS, mais tout aussi essentiel, car il conditionne l’existence de l’humain. L’excès de libéralisme (économiquement le capitalisme) conduit au malheur humain tel qu’aperçu au XIXème siècle - on peut également considérer qu’une liberté totale de manifester ses opinions, comme au RU u aux EU, est un travers du libéralisme, mais c’est sujet à caution. L’excès de socialisme, tel qu’on le vit aujourd’hui en Frace, rend les gens contentés (à condition d’en offrir toujours plus, mais il en va de même pour la démocratie, personne n’est content tant que le suffrage universel n’est pas institué, par exemple, Tocqueville décrit fort bien cette aspiration démocratique) mais fait partir à vau-l’eau les institutions.

                          C’est sur ce progrès libéral nécessaire (comme le progrès social a été, en son temps, nécessaire) que se construira, ou plutôt ne se constituera probablement pas, une « nouvelle droite décomplexée ». La sécurité, la morale, la redistribution parcimonieuse et mal gérée ne sont certes des valeurs « ni de gauche, ni de droite », comme le dit Royal : ce sont des valeurs conservatrices car portée par nulle autre vision qu’elles-mêmes (une sécurité quoi ? autoritaire ? libérale ? socialiste même ? on ne sait) et qui risquent de ne mener à rien.

                          J’aimerai vos avis là-dessus... .


                          • Marsupilami (---.---.174.143) 10 juin 2006 09:42

                            @ David

                            « Marsu, je ne comprend pas votre approche : d’une part vous vous dites en désaccord avec le contenu de cet article parce qu’il condamne soit-disant la sociale-démocratie, de l’autre vous approuvez une analyse qui montre que justement, la gauche socialiste française actuelle ne peut que difficilement être qualifiée de sociale-démocrate, puisque, nos démocraties étant des »démocraties libérales« , il manque au PS cette dose de libéralisme et de retrait de l’Etat justement nécessaire à un exercice des libertés tempéré de façon rationnelle par l’accord de droits sociaux ».

                            C’est pourtant simple : tout en étant social-démocrate, je ne me reconnais guère dans le programme du PS. Par ailleurs je ne suis pas pour le retrait de l’Etat, mais pour son renforcement dans des domaines tels que la justice, l’éducation, la justice sociale, le droit du travail, la régulation des excès de l’économie de marché, etc, et son affaiblissement pour tout ce qui concerne les rigidités administratives qui sont des freins à la création.

                            Houba houba !


                          • tintin et milou (---.---.167.53) 10 juin 2006 00:03

                            « (...) et aujourd’hui, il organise le renforcement de l’Etat, sous tous les plans, par l’affaiblissement de la France. »

                            On dirait un tract de Madelin.

                            « Il va même jusqu’à se mêler de ce qui n’est pas de sa compétence (comme l’actuelle fusion boursière entre Euronext et Wallstreet), »

                            c’est un à priori que de déterminer que ce n’est « pas de sas compétence ». Un à-priori d’un libéral (partisan du renard libre dans un poulailler libre)

                            « alors que l’assassin Zarkaoui venait d’être enfin éliminé en Irak ; cette disparition est pourtant prélude à une plus grande stabilité dans un pays au sein duquel tous les services secrets et les officines du national arabisme et du panislamisme font tout ce qu’il faut pour enrayer un processus que le social-nationalisme en France a tenté de freiner pour défendre sa politique anti-américaine. »

                            Du délire... Vous devrier écrire directement en anglais américain. On comprendrait plus vite.

                            « Nous le savons tous. »

                            Ben non. Eclairez moi.

                            « alors que les immigrants se ruent aux USA, et guère à Cuba ! »

                            Les immigrants vont vers là où y’a le pognon. Et le pognon, il est plutot aux Etats-Unis... LA question, c’est comment il est arrivé là, et à quel prix ? Ne dites rien ! Je connais la réponse : la loi du marché. Faudrait en parler aux Irakiens. Et aux Afghans. Et aux Nicaraguyens. Et aux Philippins. Et aux Guatémaltèques. Et aux Honduriens. Et aux ... (vous consulterez la LONGUE liste des interventions militaires des US au 20eme siècle)

                            « par exemple Castro catalogué 9e fortune mondiale selon Forbes »

                            Forbes : rédacteur en chef = membre de la CANF, organisation anticastriste créée par Reagan... Cela dit, le chiffre de Forbes est ridicule. Forbes l’a déjà reconnu

                            « et ce déni est soutenu par les mangeurs de soupe bien comme il faut... (comme Ignacet du Monde diplomatique) »

                            Son nom, c’est Ramonet, prénom Ignacio. Votre bouquin là, il fera combien de pages ? Pas trop j’espère.

                            « Par exemple, disent d’innombrables rapports »

                            Faits par qui ? Des fonctionnaires de... l’Etat ? D’innombrables rapports disent, mais d’innombrables expériences prouvent souvent le contraire.

                            « Parmi les seconds, dont je suis, je placerais les réels partisans de la liberté et de la justice, de la prospérité pour tous, »

                            Ca va les chevilles ?

                            « A suivre... »

                            Prenez tout votre temps mon vieux, tout votre temps....


                            • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien Oulahbib 10 juin 2006 00:54

                              L’éternelle pleureuse qui a besoin d’étiqueter mais ne comprend pas que les pays communistes ont construit des sociétés seigneuriales encore plus inégalitaires que les premières puisqu’au moins à l’époque de l’an 1000 on pouvait se réfugier dans les villes et si au bout de un an et un jour le serf n’était pas repris ll avait la vie sauve (Henri Pirenne, Histoire économique du Moyen âge) ; votre problème c’est le refus d’admettre que le régime démocratique est le meilleur des régimes en comparaison avec tous les autres ( Churchill avait une formule évidemment plus rock and roll...) tout en étant éminement perfectible...

                              Si cela vous chante de ressasser les vieilles antiennes catho/gaucho sur la cruauté des riches etc, libre à vous...


                            • tintin et milou (---.---.167.53) 10 juin 2006 01:47

                              Un an et un jour, dites-vous ? Sympa, vous remercierez les seigneurs de ma part.

                              Qui a dit : « je ne comprends pas ces réticences devant l’utilisation de gaz. Je suis très favorable à l’utilisation de gaz empoisonnée contre les tribus barbares (non civilisés) » ? Non, pas le président de l’Iran, mais W. Churchill en 1920. http://en.wikipedia.org/wiki/Chemical_warfare

                              C’est comme le mot « liberté » avec Bush, c’est toujours ceux qui ont le mot « démocratie » le plus souvent à la bouche qui feraient mieux de s’essuyer de temps en temps.


                            • Adolphos (---.---.59.170) 10 juin 2006 07:15

                              Ca n’a aucun rapport, parce que W. Churchill est justement un civilisé.

                              Quand aux Serfs, j’admire comme leur status ressemble à celui des fonctionnaire, attaché à vie dans un petit coin poussiéreux de l’administration.


                            • DEMO KRATE (---.---.253.181) 10 juin 2006 09:01

                              Décidément... La politique fera toujours couler de l’encre quand elle n’est pas occultée par le sacro-saint football !

                              Quand on lit les aléas de la loi SARKOSY sur l’immigration : "Le Sénat entérine l’obligation d’un contrat d’accueil Le Sénat a poursuivi hier l’examen du projet de loi Sarkozy sur l’immigration en entérinant l’obligation de signer un « contrat d’accueil et d’intégration » pour les primo-arrivants en France et ceux qui souhaitent s’y établir durablement. Voté par l’UMP et l’UDF, le contrat d’accueil et d’intégration, qui est l’une des mesures phare du texte, devra être conclu « avec l’Etat » par « l’étranger admis pour la première fois au séjour en France ou qui entre en France entre 16 et 18 ans et qui souhaite s’y maintenir durablement ». Il pourra ainsi faire la preuve de son « intégration républicaine dans la société française », selon le texte légèrement modifié par les sénateurs. En le signant, l’immigré s’engage « à suivre une formation civique et, lorsque le besoin est établi, linguistique ». Les sénateurs ont adopté un amendement prévoyant qu’un étranger ayant effectué sa scolarité dans un établissement d’enseignement français à l’étranger pendant au moins trois ans, est dispensé de la signature de ce contrat. La formation civique comporte une présentation des institutions françaises et des valeurs de la République, « notamment l’égalité entre les hommes et les femmes ». La formation linguistique est « sanctionnée par un titre ou un diplôme ». Le texte prévoit qu’un décret fixera la durée du contrat d’accueil et les conditions de son renouvellement. « Le contrat d’accueil était facultatif, c’est désormais une obligation », a fait valoir le ministre délégué à l’Aménagement du territoire, Christian Estrosi. « Ce n’est pas un gadget, le gouvernement y met ce qu’il faut au bénéfice de ceux qui choisissent de s’intégrer à notre société. La contrepartie c’est l’acceptation de nos règles, ce qu’il faut évidemment vérifier », a-t-il dit. Le PS a indiqué ne pas « être opposé au principe d’un contrat accueil et intégration » s’il était « instauré dans un esprit d’intégration et non d’exclusion ». Il s’est dit « farouchement contre le fait qu’il devienne une argutie administrative supplémentaire laissée à l’appréciation discrétionnaire des autorités compétentes. » Pour le PCF, ce contrat « n’est ni plus ni moins qu’une mesure de police supplémentaire ». "

                              Il est permis de se poser deux questions : Monsieur SARKOZY avocat dans le « civil » est-il au fait que son texte vient à la suite de deux textes « mal ficelés » (CPE et CNE) qui ont dépromotionné (l’inverse de faire la promotion d’une idée somme toute pas mauvaise...) tout en mettant sur le BANC DES ACCUSES l’électorat français... Des Français qui ont des personnes de nationalité ou d’origine étrangère, il y en a en dans tous les corps de votants : à droite comme à gauche. Dans son texte, il les mets dans le même sac que les délinquants. Ce n’est pas adroit. Il est étonnant que l’extrême droite ne fasse aucun commentaire sur ce texte : non ?


                              • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 10 juin 2006 20:05

                                LOL social-nacionnalisme = nacional-socialisme = nazional-socialisme = nazi...

                                Voila comment par une interposition de mot vous venez de comparer notre droite au Parti Nazi...

                                Et en plus le mot « Ultra » semble vous coller a la peau. A force d’en abuser il subit la fameuse inflation des mots ou « ultra » devient siplement un prefixe vide.


                                • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 10 juin 2006 20:06

                                  Sans porter dans l’ame notre Jacque National je vous invite a peser vos mots qui autrement perdent tout leurs sens...


                                • rapviand (---.---.147.139) 10 juin 2006 23:21

                                  Cher Lucien Samir, je suis globalement d’accord avec vous. Le social-nationalisme a pourtant un autre nom : le centralisme jacobin qui a enfanté cette France sclérosée et arthritique d’aujourd’hui mais aussi le communisme, le fascisme et le national-socialisme (Hitler n’était-il pas un admirateur du plus grand jacobin qui ait jamais existé : Napoléon ?)


                                  • Internaute (---.---.145.49) 12 juin 2006 21:33

                                    Napoléon un jacobin ? vous m’étonnez.

                                    La club des jacobin est le parti des illustres sanguinaires de la révolution française. Ces principaux membres sont Marat qui réclamait l’assassinat de 300.000 parisiens dans son quotidien et Robespierre, descendant de Néron et précurseur de Trotsky. Le club des jacobins est heureusement fermé en 1794 par José Fouché qui créera l’ancêtre de notre Police Nationale sous la direction de Napoléon.

                                    Napoléon arrive sur la scène politique en 1799 à son retour de la campagne d’Egypte. Ancien boursier de Louis XVI, il n’a rien d’un ingrat. Il élimine la bande de parasites qu’il y a au Directoire, se fait nommer pro-consul et met fin à dix années sanguinaires qui ont mis le pays en faillite et divisé la nation. Sa politique consiste à rassembler les bonnes volontés et à apaiser les esprits. Il signe un concordat avec l’Eglise et fait revenir les aristocrates émigrés auxquels ont rend une bonne partie des bien volés. Il organise la France et la met au travail. Il renfloue les finances publiques. Il prépare une administration centralisée et moderne dont nous sommes toujours les bénéficiaires.

                                    Le traiter de jacobin est une insulte injuste.


                                  • Emile Red (---.---.203.8) 13 juin 2006 13:50

                                    Ce bon Napo y’a longtemps qu’on nous l’avait pas faite celle là...

                                    Le boucher corse doit encore en avoir des ulçaires stomacaux à force de rire dans les bras de la Sainte greque, pardon Hélène en pensant à la race chevaline polonaise quasi disparue à Eylau.

                                    Cà vous emmerde pas trop qu’il ait fait cadeau de près d’un tiers du territoire américain aux précurseurs de Bush Le Sanglant ?

                                    Bah on retrouve toujours les mêmes idées sous les mêmes plumes, le jacobinisme de gauche, le libéralisme ultime progrés de la démocratie, l’état providence, l’immigration vers les USA plutôt que vers Cuba et autre foutaises poujado-mac-carthistes...


                                    • Frédéric (---.---.25.186) 10 juillet 2006 14:12

                                      Néomoderne ? Diable ! Est-ce en flanquant d’un préfixe redondant un terme déjà vide de sens (c’est quoi moderne ?) qu’on lui donne sens ?

                                      Et « social-nationalisme » ? Définition svp ? Encore un piteux néologisme qu’on présente comme un ’concept’ alors qu’il ne s’agit que tout au plus d’une vulgaire notion...

                                      Bref, je ne vois dans cette pénible et laborieuse dissertation que des resucées de la vieille idéologie du libéralisme.

                                      Laquelle est censée faire le bonheur (des peuples et) des individus (de certains plus que d’autres, bien sûr)avec son aversion marquée pour l’Etat et tout ce qui fait obstacle aux intérêts des marchés.

                                      Chacun peut constater tous les jours les effets toxiques de cette idéologie du « tout est marchandise » : mais bien sûr ce n’est sans doute mauvais que parce qu’il n’y en a pas assez !

                                      Alors soyons clairs et inutile de dissimuler son drapeau derrière des néologismes creux.

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