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Les commentaires de Cristophe



  • Cristophe Cristophe 26 septembre 2014 16:24

    Votre argumentation est ridicule. Il s’agit d’une fraude à l’adoption, et en aucun d’une GPA. Ceci est visiblement un sujet pour lequel vous n’avez aucune compétence.

    En effet, la moindre personne qui se renseigne un peu est obligée d’évoquer la jurisprudence de la CEDH qui vient de condamner la France pour ne pas avoir reconnu l’état civil d’enfants nés par GPA et de les avoir en conséquence discriminé.

    Renseignez vous donc un peu avant de raconter n’importe quoi. Et si vous pouviez prendre un petit médicament pour désenfler vos chevilles, n’hésitez pas.



  • Cristophe Cristophe 8 décembre 2011 23:16

    Vous dites :
    "La vérité, c’est que ceux qui défendent la prostitution défendent d’abord leurs pulsions et leur assouvissement sexuel, avant tout, et qu’ils se cachent derrière leur petit doigt - j’ai pas dit autre chose mais j’aurais pu-. Si demain, oui, leur fille ou leur femme décidait de devenir pute, ils se poseraient alors là les BONNES questions."

    Voilà une démonstration de paternalisme moralisateur. Qui illustre au plus haut point l’intrusion sur la vie sexuelle d’adultes responsables par des ayants familiaux en abus de puissance paternelle. Cela a plus à voir avec l’inceste où la pédophilie (ce qui nous renvoie au catholicisme débordant bien connu pour sa propension à abuser des enfants dans un rapport hiérarchique) qu’à l’humanisme ou la bonté d’âme que l’auteur essaye de nous vendre.



  • Cristophe Cristophe 8 décembre 2011 23:10

    Vous dites :
    "Elisabeth badinter avait dit à ce sujet que l’état n’avait pas à intervenir à partir du moment où deux adultes étaient consentants, quant à la commercialisation du corps d’une prostituée. J’ajoute au passage qu’elle est pour les mères porteuses rémunérées."

    C’est un lamentable mensonge, qui de plus est hors sujet. Pour rappel, Elisabeth Badinter défend le libre choix pour une femme de décider de porter l’enfant d’autrui dans un cadre altruiste. Ceci n’a rien à voir avec une prestation rémunérée comme vous l’indiquez faussement.

    Ceci éclaire votre manque pitoyable d’arguments pour défendre une position moraliste.



  • Cristophe Cristophe 6 juin 2011 21:57

    Je partage votre avis, Droitissimo.
    La solution que vous proposez est assez comparable à ce qui existe actuellement pour le don d’embryons en France. Pratique où personne ne vient agiter les principes soit disant indépassables de l’indisponibilité du corps humain et de l’état des personnes !



  • Cristophe Cristophe 6 juin 2011 21:53

    Les femmes qui font appel à la GPA n’ont pas d’uterus fonctionnel depuis leur naissance, ou l’ont perdu suite à un cancer ou à une hémorragie. Cela n’a rien à voir avec l’âge ou la convenance.

    Je trouve indécent de faire la leçon aux autres comme vous le faites quand vous n’y connaissez visiblement rien et que vous n’êtes pas concerné.



  • Cristophe Cristophe 6 juin 2011 21:49

    Pouvez-vous nous indiquer vos sources de première main qui viendraient confirmer vos allégations ?

    Car toutes les études faites par des anthropologues ou des sociologues dans les pays qui encadrent la GPA infirment l’idée que les femmes qui portent l’enfant d’autrui sont pauvres et vénales. Lisez Helena Ragone, Susan Golombok, Olga van den Akker ou Elly Teman et vous découvrirez une toute autre réalité. L’altruisme existe sur terre, contrairement à ce que vous affirmez.

    D’autre part, l’infertilité ne touche pas que les riches, mais également les pauvres. Alors je ne vois vraiment pas le rapport avec la lutte des classes !



  • Cristophe Cristophe 6 juin 2011 21:42

    D’où tenez-vous cette information bizarre ? Les deux associations de couples infertiles qui traitent de la GPA, Maia et C.L.A.R.A. proposent depuis longtemps un cadre législatif très précis et basé sur l’altruisme.

    Vous pouvez consulter leurs propositions faites au cours de nombreuses auditions par les institutions :

    http://claradoc.gpa.free.fr/index.php?page=colloque



  • Cristophe Cristophe 6 juin 2011 21:29

    Madame Mandelbaum est une opposante acharnée aux mères porteuses qui n’hésite pas à falsifier les chiffres pour argumenter a posteriori ses convictions personnelles. L’étude qu’elle cite d’une manière orientée date d’une vingtaine d’années quand on en était au début de la gestation pour autrui. Il y a une très bonne analyse de la façon dont J. Mandelbaum instrumentalise les études à grands coups de contre-vérités dans ce livre :

    http://www.nonfiction.fr/article-4243-p1-gestation_pour_autrui__la_possibilite_du_debat.htm

    D’autre part, rien n’empêche de spécifier dans la loi de le limiter le transfert à un seul embryon pour réduire les risques à un niveau marginal.

    Au final, il faut rappeler que dans les pays où la GPA est encadrée, les femmes qui sont volontaires pour porter l’enfant d’autrui sont longuement informées des risques encourus, exactement comme en France pour le don d’organes entre personnes vivantes. Elles agissent donc en connaissance de cause lorsqu’elles font ce choix. D’ailleurs, a-t-on interdit en France le don de rein ou de foie au motif des risques encourus alors qu’ils sont beaucoup plus élevés que pour la grossesse ?

    Dernier point, la France est le deuxième pays au monde pour l’importation d’enfants adoptables, et notre pays se fait souvent critiquer par l’ONU pour ne pas respecter la convention internationale sur l’adoption. Donc il est totalement faux de dire que le problème provient de la difficulté des démarches alors que c’est le nombre d’enfants adoptables qui est le problème. Vouloir assouplir les règles de l’adoption ne fera qu’augmenter les dérives qui existent déjà et sont loin d’être marginales.



  • Cristophe Cristophe 23 décembre 2010 10:04

    Archi-faux : tous les sondages (5) depuis 2007 montrent que les Français sont majoritairement favorables à la légalisation de la GPA !



  • Cristophe Cristophe 23 décembre 2010 10:02

    C’est assez drôle de vous lire, sauf que cela fait 25 ans que l’on peut lire ce genre de fariboles en attendant toujours qu’un élément factuel viennent les étayer. Je ne peux donc résister à vous demander un élément qui prouverait que ce que vous appelez contrat (les lois parlent d’agrément ou d’arrangement) puissent servir de base à obtenir d’une personne contre son gré une action ou une pénalité pour ne pas avoir respecté une déclaration d’intention.

    J’attends toujours qu’on me montre le jugement qui condamnerait une mère porteuse pour avoir utilisé des solvants pendant la grossesse ou qui lui ordonnerait de bouffer bio ou de ne pas fumer avec présence d’un policier pour vérifier bien sûr. cela me fait assez rire qu’il y ait des gens assez crédules pour croire ce genre de sornettes.

    A l’inverse, il y a beaucoup d’études anthropologiques et sociologiques sur la GPA qui nous en apprennent pas mal, notamment avant tout que cela se passe bien si on respecte quelques règles de base. Ce document les liste et en fait la synthèse :

    Revisiting The Handmaid’s Tale : Feminist Theory Meets Empirical Research on Surrogate Mothers (Professor Karen Busby, Faculty of Law, University of Manitoba, Canada, Delaney Vun, 7 décembre 2009)



  • Cristophe Cristophe 23 décembre 2010 09:39

    Je pense que votre problème est que vous ignorez complètement le sujet et que vous fantasmez à fond dessus. Dans toutes les lois de GPA, le régime légal est un don avec une compensation plus ou moins large des frais. Légalement, un don est un service sans obligation de résultat. La personne qui fait le don peut changer d’avis à tout moment et ne plus participer au don. Une fois le don, elle ne peut être tenue responsable des conséquences de son don. On ne peut poursuivre une donneuse d’ovocytes parce que le gamin qui en résulte travaille à l’école ou un donneur de sang parce qu’il aurait la varicelle. Il suffit de lire la proposition de loi des sénateurs sur la GPA pour sortir de vos fantasmes catastrophistes :

    http://www.senat.fr/leg/ppl09-234.html

    Surtout, vous oubliez le principal. La GPA fait naître des milliers d’enfants pour leur bonheur, celui de leur parents et des femmes qui les ont aidés.



  • Cristophe Cristophe 23 décembre 2010 09:35

    Il y a une très bonne analyse sur les postures et impostures de ceux qui parlent de technologies de la reproduction :

    La gestation pour autrui : l’improbable débat (S. et D. Mennesson, Editions Michalon)

    http://www.michalon.fr/La-gestation-pour-autrui.html

    D’autant plus que les propos que vous citez sont basés sur une époque où l’Assistance Médicale à la Procréation n’était pas encore pratiqué, ce qui en dit long sur leur rapport avec la réalité !



  • Cristophe Cristophe 23 décembre 2010 09:29

    Je pense que votre problème est que vous ignorez complètement le sujet et que vous fantasmez à fond dessus. Dans toutes les lois de GPA, le régime légal est un don avec une compensation plus ou moins large des frais. Légalement, un don est un service sans obligation de résultat. La personne qui fait le don peut changer d’avis à tout moment et ne plus participer au don. Une fois le don, elle ne peut être tenue responsable des conséquences de son don. On ne peut poursuivre une donneuse d’ovocytes parce que le gamin qui en résulte travaille à l’école ou un donneur de sang parce qu’il aurait la varicelle. Il suffit de lire la proposition de loi des sénateurs sur la GPA pour sortir de vos fantasmes catastrophistes :

    http://www.senat.fr/leg/ppl09-234.html

    Surtout, vous oubliez le principal. La GPA fait naître des milliers d’enfants pour leur bonheur, celui de leur parents et des femmes qui les ont aidés.



  • Cristophe Cristophe 23 décembre 2010 09:18

    Une anomalie ? Le foetus était atteint de trisomie 21 ! La plupart des parents en France qui découvrent que leur enfant est trisomique l’abandonnent à la naissance. Ceux qui ont détecté la trisomie pendant la grossesse se tournent vers l’avortement. En quoi la gestation pour autrui changerait quelque chose sur ce point ? D’autant plus que vous êtes mal renseigné, cette histoire s’est déroulé dans un cadre altruiste, les échanges d’argent au-delà du remboursement des frais étant interdits au Canada.



  • Cristophe Cristophe 23 décembre 2010 09:10

    Cet article n’est pas seulement médiocre, il tente laborieusement de cacher son manque de contenu par une stigmatisation des personnes qui argument en faveur de la GPA.

    Exemple de bouillie intellectuelle :

    * « des paradis procréatifs dérégulés ». C’est un oxymore. Personne en France ne défend l’idée du GPA sans cadre légal et éthique. L’absence de règles n’est pas un paradis, c’est évident.

    * "Sur la base d’une étude concrète de la réalité des mères porteuses dans le monde, Ils concluent “qu’il n’y a pas d’entre-deux possible. L’idée d’un encadrement de la pratique par sa légalisation est une chimère”. Très drôle ! La note de Frydman n’est qu’une copie laborieuse d’une thèse d’un étudiant américain qu’il cite à tour de bras sous des appellations diverses. Elle renvoie à un seul document : un rapport parlementaire US de 1988, soit justement avant la mise en place de cadre juridique autour de la GPA !!! De plus, les études sociologiques sur les mères porteuses et les conclusions du rapport disent exactement le contraire de ce que prétend Frydman ! C’est vraiment un imposteur qui en est réduit à falsifier la réalité pour justifier ses fariboles apocalyptiques ! Il serait temps que ces personnes dépassent la ligne Maginot pour aller voir ce qui se passe dans les pays qui ont mis en place un cadre légal et éthique.



  • Cristophe Cristophe 25 février 2010 15:55

    Je suis bien d’accord avec vous sur le sujet des enfants dits « médicaments » : il n’est pas question qu’ils donnent un organe. D’ailleurs la loi l’interdit selon le principe du consenteemnt libre et éclairé. Là où cela devient plus compliqué, c’est lors que le don porte sur de la moëlle épinière ou sur des tissus. Ce sont des produits certes renouvelables, mais il ne faut pas non-plus oublier le risque médical lors du prélèvement. Et quand l’enfant est né suite à une sélection des embryons pour avoir un profil compatible du receveur, on entre dans une problématique lourde : le bien-être voir la survie d’enfant d’un côté, et un risque de plomber la vie d’un enfant qui se demandera peut-être s’il a été autant désiré que ses frères ou soeurs. C’est pour celà que j’ai été étonné que l’on autorise ces pratiques sans débat ni recul alors que l’on interdit des pratiques où on a plein de recul qui montre que cela se passe bien si on respecte certaines règles. Un poids deux mesures.



  • Cristophe Cristophe 24 février 2010 16:24

    L’article est intéressant sur le fait qu’il pointe qu’il n’est pas éthique que des milliers de personnes meurent chaque année en attente de dons. Mais une ouverture complète au marché est un extrême qui au delà des problèmes éthiques ne solutionnerat pas du tout le problème. Il existe de nombreuses études sur les modèles économiques du don. Une des plus intéressantes est selon moi :


    The effects of compensation on the supply of surrogate Mothers (Charlène Peabody Zyl)

    http://claradoc.gpa.free.fr/doc/39.pdf

    Le premier impact d’un marché sans aucune régulation va faire que ceux qui ont les moyens vont surrenchérir sur les offres d’achat pour ne pas attendre trop longtemps un organe. Donc les coûts vont s’envoler et de fait l’accès aux organes sera encore plus difficile pour la majorité des patients. Il deviendra beaucoup plus intéressant pour tous les intermédiaires de gérer la pénurie pour avoir des prix unitaires élevés que de jouer sur la quantité. Cette voie n’est pas donc la solution.

    Le deuxième impact d’un marché sans aucune régulation est que des personnes qui n’auraient pas voulu faire de don au départ mais le font pour des motivations purement économique seront prêtes à mentir sur des éventuels problèmes de santé personnels. Ceci entraînera donc des risques pour eux-mêmes, mais aussi pour le receveur. Au final, le rapport bénéfice/risque est discutable.

    Le troisième impact concerne la démarche du donneur altruiste. S’il n’existe aucune incentive même dans le remboursement des frais, cela freinera nombre de donneurs qui ne voudront pas ou ne pourront pas payer de leur poche. Ensuite, si on prévoit une compensation des frais raisonnable, cette partie des donneurs supplémentaires se mettra à donner et donc le nombre de donneurs va croître. Si l’on continue d’augmenter la compensation financière, on atteint rapidement un point d’équilibre où le nombre de donneurs attirés par la compensation financière augmente peu, mais où par contre le nombre de donneurs altruistes qui deviennent réticents à ce que leur don soit perçu comme une démarche financière augmente jusqu’au point où ils ne souhaitent plus donner. Si on continue d’augmenter la compensation financière, le nombre de donneurs diminue fortement et le deuxième impact que j’ai cité intervient.

    En conclusion, un marché libre ne fonctionne pas du tout et il est très important de réguler les compensations économiques à un niveau suffisamment faible pour ne pas décourager les donneurs altruistes et d’un point de vue éthique rester dans le consentement libre et éclairé.

    J’ajoute que la mention dans l’article de la comparaison avec la compensation des femmes qui « loueraient leur ventre » est fausse et insultante. Ces femmes ne louent pas leur ventre mais sont dans une démarche de don de leur personne (et pas seulement de leur ventre). C’est pourquoi j’ai choisi le document cité plus haut dans mon commentaire. Aux rares exceptions des pays qui n’ont aucune régulation dans le domaine comme l’Inde (pays connu aussi pour ses trafics d’organes...), tous les pays qui ont régulé la pratique de la gestation pour autrui constatent que les compensations restent très inférieures à la rénumération minimum du pays, et qu’elles ne sont pas au coeur des motivations de ces femmes. Une expliquation rationnelle est qu’il y a plus de donneuses de gestation que de couples infertiles, ce qui fait que ces derniers ne prendront pas le risque de faire un parcours de gestation pour autrui avec une personne dont le consentement ne serait pas libre ou éclairé. De même, ces femmes préfèrent se retrouver dans une relation d’altruisme qui entraîne de facto chez le couple receveur une obligation morale de gratitude et de respect, plutôt que d’être dans une relation de dépendance financière qui suppimerait les obligations morales du receveur.

    En conclusion, c’est une utopie dangereuse de penser qu’il faille supprimer toute régulation pour solutionner le problème du don. Au contraire, il faut une régulation pointue qui s’assure du consentement libre et éclairé des donneurs tout en mettant en place une politique de défrayement contenue.



  • Cristophe Cristophe 16 janvier 2010 13:51

    J’ai une grande admiration pour l’œuvre d’Antoinette Fouque. Non seulement elle fait une analyse très pertinente de la place de la femme de la société, mais elle propose des pistes d’actions progressistes là où certaines féministes s’embourbent dans la dénonciation stérile.

    J’ai lu son magnifique essai « Les enjeux de la gestation pour autrui » publié dans la revue « le Débat » et cela m’a amené à signer l’Appel pour la légalisation de la gestation pour autrui dans un cadre altruiste lancé par l’association CLARA (http://claradoc.gpa.free.fr) dont Antoinette Fouque est une co-auteure.

    Au début du XXIième siècle, plus que jamais nous avons besoin d’un féminisme en mouvement.



  • Cristophe Cristophe 11 octobre 2009 20:05

    Monsieur l’intégriste de service, vous avez oublié vos gouttes d’eau bénite pour déverser un pareil fiel ? C’est vrai que la pédophilie se pratique beaucoup plus facilement et confortablement dans l’église et qu’il est injuste que certains pays pratiquent une concurrence déloyale.

    Plus sérieusement, je préfèrerais 100 fois être l’enfant adoptif de deux « pédérastes » comme vous dites ou avoir été porté par une femme altruiste (un mot que vous ignorez) qui serait venue en aide à une femme infertile, que d’être élevé par un sinistre obscurantiste de votre espèce.

    PS : le gouvernement, dit autrement l’exécutif, ne vote ni n’amende les lois. La démocratie et vous ça fait vraiment deux.



  • Cristophe Cristophe 18 août 2009 17:29

    Ce qui toujours drôle avec les intégristes, c’est qu’ils sont perpétuellement dans la dénonciation, ce qui me semble exactement le contraire de la parole de Jésus-Christ. Dans cette logique, il fallait bien-sûr exclure Nadine Morano du terme de catholique, dans un réflexe pavlovien de chasse à l’hérétique.
    Passons sur le fait que le billet dégouline de sexisme nauséabond et que l’on n’y voit pas la moindre valeur ajoutée.
    Rions encore avec la détermination des « valeurs » (diktats serait plus juste) catholiques : peut-on trouver une seule parole où le Christ condamne l’avortement ou les mères porteuses ? Que nenni ! Pour les autorités catholiques, la question n’a pas été si binaire que l’on voudrait nous le faire croire. Saint Augustin pensait que l’âme est unie au corps à la première respiration et Saint Thomas d’Aquin lui déclarait l’âme est unie au corps à la moitié de la grossesse. Cette position autorisant l’avortement dans les premiers mois de la grossesse fût confirmée par le concile de Trente et par la doctrine des Papes Pie II, III, IV et V. Chez les conservateurs, la mémoire est sélective.
    C’est presque aussi drôle que de trouver Sarkozy et l’UMP pas assez conservateurs. C’est sûr, Pétain est mieux sur ce critère. Sûrement la raison qui en fait le maître à penser de phiconvers.