• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Iroquois



  • Iroquois Iroquois 6 juillet 2008 17:13

    Grosse erreur de Ségolène Royal tout de même.
    Prendre ce sujet pour critiquer le président pour la posture, et on l’a compris surtout pour se démarquer de Delanoë était complètement ridicule.



  • Iroquois Iroquois 5 juillet 2008 04:48

    Est ce qu’on peut enfin dire qu’il n’y a rien à dire de Sarkozy dans cette histoire là ?
    Quand justement il se fait humble, que ses détracteurs le mettent à nouveau au centre de tout, prouve bien qu’il est devenu indispensable dans tout débat, et quel triomphe pour sa stratégie de communication !
    Chaque sujet de discussion, événement, etc., ne tourne qu’autour de l’axe ce qu’a dit, qu’a fait, qu’on suppose qu’il ait dit, qu’on suppose qu’il ait fait, qu’on suppose qu’il fasse, qu’on suppose qu’il veuille faire de notre président...



  • Iroquois Iroquois 3 juillet 2008 02:11

    L’amour, il ne suffit pas de le donner, il faut en face quelqu’un qui soit capable de le recevoir. La confiance ne crée pas la responsabilité non plus, sinon pourquoi se fait-il que nous devons avoir une police des routes et des radars pour que dans nos actes, nous fassions attention aux autres et ne nous entretuons pas ? La prévention et la coercition sont les gardes de fou de nos vies en société, de nos libertés qui se multiplient mais qui ne peuvent s’additionner. Je ne dis pas qu’il faille tout fliquer mais refuser tout contrôle est aussi dangereux. Je ne suis pas totalement négatif sur la nature humaine mais je ne crois pas qu’il soit un saint pour autant s’il est laissé à ses seuls désirs et pulsions égocentriques. 
    Alors dans ce débat, pourquoi dire non catégoriquement aux caméras de surveillance ? Dans ma ville, il y en a une devant la synagogue. De la demi-douzaine de fois où elle a été incendié et autant d’alertes à la bombe, aujourd’hui il n’y a plus rien. Cela ne veut pas dire qu’il ne se passera rien mais c’était déjà un progrès. J’en suis très heureux pour la communauté israélite mais n’y a t-il pas d’autres lieux et d’autres personnes aussi qui méritent l’aide de cet outil ? 



  • Iroquois Iroquois 3 juillet 2008 01:48

    Je pense que Sarkozy a le droit et le devoir d’être exigeant avec ses services, et surtout l’armée.
    Dire qu’il ne leur fait pas confiance est un peu gros puisqu’il s’est battu pour pouvoir donner un commandement à ses officiers qui dirigeront des troupes françaises et étrangères en opération. Il n’y a pas de preuve plus marquante de confiance. Alors Cuche était sympa avec tout le monde et s’il y avait un incident, ce n’était pas grave ? Non, il faisait pareil, il demandait des comptes et prenait ses responsabilités.



  • Iroquois Iroquois 3 juillet 2008 01:30

    Bonjour,
    Je ne crois pas que cette fuite soit organisée par le pouvoir, elle ressemble beaucoup à celle du salon de l’agriculture où on provoque par incivilité le président de la république.
    Vous dites qu’on y voit finalement la preuve officielle de ce qu’on savait déjà ; les relations ambiguës entre médias et pouvoir. Il faudrait même généraliser entre médias et hommes politiques, où se tissent les réseaux d’influence réciproque.
    Je ne suis pas choqué par cette vidéo, car au-delà de la force des images, nous savons que les médias vous encensent un jour puis ils vous détruisent le lendemain en abondant toujours dans l’air du temps.
    En plein débat sur l’avenir du service public, je ne vois pas ce que voyez comme des menaces ("ça va changer"), change finalement d’hier... De plus, le service public suppose une fonction publique qui déontologiquement est liée à son employeur, l’administration et au chef de celui-ci.
    La qualité de l’information ne vient que de la diversité de ses sources ; le service public peut être une de ces sources mais il ne peut, ni ne doit être l’unique. Dans une société où l’État subventionne tous les médias parce qu’on lui demande toujours d’intervenir partout, cela me semble logique que les influences de celui-ci se distillent en retour. 



  • Iroquois Iroquois 2 juillet 2008 16:06

    Les journées portes ouvertes à l’armée ne sont pas récentes et les démonstrations du savoir-faire du régiment hôte constituent le point d’orgue parmi d’autres activités proposées.
    C’est vrai que cette histoire de balles à blanc me laisse aussi perplexe à cause de l’accessoire obligatoire à fixer au bout du canon pour les exercices de ce type. On ne peut pas ne pas le remarquer, donc l’oublier, ou ne pas le voir sur l’arme d’un autre.
    Comme le dit l’auteur de trop nombreuses erreurs ont été commises, et cela justifie à mes yeux la démission du chef d’état-major. Que l’on s’étonne de la colère et de la réaction du président... m’étonne. Que n’aurait-on pas dit sur une affaire étouffée, de la complaisance auquel cas contraire, des lampions qui payent les pots cassés, etc.



  • Iroquois Iroquois 2 juillet 2008 15:14

    Bonjour,

    L’auteur nous propose son regard sur cet épisode historique, et il nous fait grâce de le partager. Dire qu’on s’en fout ou que ça nous fatigue, c’est dire que vous n’avez rien à faire sur un lieu d’échanges et de discussions.

    Nous sommes tous descendants de colons et de colonisés. Moi le Normand de vikings, de celtes,etc. ; le Marocain, d’arabe, de phéniciens, de grecs, etc. En Normandie, on met souvent en avant cet héritage scandinave mais à l’époque, le viking ne devait pas être vu comme un sauveur par la population indigène. Cet apport fut imposé, mais constitue aujourd’hui notre identité. Nous n’avons plus à le juger aujourd’hui.

    Dire que la colonisation européenne fut brutale, relève de la naïveté. Il ne s’agit pas d’immigration. C’est toute la différence entre l’immigration juive et la colonisation juive. La colonisation fait toujours suite à une conquête militaire, donc une supériorité militaire. La colonisation arabe du Maghreb ne s’est pas faite autrement.

    Ensuite l’expansion coloniale ne s’est pas faite de manière homogène déjà sur l’échelle du temps (du XVe au XXe siècle), politiquement (de la destruction des civilisations préexistantes en Amérique latine à la conservation des élites comme en Indochine), humainement (colonies de peuplement comme en amérique du nord ou Algérie ou présence plus discrète comme en Amérique du sud ou en Inde), etc.
    Le motif religieux aussi n’est pas représentatif. Si toutes les nations colonisatrices européennes étaient chrétiennes, elles n’ont pas toutes christianisé leurs colonies, et les missionnaires chrétiens ont agi que le pays soit ou ne soit pas sous la coupe d’une puissance occidentale. Même si ce prétexte a été évoqué, il ne peut cacher surtout une expression de puissance dans un contexte de concurrence acharnée entre États européens. Ce fut pareil pour les conquêtes arabes, motivées par le prosélytisme islamique, mais surtout expression de la puissance d’une civilisation en plein essor. Par ailleurs, cette conquête a eu également comme motif une oeuvre civilisatrice et des jugements raciaux pour justifier l’esclavage. L’Islam s’est développé aussi par d’autres puissances comme les Ottomans ou les Mogols. 

    Aujourd’hui ramener ce débat entre colonisation et projet d’union de la méditerranée est assez critiquable. L’Europe ne fait plus la pluie et le beau temps en Afrique. L’Afrique joue actuellement merveilleusement et met en concurrence ces états européens, les États-Unis, la Chine et d’autres puissances régionales ou autres. Et c’est tant mieux pour elle. On ne peut pas reprocher aux États européens de trop intervenir et pas assez à la fois.
    Le discours de Sarkozy à Dakar a été une erreur diplomatique, mais une réalité bonne à dire. Les pays africains cherchent leur(s) identité(s), entre attraction et répulsion de l’occident. Ceci fut aussi marquant au Japon lorsque celui-ci mit fin à son isolement, ceci eut lieu aussi en Turquie sous Atatürk, etc. Enfin ceci se passe aussi en France, émerveillée et apeurée par la mondialisation. Une identité se construit continuellement entre apports nouveaux et héritages, une balance sans cesse en mouvement entre lutte des anciens et des modernes. Cette identité africaine n’est pas ce statut d’ancienne colonie que vous voulez lui donner. Et cette identité sera différente de Dakar au Caire, de Casablanca au Cap comme on ne vit pas pareil et on ne pense pas pareil de Paris à Moscou, d’Oslo à La Valette.



  • Iroquois Iroquois 2 juillet 2008 13:59

    Bonjour,
    Petite question. Vous dites "des écoles en difficulté financière" : car moins bien dotées en fonds publics par rapport à d’autres ou par rapport à celles privées ?



  • Iroquois Iroquois 2 juillet 2008 10:52

    Prôner la désobéissance civile, c’est renier la république, donc favoriser la loi de la jungle.
    Il ne faudra pas non plus s’étonner si de ce maelstrom nait réellement une dictature.
    L’insécurité est, il est vrai aussi, subjective ; on peut se sentir ou ne pas se sentir en sécurité, sans que statistiquement la violence ou la délinquance ne soient en hausse. Cependant il ne s’agit pas non plus de la balayer sous prétexte que ce soit les plus pauvres qui la subissent car les riches ont au moins les moyens de s’en prémunir. La sécurité, c’est le premier service public ; qu’il ne soit pas accompli correctement, c’est encore la loi du plus fort qui s’en trouvera conforté donc la négation du civisme et de nos règles de vie en communauté et de l’égalité de chaque citoyen en droit.



  • Iroquois Iroquois 2 juillet 2008 10:35

    Ils ont même mis des caméras chez drucker pour filmer besancenot !
    Ceci dit dans les manifestations, ce ne sont pas les policiers qui sont après les anarcho-machins mais le service d’ordre de la CGT qui n’aime pas les intrus qui ne viennent que pour créer la pagaille, et ils ne font pas dans la dentelle... 



  • Iroquois Iroquois 1er juillet 2008 20:26

    La question des caméras de vidéosurveillance est tout de suite balayée d’un côté comme d’un autre par des réflexes, soit liberal, soit sécuritaire. Je crois qu’on pourrait pourtant répondre de manière plus pragmatique. 
    Les caméras ont une utilité, mais dont ne doit pas non plus attendre des miracles comme la fin de la délinquance. Il ne s’agit pas de lui attribuer des effets positifs qu’elle n’aura pas, comme des effets négatifs. Un maitre nageur pour les paranos est bien pire car il passe son temps à vous mater en maillot de bain et pourtant personne ne s’en plaint (encore).
    Si dans l’article, on dit qu’on ne reconnait pas les voleurs sur une photo c’est que techniquement la caméra est bridée. Dire ainsi qu’elle devient inutile, c’est donner l’argument qu’il faudrait donc qu’elle soit plus puissante pour être efficace. Cependant est-ce bien l’utilité d’une caméra ? Les caméras dans un espace public sont là pour renseigner non pas sur l’identité des individus entrant dans leurs champs (sauf si elles sont placées face à une entrée ce qui est une autre fonction) mais de ce qui s’y passe et donner au controleur le moyen d’y envoyer des personnels d’intervention policiers ou secouristes, selon les cas. 

    Les caméras ne sont pas là pour remplacer l’intervention humaine de toute manière indispensable en tout point, mais c’est un outil. Comme tout outil, il faut lui définir un rôle et l’utiliser à bon escient. 



  • Iroquois Iroquois 1er juillet 2008 02:05

    Je pense qu’il est toujours mieux d’être acteur que spectateur, ensuite il s’agit du rôle que l’on doit endosser et veiller à ne pas terminer simple figurant.
    Hirsch, Amara et Jouyet ne sont pas seulement une caution politique car ce ne sont pas des politiciens mais sont là plutôt en tant que "spécialistes",(de la lutte contre la pauvreté et des inégalités, et de l’europe). C’est une position d’autant plus fragile. 
    Pour Hirsch, il s’agira de s’imposer a contrario de Xavier Emmanuelli, comme Amara de ne pas terminer dans la baignoire d’Azouz Begag. On sait que les personnalités d’ouverture comme de ce qu’on appelle la société civile, sont vite cannibalisées et broyées par le jeu politicien, partisan et vorace, et se retrouvent complètement tributaires de leur pygmalion. Jusque là, Mitterrand et Chirac n’avaient fait peu de cas de ces personnes, les sacrifiant à leur jeu politicien et aux intrigants qui se partagent leurs faveurs. 
    Pour Sarkozy, tout reste à démontrer, dans ce qui n’est pas la grande coalition, que certains avaient regretté de ne pas voir en oeuvre en 2002, mais une position d’équilibriste tout aussi difficile entre politique de droite "décomplexée" et "blairisme" affichés. Avec le quinquennat, la donne politique est totalement différente. Il s’agira d’avoir des résultats rapidement et rend la "gadgétisation" de l’ouverture trop périlleuse, sachant que les cohabitations qui avaient jusque là réussies à ses prédécesseurs ne pourront le sauver.



  • Iroquois Iroquois 29 juin 2008 11:40

    Bonjour Asinus, bonjour le bateleur,

    Dire déjà que c’est un converti, c’est avalisé qu’il ait changé de camp. C’est vrai que j’y ai vu un reproche et l’occasion de flinguer un traître, très certainement encouragé dans cette idée par les commentaires qui ont suivi votre article.
    Je n’ai pas répondu pour défendre le converti, mais que ce ralliement n’est pour moi qu’un choix de circonstance dans une démocratie moderne. Chevènement, qui est ou était proche de lui, avait choisi Ségolène Royal, comme quoi l’écart entre les 2 candidats, et de manière générale entre les 2 principales forces politiques de ce pays n’est plus idéologique. Que les militants de ces 2 camps y voient encore des lignes de fracture énorme, je le comprend, mais de la théorie à la pratique, c’est comme ça. Ces lignes de fracture sont d’ailleurs à l’intérieur de ces camps sur les sujets qui nous concernent actuellement comme la construction européenne, la politique immigratoire, l’écologie, le réformisme, etc.

    A vrai dire que le parti socialiste soit passé des nationalisations massive en 1981 aux privatisations records sous Jospin en si peu de temps, a été pour moi une conversion beaucoup plus nette. Que Laurent Fabius, l’homme de l’euro et ami des patrons soit passé dans le camp des eurosceptiques en compagnie des communistes et des frontistes et aille jusqu’à s’élever aujourd’hui contre la dérive "social-libéral" du PS auquel il a contribué hier, me semble également une conversion plus marquante. Que Jacques Chirac, sur l’Europe, de Cochin à Nice, ait fait le chemin inverse, est du même genre. Alors Asinus, je pense que finalement le vent change beaucoup plus souvent que ça.
    Ceci dit Max Gallo a-t-il vraiment changé de camp ? C’est déjà un multi-récidiviste en étant passé du PC au PS au MDC. Mais peut-être que ce n’est pas changer de camp ici en passant pourtant de l’autoritarisme et de l’anticapitalisme à la démocratie et au réformisme de l’économie de marché. Alors aujourd’hui il aurait franchi la ligne rouge, cependant pour un jacobin-bonapartiste-gaulliste comme on dit de lui, je ne vois pas de parti aujourd’hui mais des personnalités ici ou là, ce qui me semble logique par le romantisme de ses idées. 

    Vous me dites : "Il nous faut absolument réinjecter de la continuité dans ce monde pour ne pas perdre pieds (en même temps que notre bon sens) et être constamment, notre président en est l’image même, oscillant entre deux directions opposées."
    Quelle continuité voulez-vous ? Les résultats d’une politique ne sont-ils pas plus importants que de savoir si c’est une politique de tel ou de tel camp ?



  • Iroquois Iroquois 29 juin 2008 07:58

    Maupassant excellent en effet, 4 soirées en 2007 et peut-être autant en 2008. On appelle cela une mini-série.

    En tout cas, vos réflexions sont certes plus originales, mais peu convaincantes.
    Alors nous payons les télés privés du fait de la répercussion du coût des publicités sur nos produits du quotidien. Donc à l’heure actuelle, dans cette logique, nous payons 2 fois la télé publique...

    Sinon il me semble que :

    1. Les entreprises ne sont pas obligées de faire de la publicité, le consommateur n’est pas obligé d’acheter que les produits vantés dans des publicités.

    2. Si Danone fait de la publicité, c’est parqu’elle a une stratégie de marque. Elle met en avant son image qui serait gage de qualité. Donc dans cette stratégie, elle ne vendra pas de toute manière ses yaourts dans les premiers prix, même sans communication, car psychologiquement prix au rabais donne l’idée au consommateur de qualité au rabais. Le prix n’est pas fixé en fonction du paramètre publicité, mais de son positionnement en terme de gamme.

    3. Pour la grande distribution : les hard discounters font de la publicité mais leurs produits n’augmentent pas de la somme investie, car plus ils vendent, plus ils font de bénéfice, donc ils peuvent garder des prix bas. C’est en cas d’invendus, qu’ils seraient obligés d’augmenter les prix pour combler les pertes, et lorsqu’on vend pas cher, c’est qu’il y a peu de marges donc il faut vendre en quantité.
    Les grandes surfaces, de leur côté, font de la publicité pour mettre la pression sur les industriels, car elles ne mettent en avant que le prix. Ici c’est de l’information commerciale, tu me fais un rabais sur une grosse quantité et je t’écoule ton stock. Donc l’industriel fait un effort sur sa marge à l’unité, mais si ça marche, cette marge est multipliée par un plus grand nombre de produits vendus, donc il y gagne. Faire de la publicité sur un produit qui augmente ou plus cher qu’à côté, c’est suicidaire. Sauf si évidemment, il n’y a pas d’à côté, donc de concurrence.



  • Iroquois Iroquois 29 juin 2008 07:03

    Le monde a évolué aussi, on ne va pas reconstruire une ligne maginot tout seul dans notre coin et attendre une guerre avec les tartares. La dépendance vis-à-vis des USA a été marquante lors de l’éclatement de l’ex-Yougoslavie où sur son propre continent, les pays européens ne pouvaient agir. Donc la dépendance existe aujourd’hui, et la désunion crée cette dépendance.



  • Iroquois Iroquois 28 juin 2008 11:17

    Que les groupes privés aient plusieurs chaines, cela les regardent et pas le contribuable, c’est une différence notable. 
    Ensuite je ne dis pas que tout est mauvais dans la télé publique. Je regarde très peu TF1 et M6, alors que j’aime bien arte, et puis quelques émissions ici ou là sur les autres chaines du public. 
    Je trouve cependant qu’à l’heure de la décentralisation bien passée, que les programmes de France 3 ne répondent pas pleinement à cet enjeu, et que la plupart du temps, cela ressemble plus à une france 2 bis. La vocation de France 2 je ne vois pas par contre. Quel intérêt d’avoir une chaine généraliste qui fait du quantitatif à coups de séries américaines et d’émissions de divertissement, si ce n’est de favoriser TF1 qui a les coudées franches ? Si c’est pour une question d’information, donnons à france info la possibilité comme BFM le fait, d’être aussi à la télé. Si nous croulons sous les séries américaines, qui sont de qualité, c’est parce qu’aux USA, quant NBC sort Friends, telle autre sort les Soprano, etc. Avec une vraie concurrence, nous aurions aussi plus de programmes de fiction, plus d’investissements dans le cinéma français... En France, chacun a son pré carré avec des avantages considérables : tf1 avec la 1re chaine, Canal+ avec le cinéma et les abonnements, c’est un marché complètement faussé. 
    Pour France 4 et 5, j’ai l’impression que ce sont des chaines de rediff’.



  • Iroquois Iroquois 28 juin 2008 07:27

    Je n’ai jamais aimé le style d’écriture de Max Gallo, qu’il fut de gauche, est de droite ou sera du centre.
    Je ne sais pas pourquoi vous êtes de gauche ; certainement pas pour la tolérance, la liberté et le respect des opinions des autres. Vous êtes bêtement sectaire. Sinon vous écrivez bien, c’est agréable à lire.



  • Iroquois Iroquois 28 juin 2008 07:03

    L’humanisme avait placé l’homme au centre de toute chose à une époque où dieu était omniprésent. Après s’être décorsetée de la théocratie, la société est arrivée au firmament du libéralisme en rejetant le communisme et le fascisme, deux autres systèmes qui voulaient assujettir l’individu.
    Seulement jusqu’où, la démocratie, la liberté, l’hédonisme, peuvent aller sans compromettre l’équilibre général des besoins et des aspirations de chacun ? C’est ici en répondant que vous placez le curseur entre l’individualisme, née de l’humanisme, et l’intérêt général qui sous-entend contraintes et limitations de l’individualisme. Ce dilemme nous l’avons par exemple dans la "traque" des chômeurs : jusqu’où la société peut-elle aller avec un chômeur entre son bon vouloir et la contrainte de trouver un emploi ? 



  • Iroquois Iroquois 28 juin 2008 06:13

    J’ai du mal à comprendre le parallèle fait entre Bush et Sarkozy. Le premier n’a fait que renforcer son armée régulière alors que la principale menace en face n’était justement pas une armée régulière et le second réduit les effectifs de son armée, au profit du renseignement notamment.
    Ensuite que Sarkozy obtienne que les troupes françaises puissent être commandées par des officiers français au sein de l’OTAN serait une aliénation de notre force, alors que sous Mitterrand à la 1re guerre du golfe et sous Chirac en Bosnie, que les soldats obéissent à des officiers américains étaient un signe d’indépendance nationale...



  • Iroquois Iroquois 28 juin 2008 05:46

    France télévision est devenue une vraie usine à gaz et je me demande à quoi sert d’avoir autant de chaines, sinon pour le pouvoir de caser des amis ici ou là. De ce côté là, pouvoir et syndicats sont sur la même ligne à vouloir garder des médias inutiles et entretenir des gens, en passant à côté de concepts novateurs où il y avait de la demande comme une chaine internationale, documentaire ou toute info. Même France3 qui a normalement une vraie mission de chaine ombrelle pour des antennes régionales va rapidement plier à mesure que se développe une offre concurrente privée. 
    On a bricolé des trucs 10 ans après les autres avec des bouts de ficelle, personne n’est satisfait mais personne ne veut y toucher parce qu’il y a tous ces gens dans ces placards.