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Les commentaires de guylain chevrier



  • guylain chevrier guylain chevrier 13 avril 2011 17:50

    Cher Monsieru King Al Batar, tout d’abord, on ne peut insulter un auteur en le traitant de xénophobe derrière un pseudo, cela tombe sous le coup de la loi et aucun de mes papiers n’a été pousuivi jusqu’alors et surtout pas sur ce versant. Ce genre de raccourci est à la mode peut-être, mais je vous mets en garde ! La xénophobie à un synonyme, le racisme. Je ne vois en rien en quoi mon propos pourrait être attaqué de ce côté en dehors d’une allégation sans fondement et gratuite de votre part, sous un anonymat qui devient suspect. Un tel propos ne manquerait pas, je vous le dis, de donner lieu à des poursuites en justice immmédiates en regard de cette insulte qui ne déshonore que celui qui la comet en se dissimulant de la sorte. C’est facile autant que lâche. On ne peut pas dire n’importe quoi sous prétexte de participer à l’animation d’un site quelconque voyez-vous.

    Par ailleurs, il se trouve que le voile intégral ne vous en déplaise, est l’instrument d’un intégrisme religieux découlant bien d’une religion même mal interprétée, un intégrisme fondé sur un patriarcat des plus archaïques, que notre société libérée de la puissance paternelle depuis 1970, qui a donné aux femmes des droits égaux aux hommes dans la famille, a depuis longtemps dépassée et qu’il est impensable de laisser sans réponse, une aussi radicale que nécessaire, pour protéger la liberté et la dignité de toutes les femmes qui peuvent s’en sentir insultées !

    A beo111, je voudrais dire que d’une certaine façon il a raison. C’est d’ailleurs d’une autre façon ce que je dis dans mon article lorsque j’explique que les politiques ne veulent pas en faire une affaire de religion parce qu’ils sont dans le clientélisme religieux. Une amende suffirait à régler le problème, non ! Il faut aussi un débat de fond clair sur ce que sont nos libertés et la modernité pour faire barrage collectivement, par-delà la loi nécessaire, à ce phénomène totalement inacceptable et insupportable.

    Enfin, à zernie, je précise que la loi ne porte pas que sur le voile intégral mais sur toutes les formes de dissimulations du visage, sauf lors de manifestations exceptionnelles où on tolère naturellement le déguisement.



  • guylain chevrier guylain chevrier 12 avril 2011 16:10

    Bravo à l’auteur pour sa perspicacité, car la démonstration n’est pas aisée mais fonctionne parfaitement. Comment amener une telle défense de l’OCDE par Voltaire..., alors que les seuls critères des analyses de cet organisme portent finalement sur une école que l’on veut instrumentalisée par l’entreprise, une école de la productivité, à l’aune de la mondialisation. Il est clair que l’on a pas en Corée du Sud, qui est tout en haut du tableau dans le Top de l’éducation de l’OCDE, à apprendre ce que sont les acquis sociaux et la République, dans ce pays où l’on opprime encore largement les libertés spécialement syndicales et où les protections sociales qui en sont à leurs balbutiements.

    D’autre part, il est indéniable que de façon systématique les médias ont fait porter le débat sur l’interdiction de la burqa sur la question de la liberté individuelle, bien dans la logique ultra-individualiste, multiculturaliste, du système qu’ils défendent à grands coups de louches idéologiques : l’alliance entre l’argent -roi et le communautarisme ! On a ainsi interwievé nombre de femmes en burqa dans ce sens qui toutes évidemment expliquaient que c’était leur choix... Ce sont en général des militantes religieuses autant que politiques dont on ne peut attendre qu’un discours de propagande en regard de ces pratiques sectaires. 

     La burqa ne relève aucunement d’un débat sur les libertés individuelles ! Ce dont il est question ici c’est de savoir si nous acceptons une régression de nos valeurs collectives d’émancipation des femmes en regard du poids de la domination religieuse d’un islam radical (dont il faut aussi protéger les musulmans), si nous acceptons une régression des moeurs, si nous refusons ou non cet archaïsme qui enterre sous nos yeux des femmes vivantes qu’elles participent consciemment ou pas à ce sévisse ! Liberté, égalité et fraternité, des valeurs qui exigent l’interdiction de la burqa et de proscrire l’idéologie fascistequi se trouve derrière ce linceul !


    GC.



  • guylain chevrier guylain chevrier 11 avril 2011 01:47


    Il devient de plus en plus difficile de réfléchir sur certains sujets car les échanges deviennent de plus en plus violents et injurieux. Une chose est sûre, il vaut mieux des gens avec de l’humanisme qu’avec du ressentiment ou de la haine, de la colère mal dirigée, tentée par la logique du bouc-émissaire. C’est là que Riposte laïque se trompe de combat pour le moins, encourageant une logique de rejet de l’autre qui trahit un combat qui à l’origine de ce média était d’une toute autre nature ! A crier avec les loups on finit par en faire partie ! Les bons sentiments, de leur côté peuvent amener le meilleur mais aussi des catastrophes sans rien renier de l’intention de départ, l’angélisme n’étant donc pour autant, me concernant, pas de rigueur.

    Dans cet article, il n’est question que de l’aide apportée par une association à des personnes qui, venues d’ailleurs, sont accueillies, pour leur permettre d’accéder à notre pays en s’appropriant des valeurs collectives à défaut desquelles, ils risquent de gonfler les rangs du communautarisme. C’est d’une démarche laïque dont il est question qui participe de l’intégration, ce grand principe humaniste n’en déplaise à certains qui en y renonçant ne peuvent plus voir dans l’étranger qu’un ennemi. Pour autant, je ne suis pas pour un humanisme béat non plus qui fait le lit de dangereuses illusions voyant dans celui qui vient d’ailleurs un bon samaritain, les choses sont bien plus complexes. Les problèmes qui sont posés par une frange de ceux qui se réclament d’un islam identitaire autour de l’influence de l’UOIF, qui favorise la mise à part et le rejet de l’intégration, signale que le débat existe à propos de l’immigration et qu’il n’est pas infondé, même si certains jouent de la provocation avec une surenchère incroyable autour de Sarkozy qui n’aide pas à poser ce problème sereinement.

    Il ne faut pas nier que ces personnes viennent avec leurs différences et qu’il est parfois difficile pour elles de s’intégrer, pour une part en raison des difficultés économiques et sociales qu’elles rencontrent mais aussi en raison d’un écart qui peut être lié au départ d’un pays où on ne va pas à l’école, où règnent des dictatures qui interdisent de connaitre l’idée de démocratie, où la misère domine, et la religion, cet opium du peuple, aussi comme seule référence, ça existe aussi. L’intégration n’est justement pas qu’affaire que de bons sentiments, elle nécessite une volonté politique et des actions concrètes, telles que celles menées par JF Chalot et ses amis.

    L’internationalisme est une belle et grande cause qui a de beaux jours devant elle si on sait la défendre. Elle passe par jouer notre rôle d’accueil ( nous sommes la seconde destination d’accueil au monde juste après les Etats-Unis avec pratiquement autant d’arrivants alors que nous sommes cinq fois moins nombreux) mais surtout par le partage du même combat ici et ailleurs contre un libéralisme qui fait partir ceux qui se déracinent, en les instrumentalisant contre les autres parfois dans ce grand marché qui vise avant tout à exploiter tous les hommes. 

    On peut se bercer de l’idée qu’on en finisse avec les frontières, au nom de la libre circulation des uns ou des autres, mais c’est précisément ce qu’attendent les tenants de la mondialisation car elles ne sont pas faites pour nous protéger contre les étrangers mais parce que la nation est relative à un Etat qui en France protège nos acquis sociaux contre une mondialisation qui vise à les détruire en nivelant vers le bas. L’Europe supranationale a pour but premier de subsumer les Etats des pays européens pour mieux affranchir le marché des limites qu’imposent les acquis sociaux, nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, la laïcité telle que nous l’avons poussé plus loin que n’importe quel autre pays. Ainsi, avant de vouloir voir la fin des frontières il faudrait réfléchir à deux fois. La fin des frontières ne peut être qu’un processus révolutionnaire, le vouloir dans un cadre libéral c’est donner un coup de main au système.

    Lutter ensemble demande une prise de conscience, une conscience de classe qui ne vient que par et dans l’action, pas sans éducation, sans culture, sans efforts, sans expérience. La laïcité en est peut-être le premier pas, cette valeur fondamentale qui, à poser comme premier le principe d’égalité, permet le mélange entre ceux d’ici et ceux d’ailleurs sans rien renier de nos principes et valeurs, des lois de la République que chacun doit apprendre, quoi qu’il arrive, à prendre à bras le corps comme à respecter.

    Il ne faut pas attendre que vienne d’elle-même une nouvelle grande force progressiste, révolutionnaire, authentiquement laïque et poursuivant le but de la transformation sociale, son élaboration commence maintenant et ici, et nous en sommes à la question théorique qui préexiste à l’organisme, pas étonnant que la bataille des idées fasse rage. Tout est possible si le point de départ est de vouloir vraiment, par-delà la question de celui venu d’ailleurs, de s’unir dans le but d’un monde meilleur pour tous, démocratique, social et laïque.
    GC.



  • guylain chevrier guylain chevrier 6 avril 2011 22:47

    Caroline Fourest a rendu un service important à la laïcité en mettant au jour les contradictions du prédicateur Tarik Ramadan, qui a pu ainsi être accroché, pour ne plus pouvoir jouer le rôle de référentiel pour les musulmans alors qu’il prêche pour un islam authentique dont cette notion le ramène vers le conservatisme et l’archaïsme.

    Précisément, l’islam est vu par certain comme ne pouvant s’intégré à la République comme le christianisme l’aurait fait. C’est faux, le chemin en est différent et plus complexe car l’islam indéniablement est une religion qui n’a pas connu de processus de laïcisation dans les pays d’origine des personnes qui se réclament d’être musulmans, il y a un cheminement vers la modernisation de cette religion qui n’est pas facile. Sans oublier cette majeure partie des musulmans déjà intégrés qui demandent à ce que l’on ne les assigne pas à être d’abord des musulmans mais des citoyens à part entière.

    Mais l’islam est d’autant moins invité à se moderniser que l’on cède sur les principes essentiels qui fondent la nation entendue comme souveraineté du peuple, la laïcité elle-même, la démocratie qui semble ne plus permettre que nous choisissions notre destin mais seulement voter pour le meilleur gestionnaire, ce qui n’est pas la meilleure façon de la défendre.

    S’il y a, dans les résistances à l’évolution de l’islam vers la modernité, un problème qui renvoie l’islam à se questionner lui-même qui est loin d’être négligeable, il y a aussi un questionnement à avoir sur notre société soumise au règne de l’argent-roi qui la dénature, qui crée une crise d’un modèle de société qui est le nôtre, marqué par le progrès et des acquis sociaux formidables, qu’il faut défendre en lui redonnant du sens, par-delà le pouvoir immoral absolu du libéralisme, un sens humaniste contenu dans la valeur du politique qui fait l’homme agent de son histoire par delà les dieux, qui donne à l’intérêt général la primeur sur toute chose et permet d’intégrer tous les individus au projet d’une histoire commune de haute volée, qui puisse justifier de ranger sa religion au second rang par rapport au vivre ensemble, au caractère précieux de ce que l’on met en commun pour faire société.
     
    Il faut regarder plus loin que le rapport entre religions et société pour que celles-ci trouvent leur place dans la modernité, sachant qu’aucune ne remplacera les lumières de la raison pour le projet que nous avons devant nous, si l’homme doit se dessiner un avenir à la mesure de ses facultés d’émancipation et de ses révolutions passées.
    GC.



  • guylain chevrier guylain chevrier 6 avril 2011 00:54

    Décidemment, JL a toujours les mêmes mots à la plume trempée dans l’insulte à défaut d’arguments. Cet article est excellent ! Il fait l’effort d’une analyse qui ne fait pas l’unanimité parce que les questions qu’il pose touchent au fond des duplicités qui dominent aujourd’hui relativement aux rapports entre religions et classes politiques, qui contamine les syndicats. La paranoïa et les bons sentiments conduisent directement à l’interdiction de tout débat sur des questions essentielles qui fâchent et qu’à oublier on en arrive à laisser la France s’enliser dans la bipolarisation grossière de la vie politique, entre des libéraux des deux côtés avec paquets cadeaux et emballages aux formes et aux coulerus variés qui ne changent rien au but : soumettre les peuples à la mondialisation libérale. Les verts ont leur part dans ce mouvement et pas le moindre, entre soutien inconditionnel à l’Europe libérale et alliance avec les communautarismes.
    La révolution viendra de l’extension des principes contenus dans une République laïque , sociale et démocratique qui est la notre, poussée jusqu’au bout. Liberté, égalité, fraternité et laïcité.
    GC.




  • guylain chevrier guylain chevrier 6 avril 2011 00:35

    Contrairement à certaines remarques, la laïcité n’a rien à voir avec le respect d’une pluralité de religions, mais le droit de croire et de ne pas croire, autant la liberté de conscience que la garantie de l’exercice des cultes. L’intégration sur la base de racines chrétiennes est un leurre. D’abord, nos racines sont bien plus gréco-romaines que chrétiennes, car ce sont, la démocratie et les droits de l’homme, qui l’ont emporté sur le pouvoir des religions. Les musulmans sont tout autant capables de s’intégrer que des chrétiens à condition qu’ils ne tombent pas dans le piège du conservatisme religieux qui est souvent celui de leurs pays d’origine où dominent souvent aussi des dictatures. Il faut se donner les moyens de l’intégration d’abord en étant sur des valeurs de mise ensemble qui passent par la lutte contre les excès des religions, des excès qui tendent à favoriser le rejet de l’intégration précisément.

    La plupart des musulmans espèrent que les laïques en France ne cèderont pas sur le combat qui vise à garantir l’égalité de tous pour faire une société à partir de ce que l’on met en commun, les droits et les devoirs, protégeant d’autant mieux les différences religieuses ou non à leur faire respecter ce principe de liberté synthétisé dans l’intérêt général. Lutter ensemble pour plus de justice sociale passe par cet endroit et nulle part ailleurs.

    Le repli identitaire n’a rien d’irréversible chez les musulmans, il est étroitement lié à l’absence d’un projet politique de transformation social qui leur fasse une place comme citoyens et non comme croyants. Malheureusement, c’est le clientélisme religieux qui règne à droite et à gauche avec un gauchisme qui renforce les confusions en étant pour la discrimination positive, alors que le FN lui joue sur toutes les fautes du reste de la classe politique pour faire des musulmans les responsables principaux avec les immigrés des problèmes de notre société, en ramenant la chrétienté derrière ces thèmes comme « véritable » identité de la France, fallacieusement tout en nourrissant la haine de la dissemblance.

    La vrai question, c’est de revenir à une analyse de classes de la société et de remettre les religions à leur place, celle du for intérieur et des lieux de culte. L’égalité c’est le principe qui rend interchangeable tous les individus en droits pour favoriser, quelle que soit la religion des uns et des autres, leurs origines, leurs couleurs, le mélange des populations qui est la meilleure sauvegarde contre le racisme, contrairement au communautarisme qui sert les intérêts du capitalisme qui joue toujours sur la formule : « diviser pour régner »

    GC.



  • guylain chevrier guylain chevrier 2 avril 2011 01:21

    A écouter french, il faudrait instaurer un principe de précaution pour être sur d’épurer les syndicats des éléments impurs, pour ne pas risquer la souillure. Mais n’est-ce pas l’exacte reproduction d’un passé où, au nom de la grande cause il fallait faire son autocritique sous le portrait de Staline ? Il faut défendre les libertés partout et de façon égale, à défaut de quoi, pour satisfaire à un principe de précaution valant cordon sanitaire, on fait des victimes collatérale qui passent par profit et perte en le justifiant au nom toujours de la grande cause même si ce n’est plus la même : cela s’appelle le totalitarisme.

    Voilà la logique qui pousse, dans un climat paranoïaque, à faire passer tous les laïques pour des frontistes par amalgame. C’est la même chose à propos de Riposte laïque, on ne veut surtout pas s’interroger de savoir si il y a eu un avant et un après dans l’évolution de ce site qui a eu pendant un temps un rôle essentiel en regard de la chape de plomb qui existe relativement à la possibilité de critiquer l’islam ou d’avoir une réflexion politique sur la question de l’immigration qui sorte du schéma de la fin des frontières et de la régularisation sans condition des sans-papiers. Puis, ce site a dérivé vers les identitaires, en raison d’une radicalisation qui est comme le reflet dans le miroir d’une gauchisation de la gauche et des syndicats.

    C’est important parce que cela s’inscrit dans une histoire qui ne compte pas pour rien, celle du parcours de laïques qui ont su ne pas trahir leur convictions en sachant faire le bon choix, celui de partir au moment où il y a eu dérive de ce site vers les identitaires. C’était essentiel pour que ces laïques puissent continuer de défendre la laïcité en empêchant qu’on l’assimile à Marine Lepen. Le problème, c’est que ceux qui cèdent à la panique générale poussent dans le sens de lui abandonner la référence à la laïcité. A-t-on consience du risque encouru avec ce fonctionnement qui pourrait bien aboutir à rendre Marine Le pen crédible et à la renforcer de façon inquiétante jusqu’où ? Il faut redonner à la laïcité la place indépendante qui est la sienne en empêchant les instrumentalisation dont elle est la victime.

    Il est étonnant de voir se reproduire les mêmes choses comme si l’expérience n’avait servi à rien. Ce qui est difficile c’est de faire l’effort du discernement pour défendre ce en quoi on croit, il est plus facile de faire des procès et de tailler à coups de sabre dans le tas sous prétexte d’assainir son camp. Anna Harenth doit se retourner dans sa tombe.



  • guylain chevrier guylain chevrier 27 mars 2011 01:44

    Bravo pour votre trait d’humour, ça fait du bien dans ce monde de brute. Est-ce une
     recomposition politique interne du FN ? Elle risque dans ce cas de faire pas mal de bras coupés sinon de bras cassés !
    GC.



  • guylain chevrier guylain chevrier 26 mars 2011 20:07

    A JL malgré tout :

    Le débat d’idées n’est pas une scène de théâtre, nos vies y sont suspendues, des civilisations ont déjà disparu avec la chute de leur pensée. Il faut prendre les choses avec la hauteur de la patience du concept (Hegel) qui mérite plus d’humour et de gravité (philosophique), rien ne vous interdit de changer.

    Partez mieux et vous arriverez moins mal.

    Il faut chasser l’émotion pour parler sens.

    « Avec le temps va tout s’en va » disait le poète... Sachez relativiser sans perdre la face, votre chute est un peu triste et beaucoup trop sérieuse.

    « Ce qui ne tue pas rend plus fort » selon Nietzsche.


    GC.



  • guylain chevrier guylain chevrier 26 mars 2011 19:45

    A JL :

    Vous êtes un mauvais perdant !

    GC.



  • guylain chevrier guylain chevrier 26 mars 2011 19:30

    A JL :

    Cher Monsieur, au lieu de débattre vous lancez des polémiques et des invectives, vous ne faites que des amalgames, des raccourcis, des procès et des attaques personnelles, ne vous étonnez pas de réactions en rapport avec ce que vous faites.

    Quant à ne plus me lire, c’est votre affaire.

    Si je ne participe pas en général aux commentaires sur mes articles, c’est aussi précisément pour éviter de tomber dans le genre de polémique que vous avez déclenché.
    Vous lisez mal, vous ne comprenez pas et vous mettez en accusation. Changer de tactique si vous voulez dialoguer, le débat démocratique commence par le respect de l’autre et non les faux-procès, ce que précisément, je dénonce.

    En ce qui me concerne, je me dévoile sans ambages, à travers mes articles où je m’expose à la critique, chose qui est acquise et de bon droit. Quant à savoir si je vais continuer de publier sur Agoravox, encore heureux que ce ne soit pas vous qui en décidiez. Vous n’êtes propriétaire de rien, Agoravox est un espace d’expression rare où on trouve tous les points de vue, ce qui est en ces temps de « politiquement correct » irremplaçable, et c’est justement cette diversité pour laquelle je suis prêt à descendre dans la rue, pour défendre jusqu’au droit de me contredire pour faire vivre les idées au lieu de les mettre en prison (via Voltaire). Mon but : promouvoir les acquis sociaux et politiques qui font l’homme dans la civilisation à l’aune de la démocratie et de la liberté de pensée lui permettant de corriger la trajectoire collective vers du mieux et du bien.


    Sans rancune aucune,

    Guylain Chevrier.





  • guylain chevrier guylain chevrier 26 mars 2011 16:30

    Réponse à JL de la part de l’auteur de l’article :
    (malheureusement, la réponse précédente a été informatiquement édulcorée, la voilà donc rendue lisible) 
     
    Vous trouvez « suspect » l’utilisation du terme amalgame dans mon article, tel que vous l’exprimez : « Le mot amalgame revient souvent dans ce texte. Pour paraphraser Brassens (*), je dirai que ceux qui parlent d’amalgames à tout bout de champs m’ont toujours paru suspects. » Laissez tout d’abord Brassens en dehors de cela, ce libre penseur que vous instrumentalisez sans qu’il puisse juger de votre droit à en jouer !
    L« amalgame, c’est précisément la méthode utilisée par ceux qui, dès que l’on critique l’islam ou l’immigré, font un procès en xénophobie ou en islamophobie, façon de se cacher derrière son petit doitg pour empêcher par cette stigmatisation tout débat démocratique. Vous critiquez sur la forme mais apparaissez indigent sur le fond. Arrêtez vos provocations et lachez-vous sur le fond au lieu de lancer des attaques personnelles et de faire des faux-procès.
    Utliser le terme de »suspect" à propos de mon article et de mes idées, sans rien définir sur le contenu de vos propres idées, ce n’est rien d’autre qu’induire le poison du doute sur autrui qui joue sur la rumeur qui précède la calomnie, et sert les amalgames précisément. Le totalitarisme n’est pas loin derrière cette méthode qui consiste à s’attaquer par la forme à la pensée de ceux qui n’entrent pas dans votre dogme que soigneusement vous vous économisez de dévoiler. Une méthode à laquelle les orthodoxes du stalinisme ont longtemps eu recours pour faire taire toute critique du communisme à l’Est et qui revient ces temps-ci à la mode. Une démarche qui doit nous mettre en état de veille et de vigilance en regard de la défense des libertés et droits individuels, dont la liberté d’expression qui ont été payées au prix fort dans l’histoire.
    Cher Monsieur, faites-donc un article sur Agoravox pour développer votre point de vue, en signant de vote nom, au lieu de lancer des polémiques mettant nommément en cause des personnes comme Jean-François Chalot, qui comme moi, a quité Riposte laïque pour sa dérive vers Marine Le Pen avant l’opération saucisson pinard d’il y a un peu moins d’un an que nous avons tout deux condamnée sans ambiguïté. Nous n’avons aucune preuve à forunir, de ce point de vue, quant à notre état de libres penseurs.

    Quant à ma volonté de répondre ou pas aux articles que je publie grâce à Agoravox, c’est mon affaire et c’est un choix. Je suis un promotteur d’idées, j’essaie de poser des problèmes comme on crée l’accès à des portes que chacun est libre d’ouvrir ou pas. Je laisse débattre sur mes articles les personnes qui le souhaitent librement, précisément sans chercher à tout prix à défendre ce que j’écris, car ce qui m’intéresse le plus, c’est de savoir ce que cela suscite chez autrui pour m’en enrichir, car je ne manque pas de lire les réactions de mes lecteurs dont parfois certaines des plus négatives me servent de premier enseignement, à partir du moment où le débat a lieu sur le fond et dans le respect des personnes. Prenez-en cher ami de la graine !

    Réponse à votre dernière récation : Vous avez raison de vous méfiez de vous-même derrière votre pseudo en continuant d’argumenter sur la forme du haut de votre mauvaise foi. Vous ne répondrez toujours pas sur le fond, par défaut d’argument, vous montrez ainsi toute votre indigence.

    Guylain Chevrier, historien et libre penseur, ne vous en déplaise !



  • guylain chevrier guylain chevrier 26 mars 2011 15:18

    Réponse à JL de la part de l’auteur de l’article :

    Vous trouvez « suspect » l’utilisation du terme amalgame dans mon article, tel que vous l’exprimer :

    « Le mot amalgame revient souvent dans ce texte. Pour paraphraser Brassens (*), je dirai que ceux qui parlent d’amalgames à tout bout de champs m’ont toujours paru suspects. » Laissez Brassens, ce libre penseur que vous n’êtes pas, que vous instrumentalisez sans qu’il puisse juger de votre droit à en jouer !

    L’amalgame, c’est précisément la méthode utilisée du côté de ceux qui, dès que l’on critique l’islam ou l’immigré, font des procès en xénophobie ou islamophobie, façon de se cacher derrière son petit doigt pour empêcher tout débat démocratique. Vous critiquez sur la forme mais apparaissez indigent sur le fond, comme vos semblables en la matière qui joue des amalgames. Arrêtez vos provocations et lâchez-vous sur le contenu au lieu de lancer des anathèmes et des attaques personnelles qui ne servent qu’à déplacer le débat sur un terrain qui nous éloigne du sens et de l’intelligence des enjeux de fond.

    Utiliser le terme de « suspect » à propos de mon article et de mes idées, sans rien définir sur le contenu de ce que vous avancez, ce n’est rien d’autre qu’induire le poison du doute sur autrui qui joue sur la rumeur et sert la calomnie. Il me semble reconnaitre dans votre style la démarche de ces soi-disant humanistes bon teint, que je connais bien, et qui ne sont que des coupeurs de tête agissant à l’abri des signes de certaines organisations politiques ou syndicales pour s’attaquer par la forme, à la pensée de ceux qui sortent du dogme, du totalitarisme qui est immédiatement derrière et qui doit nous mettre en vigilance en regard de la défense des libertés et droits individuels, dont la liberté d’expression, qui ont été payées au prix fort dans l’histoire.

    Découvrez-vous cher ami ! Faites donc un article de fond sur Agoravox en signant de votre nom, au lieu de lancer des polémiques en attaquant de façon personnelle les gens comme Jean-François Chalot que je connais bien et qui, comme moi, a quitté Riposte laïque pour la dérive de ce médium vers Marine Lepen avant l’opération saucisson-pinard que nous avons dénoncée. Nous n’avons ainsi aucune preuve de probité à fournir au genre de détracteur que vous êtes qui se sert d’un pseudo pour encore une fois jouer des amalgames et faire des procès ! Vous êtes un accusateur anonyme qui répand la rumeur sur l‘air de la calomnie et des attaques personnelles derrière un anonymat qui lui, devient suspecte, pour le coup !

    Quant à ma volonté de répondre ou pas aux articles que je publie grâce à Agoravox, c’est mon affaire et c’est un choix. Je suis un promoteur d’idées, j’essaie de poser des problèmes comme on crée l’accès à des portes que chacun est libre d’ouvrir ou pas. Je laisse débattre les personnes qui le souhaitent sur mes articles librement précisément sans chercher à tout prix à défendre ce que j’écris, car ce qui m’intéresse le plus, c’est de savoir ce que cela suscite chez autrui pour m’en enrichir, car je ne manque pas de lire les réactions de mes lecteurs, dont parfois les plus négatives me servent de premier enseignement à partir du moment où le débat a lieu sur le fond et dans le respect des personnes. Prenez-en, cher Monsieur, de la graine !

     

    Guylain Chevrier, historien et libre penseur, ne vous en déplaise !



  • guylain chevrier guylain chevrier 3 septembre 2010 12:19

    Il est terrible de constater que l’on impose à des enfants un jeûne qui est totalement en rupture avec toutes les consignes d’hygiène alimentaire en rapport avec l’enfance. Et même semble-t-il avec la religion qui ne les y obligerait pas a entendre certains, ce qui n’est dans ce cas pas plus respecté.

    Ce que l’on fait au nom d’une religion ici, serait considéré sans ce motif comme de la maltraitance. Pourquoi au nom du fait culturel devrait-t-on laisser reculer le bien-être et la santé des enfants issues de telle ou telle immigration ? C’est toujours la même culpabilisation et argument de la tolérance vis-à-vis de la diversité qui sont avancés pour faire reculer des siècles de progrès de la protection de l’enfance en raison de prescriptions religieuses moyenâgeuse, quoi qu’on en dise. On fait même jouer chez les enfants l’argument du courage en regard de cette restriction pour mieux faire entrer une idéologie de la soumission qui n’est jamais bien loin dans les religions. Les enfants ne sauraient normalement être concernés par des règles « d’hygiène religieuse » qui vont à l’encontre du progrès de la protection de la santé des enfants quelles que soient l’origine, la religion. C’est encore finalement le principe d‘égalité des droits qui est mis à mal avec des conséquences inacceptables dans un Etat de droits, le ramadan servant dès l’enfance à poser des différences qui fondent les bases du communautarisme. Par ailleurs, si on entend aujourd’hui que l’enfant soit mieux considéré comme une petite personne douée de liberté , alors on doit le respecter au lieu de le conditionner en le rationnant !
    Faudra—il encore, pour faire respecter les mêmes règles qui s’appliquent à tous les autres enfants, imposer une loi en regard de l’islam qui pose toujours les mêmes problèmes de respect de la loi commune, ici, les droits de l’enfant ?