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Les commentaires de passifou



  • lib 22 juillet 2008 11:41

    L’émotion se comprend. Mais le problème, ce n’est pas tant la réforme des institutions, mais la voie ouverte à ce qui va suivre.

    Le grand thème fumigène du pouvoir et de son action, c’est la réforme, nécessaire et vitale, dont personne ne voudrait, pour le bien du pays.

    A partir de là, toute cotestation est un refus de voir la réalité si nécessaire, et si vitale, en face.
    Argument de communication imparable.
     Surtout si personne ne peut en placer une.
    Puisque l’équilibre médiatique est dans un état de décomposition jamais vu. Donc , on ne voit pas tous ceux qui demandent pourquoi, quand tout doit être sacrifié, il n’est pas question de sacrifier les bénéfices les plus somptuaires, et encore moins les privilèges qui y conduisent.

    Surtout, les soi-disant réformes ne sont pas des réformes, mais de vraies révolutions qui modifient totalement les domaines où elles s’inscrivent. elles changent fondamentalement la donne, mais dans l’équilibre retrouvé, mais dans l’inscription du déséquilibre en faveur de ceux qui ont tout, sans laisser aucune chance de promotion sociale à ceux qui n’ont rien.

    Comme le disait le chef de l’UMP, et de toutes les forces de l’argent de ce pays, la france a changé.
    Un bref rappel.
    On a chamboulé le système de gouvernement, par le jeu des officines et des conseillers, puis par le court-circuitage du conseil des ministres.
     On a intronisé, de fait, le président des français, en chef de parti d’un groupe très marqué dans ses choix politiques, résolument réactionnaires.
    On a bousculé et révolutionné les tribunaux, les hôpitaux, l’armée, l’emploi, la protection sociale, la représentativité des syndicats.
    On vient de chambouler la loi fondamentale.
     On pratique au grand jour la politique de la pression, et du marchandage. On méprise, et on écrase l’opposition. On tient et on met au pas les médias...

    Voilà un pouvoir qui fait ce qu’il veut. et sans y mettre les formes. On a toujours connu le népotisme et la protection, mais à ce niveau, l’année bat des records.

    Le programme qui suit vaut toujours le coup. Pas besoin d’être devin pour l’ imaginer, ce pouvoir change ce qui le gêne, fondé sur un intérêt immédiat et personnel, et sans se préoccuper ni des conséquences à long terme, ni des dégâts visibles.
    En principe, les régions vont bientôt être mise en accusation, et asphyxiées financièrement, le plus possible. Bien sûr, sauf une, elle sont toutes dans l’opposition.

    Il va falloir se tailler un costume électoral sur mesure.
    Et oui, parce que vu le niveau de l’opinion, et l’avenir de la plus grande partie de la population, on va manquer d’électeurs.
    La population, de pauvre va passer à miséreuse, de modeste à pauvre, de moyenne à modeste. Puis on verra les gens aisés devenir moyens et enfin les très riches à encore plus riches.

    Il faut bien qu’il y ait un gagnant.

    Mais forcément, pour les voix, et même avec les médias, ce sera dur. Sauf si l’on sait manoeuvrer. Une bonne réforme administrative, qui va nous supprimer ces départements d’un autre âge, et, accessoirement, permettre de se placer idéalement.

    Oui, le pouvoir UMP a raison, la France a changé.

    Oui, mais pas seulement où il le pense.

    C’est que, quand il n’y a plus d’espoir, il n’y a plus grand chose.

    A perdre.

    A force de jeter ceux qui rament et qui écopent par dessus bord, attention à ce qu’on ne voit pas couler le bateau.







  • lib 19 juillet 2008 22:58

    Bravo, excellent article.

    Je ne pense pas qu’on puisse continuer longtemps avec les clowns au pouvoir. Menteurs, voleurs, et profitant de leur position de force. Ils se permettent tout. espérons que la paix sociale pourra retrouver ses marques assez vite. objectivement, il y a des riches, et c’est très bien, il y a des pauvres, et il faudrait faire qualue chose, et il y a des gens qui jouent un jeu nauséabond et dangereux en montant les uns contre les autres par les abus sans cesse répétés. Le cynisme le dispute à la muflerie. a ce niveau, on n’est plus dansla provocation, on est en plein dans le n’importe quoi. rien, pas une once de grandeur, de réserve, d’honneur.

    Que faire ?



  • lib 13 juillet 2008 16:29

    Votre article est bien tourné, il suit la ligne habituelle de démonstration de l’ineptie des décisions, et du désastre de leur résultat, mais, comme la plupart des analyses qui remettent en cause l’affaire sarkozy, il noie le poisson.

    Le problème principal que nous avons est d’abord éthique. On dit n’importe quoi de tous bords en toute bonne conscience. On pense, définitivement, de tus bords, que la fin justifie les moyens. 

    C’est d’ailleurs l’origine du fameux résultat de sarko, élu à 53 %, par une majorité qui savait la folie du bonhomme, mais qui pensait que d’un cyclone, on verrait sortir des allées bien ratissées, avec des espaces fleuris et ordonnés. Le tout sans blessés, du moins dans la famille.

    L’éthique malmenée s’accompagne donc de l’ignorance la plus crasse.

    Enfin, pour finir, tout le monde se fait secouer, ou voit se faire secouer les autres, et personne sauf très localisé, ne se met en route pour agir contre le rouleau compresseur.

    Cela relève de la simple lâcheté.

    Donc, peu de force morale, peu de savoir, et pas de courage.

    Nous sommes donc mûrs pour l’esclavage.

    Alors, bien sûr, tous les constats sont là, nous nous faisons enchaîner, nous nous faisons spolier, nous perdons nos droits, on ne nous respecte pas, ni notre vote, ni nos droits chèrement acquis par notre signature, au bas du contrat social, celui qui nous lie culturellement et sociologiquement à ce qui est une réalité : le monde de l’homme civilisé de l’europe du troisième millénaire.

    Mais voilà, qu’il vienne un sauvage, avec les règles de l’ancien régime, c’est à dire pas de régles qui régissent le haut vers le bas, et les privilèges à se partager pour la crème, et nous voilà dispersés comme une bande de moineaux, qui regardent de loin se manger le gateau, et qui n’ont même plus de miettes.

    Sarkozy, objectivement, et sa bande de pirates ont pris d’assaut le galion chargé d’or.

    Et si on les laisse faire, on va se retrouver tous galériens, à ramer, pendant qu’ils nous regarderont de haut, à faire marcher nos fils à la bataille, et faire danser, nues, nos filles, dans leurs saletés d’émission de télé réalité.

    Et leur féroces soldats sont les notres.

    Cela va très mal fnir, si l’on attend plus longtemps pour se bouger pour de bon...



  • lib 13 juillet 2008 12:55

    Merci de votre attention et de votre indulgence. Votre article va bien au-delà des analyses sommaires et habituelles, et souvent épidermiques dont j’ai pris la malheureuse habitude.

    L’intelligence devient si rare. Vous méritez des réponses, mais il va falloir les ciseler. Et, plus, en avoir la capacité. Je ne pense pas pouvoir vous suivre facilement. Mais, bravo pour cette analyse qui ouvre à une véritable découverte du tout autant véritable monde.



  • lib 13 juillet 2008 10:24

    Votre article mélange les genres. Et finalement, son propos, qui est de questionner pour ouvrir à la découverte de quelques unes de nos aliénations se dilue dans le manque de corps, et n’est plus édifiant.

    Sarko s’inscrit bien dans une dynamique historique et dans l’évolution de la civilisation qu’on connaît.

    Pour ce qui est de l’ilusion du pouvoir, on ne la mesure pas à celle de l’exercice du pouvoir, mais plutôt à l’effet sur ceux qui en sont les partenaires.
    Ainsi si bush n’est pas le patron qu’il croit, on le voit en pointe d’un mouvement désastreux pour des millions d’individus, et il est bien l’emblême de ceux qui le conduisent.

    Sarko, c’est le même combat.
    Votre approche, par exemple, qui voit une intimité sarkozienne violée et volée à travers les quelques minutes de off, est très étrange.
    Moi, je n’ai vu que la réalité du personnage, fausse humilité du verre d’eau, tutoiement incroyable des journalistes, réaction raz moket face à ce qui pourrait n’être qu’un manque d’attention, violence habituelle de l’évocation du placard, donc de la censure et de la pression comme un jeu normal de l’exercice du métier dans les médias. Enfin, la cerise sur le gateau, la détermination des sujets, dont celui de Carcassonne où il faut faire passer une image. En bref l’intox habituelle.
     
    Je passe sur le clash et lesmenaces à FR3 pendant la campagne présidentielle, sur le programme réservé la chaîne dans les cartons sarkozien qui ne se cache pas d’en finir avec des médias indépendants, et de proximité.
    Pour Carcassonne, i fallait toute la désinformation et la pression habituelle pour faire croire à la version officielle de la démission du Gal CUCHE. Rappelons nous qu’on n’a jamais vu un président de la sncf démissionner après un accident de train. Cuche l’a fait parce que le roi des riches l’a insulté à travers l’ensemble de l’armée qu’il commandait et pas du tout pour sa responsabilité directe. Surtout que l’homme est un grand soldat..

    Vous ne notez pas l’origine du glissement de cette grand messe répétée assidument sur l’instrumentalisation des personages publics.
    Cette nécessité d’occuper les pensées par l’espace médiatique, et de diriger ces même pensées, donc de détourner les énergies vers les sujets désamorcés plutôt que de laisser naturellement aller à ce qui est essentiel n’est pas nouvelle.

    En fait, la publicité, la communication, ce n’est que la bonne vielille propogande, aujourd’hui appelée pour ce qui regarde la société ’information. Mais l’information libère par la connaissance, et là on entretient l’unilatéral, quand ce n’est pas le mensonge, et la déformation manipulée.

    Toute la communication sur Mme Royal est édifiante. On n’a jamais vu une entreprise de dénigrement et de destruction de l’image d’une telle ampleur. Et elle est toujours là, c’est pour dire combien le malaise est profond dans la société que les gens continuent d’écouter et de proposer malgré les rouleaux compresseurs et les pressions.

    Qu’est-ce qui est communiqué, voilà la question ?

    La mainmise sur les médias est le garant de la liberté de faire n’importe quoi. Repoussant l’échéance de la responsabilité jusqu’à ce que cela devienne impossible à supporter.

    Cela marche bien dans les dictatures, pourquoi ne pas s’en inspirer ? Cela se fait. Et se renforce.

    D’ailleurs la mise en question d’internet par le pouvoir, un espace de liberté, est inscrite dans la droite ligne de maîtriser toute espace d’information, ou de contact qui échappe à la manipulation trop facilement.

    Pour ce qui est de la nécessité d’un sarkozy, ce n’est pas difficile.
     
    Nous sommes à la croisée des chemins, et à la veille d’un des plus grands bouleversements de l’histoire. La donne économique, à cause de l’énergie, va changer fondamentalement.
    Pour des questions d’équilibre des balances démographiques, les grandes populations des pays émergents qui ont leurs propres élites vont faire basculer l’équilibre des pouvoirs.

    Pour ceux qui dominent le monde actuellement, il faut négocier le virage.
    Ils ont commencé avec les délocalisations, mais ce n’est pas suffisant.
    Il faut absolument que les idées démocratiques qui garantissent la possibilité d’évolution de la classe dirigeante, et de son changement, soient noyées sous la nécessité économique, celle de se plier à ceux qui ont tout en main.

    Pour cela il faut tuer le politique.

    D’où la situaton de l’europe. c’est le principe de l’irréalité, et pas de celui dela réalité qui s’y joue.
    Le pouvoir économique, en démocratie, c’est peu de gens, le pouvoir politique, c’est beaucoup.
    On fait supporter par tous les exigences de peu. Et la propagande et la désinformation sont acharnées.

    C’est pareil au niveau mondial. 
    A moment donné le fondement de ce qui fait l’humanité, le goût de vivre et de laisser vivre, se retrouve annihilé par cette guerre incroyable que certains pratiquent assidument, tout en niant la pratiquer.
    On nous dit sans cesse qu’il faut se plier. Alors que ceux là même qui l’exigent ne le font jamais.

    Sarkozy fait partie de cette dernière classe de dirigeant qui est bien adaptée à la situation.
    Il nous conduit tranquillement au désastre.
    Parce que la logique de ces gens là n’est pas la paix, mais l’affrontement, et l’écrasement de l’adversaire qui est d’abord un ennemi.

    En gros, on pourrait dire que nous sommes en face d’un conservatisme, d’une restauration des principes d’ancien régime basé sur l’inégalité, le droit du plus fort, parce que du plus riche, et l’affrontement millénaire entre les exploiteurs, et les exploités.

    Rien de nouveau sous le soleil. La technologie facilite semble-t-il le travail aux premiers, mais du fait de son extension, il se pourrait qu’elle aide bien à résister.

    Dans tous les cas, l’affrontement va finir mal.



  • lib 12 juillet 2008 09:22

    Un seul mot, antenne relai : MERCI.

    Merci pour ce travail, pour ces infos, pour ce lien, merci de montrer combien ce pouvoir qui veut maintenant faire taire l’internet a raison de s’inquiéter du dernier espace de liberté qui reste dans la communication.
     
    L’internet est le point d’accroche de ce qui reste de la parole libre, et qu’il va nous falloir défendre jusqu’à ce que les illégitimes soient repoussés, défaits, ensuite peut-être jugés, pour l’ensemble des spoliations liées à leur appétit de l’argent, dont on découvrira un jour l’importance, et qui fait tant de mal à l’ensemble de la communauté nationale aujourd’hui.



  • lib 11 juillet 2008 11:05

    D’abord merci pour ces trois derniers commentaires, des réponses évidentes, sauf pour ceux qui pratiquent la mauvaise foi, ou l’aveuglement partisan.

    Ségolène Royal est un des rares adversaires de sarkopremier qui ait un peu de poids actuellement.
    Le PS devrait s’en souvenir. Contre tout le monde, pseudos-alliés et ennemis déclarés, avec toute la journalistique contre elle, son score électoral a été plus qu’honorable.

    Ce qui devrait nous poser des questions, c’est le niveau des attaques.

    Raz-moket. Jamais sur le fond, au niveau des programmes ou des idées.
    C’est l’insulter, bien sûr, que de cantonner le débat à la caricature de ses capacités personnelles, de son caractère, de sa qualité de femme, de mère, et d’ex-compagne. D’ailleurs à ce sujet, le compagnon n’est jamais que le premier secrétaire du plus grand parti d’opposition, et de gouvernement ( et quel gouvernement !) français.
    Excusez du peu.

    Combien c’est nier tous ceux qu’elle représente.
    Et ils sont nombreux, très qualifiés, et pas du tout idiots. Ces gens là se retrouvent rayés d’un trait de plume qui se voudrait d’humour, et qui n’est que malsain, servile et lâche.
    Seulement voilà, tout a une fin, y compris les camouflages.
    Aujourd’hui, on a pratiquement compris partout le rôle des médias dans le pouvoir en place : voir ce blog JDD qui n’est pas un organe gauchiste par exemple http://utica.lejdd.fr/2008/07/10/25-segolene-royal-le-parti-socialiste-et-l-empire-mediatique-ump?ri_value=5&ri_id=25
    Je cite, à propos des cambriolages :
    "Aujourd’hui, il y a un bon exemple, facilement vérifiable de la coordination médiatique UMP à saboter Ségolène Royal : cinq médias titraient sur exactement le même thème, dérivé de l’actualité et avec les mêmes arguments : l’analyse de la stratégie de Ségolène Royal, dans le but évident de la neutraliser. On lit, et c’est facile à vérifier, exactement le même thème simultanément sur le Figaro, l’Express, Libération, le Parisien et 20minutes.fr. Comme il ne s’agit pas d’un événement du fil d’actualité, mais bien d’une analyse ciblée de l’actualité, ce ne peut pas être l’effet du hasard. Il y a donc très probablement eu directives et une concertation.

    L’emprise du clan Sarkozy sur les médias est inadmissible. Il est inadmissible de manipuler ainsi l’opinion publique et de fausser le fonctionnement de la démocratie au profit de la volonté de financiers, gros actionnaires de nombreux médias français qui gravitent dans l’entourage de Sarkozy. Inadmissible, que tant de membres de l’UMP et de proches de Sarkozy aient été installés à des postes-clés de médias, notamment à des directions et des rédactions."

    Et on ne parle ici que des journaux papier. Le pire, c’est la télé. L’entrepeirse de démolition en devient si manifeste qu’on ne sait plus comment faire pour suivre le reste des infos, sans se poser la question, si tout est tant manipulé, comment arriver à croire quoi que ce soit du reste ? TF1, I Télé, LCI, et cconsoeurs, A2, même si FR3 semble se calmer...
    Pourtant la presse écrite s’est bien fait déglinguer, juste après les élections, et tout au long de l’année qui a suivi. De même, les remerciements sont évidents de la part du pouvoir pour des journalistes si serviles pendant la campagne.
    Enfin, il y en a qui n’ont pas encore compris que leur métier est impossible sans démocratie.

    Nous voilà donc pris entre deux feux. Le premier du pouvoir.
    Il prend tous les droits, n’assume aucun devoir, ne tient aucune promesse, et s’aligne sur une philosophie politique et économique qui a conduit les Etats-Unis là où ils sont, socialement, écologiquement, économiquement, et humainement.
    Les US sont malheureusement un ex-grand pays où il faut marcher l’arme à la ceinture, et se battre comme un chien pour arriver à gagner sa vie décemment. Un pays où l’inculture, l’obésité, l’addiction aux drogues et à la violence, et l’absence de toute vision un peu empathique, pour ne pas dire sympathique, est palliée par le culte de l’argent-Dieu. et qui prétend servir de modèle à l’univers...

    Ensuite, après le feu de ce pouvoir d’état en France, qui est aux mains d’un parti, peut-être pire, d’une clique, le second feu qui nous cerne marque le mur de l’absence d’opposition.

    Les valeurs individualistes, et arrivistes, cultivées normalement par tout ambitieux ou ambitieuse, et il en faut, pour graviter dans les milieux de décision, sont tellement parentes de celles de l’adversaire, qu’on ne sait plus le combattre, tellement on est proche sur le fond.

    Comment expliquer autrement la fraternité de choix européen, dans une forme qui exclut toute avancée sociale, et qui inscrit dans le marbre le tout-capitalisme ?

    C’est grave tout de même qu’on en soit venu à se poser des questions sur le libéralisme des uns et des autres, plutôt qu’à dénoncer, sans cesse, et avec force, les dégâts que produit, à l’évidence, ce même libéralisme sans frein.

    La seule qui ait pu laisser entrevoir ses propositions, fait savoir qu’elle a une contribution, en dehors du cercle fermé des socialo-socialisant, c’est Royal.
    Parce qu’elle s’inscrit résolument dans l’attaque.
    Ses pseudos compagnons feraient bien de lui emboîter le pas, et même de la dépasser, s’ils veulent qu’on arrive à percevoir l’ombre de leurs contributions dans les médias.

    Mais le veulent-ils ?

    On ne peut pas escompter prendre la place de Sarko que quand il en aura marre de tenir l’Elysée, surtout que son fils, très en avance pour son âge, semble décidé à prendre la relève.

    Retrouvera -t-on ce bon vieux système du népotisme, et de l’hérédité, qui va nous rendre l’Ancien Régime dans la forme, juste avant de l’avoir restauré dans les faits ?

    A coup sûr, si un minimum de conscience ne revient pas.
     Peut-être faut-il voir du côté de la Nouvelle Gauche de Larrouturou, qui ne cherche pas que les soutiens du parti. Mais il faut aussi sauver le soldat Royal, si personne n’est forcé d’en faire une présidente, n’oublions pas qu’ elle se bat dans le bon camp, celui qui se trouve en face de ce gros pognon avide qui ne rêve que de grossir plus, par l’esclavage, la tromperie, et bien sûr, la force... Celle qui piétine l’intégrité morale et physique, par les railleriest et les barbouzes.

    Merci de nous faire voir ici qu’il existe des gens qui continuent à penser, reste à savoir s’il y en a qui ont toujours envie de se battre, pour la liberté, et face au fric.




     



  • lib 10 juillet 2008 18:45

    Votre article a au moins le mérite de poser des interrogatons pertinentes.

    Si strauss khan ou delanoé s’étaient faits secouer de la manière dont on attaque royal, je pense que les réactions seraient différentes. royal fait peur à la droite avec l’oubli magnifique et constant des résultats sondagiers sur le gouvernement, le président, et les idées des français.

    D’autre part, la situation est catastrophique, et plus encore l’attitude de fuite en avant des affairistes qui nous gouvernent au lieu de chercher celle d’un rassemblement national.

    il faut bien comprendre, même si l’on n’y croit pas, parce que les médias font tout pour le cacher, que Sarko and co sont en train de plonger.

    Ils ne peuvent pas s’en sortir. Et, leur incroyable impudence qui n’a d’égale que leur incroyable prétention ou encore leur non moins incroyable aveuglement, tout cela les conduit encore plus vite à la chute.

    Combien de temps mettront les sénateurs, mais peut-être l’ont-ils compris, ou les députés, et ils ne devraient pas tarder à le comprendre, que l’entreprise de destruction de ces dirigeants commence maintenant à ruiner ses meilleurs soutiens ? Les cadres, les militaires, les journalistes, la télévision...

    Il y a une folie suicidaire politiquement qui s’est emballée.

    pas un jour sans la mise en évidence encore plus manifeste du n’importe quoi de nos chefs, qui sont aussi nos représentants.

    La rentrée va être dramatique.

    Savez-vous comment quelqu’un qui gagne 1500 euros peut vivre dans la france d’aujourd’hui ?

    et bien, 1500 euros c’est un gros salaire, pour beaucoup de gens.

    Quand va venir le temps de la débandade, ce sera aussi celui de la violence.
     
    Les provocations en banlieues avaient été largement utilisées en leur temps.

    La casse des grèves, des manifestations, par le black-out médiatique,ou par les judicieuses interventions policières, comme l’arrachement des drapeaux, signes syndicaux, et banderoles par la police, la chasse aux rassemblements, même démocratiquement licites, protestataires, ou simplement contestataires, chasse entreprise au bon vouloir de l’allumé de service, voilà qui augure mal des prochaines manifestations.

    2009 aura peut-être moins de profs, mais moi, je pense qu’il y a plus de chance de voir moins de sarkozystes à la tête de l’état,. 

    je me demande même s’il va pouvoir aller à la fin de son mandat .

    Aujourd’hui, et oui, avec l’avalanche de ces mensonges, et de ces discours totalement déjantés, avec des attaques effarantes des oppositions quelle qu’elles puissent être, commet oublier les commentaires de xavier bertrand, de bachelot, et de tant d’autres qui sont complètement sans limites... on ne se rend pas compte des dégâts occasionnés par les yade, et les dati chaque fois qu’elles l’ont ouvert sur un sujet sensible. Mais si les médias n’ont rien vu, ou plutôt voulu voir, il ne faut pas croire que la mémoire des peuples est socourte.

    Donc, on peut commencer à parler de crise de légitimité, et ce sont les siens, ceux qui l’ont fait, qui vont le défaire, d’abord.

    La carte judiciare est oubliée un peu vite, celle de l’école et celle des militaires, qui peut croire que ça va marcher toujours ?

    Le système sarko se distend et craque. D’ici segolène et les opposants feraient bien de se garder au mieux. Les faiseurs de fric sont prêts à tout pour remplir leur tiroirs-caisses, et leurs comptes off-shore.

    Et ne pas laisser leur place aux manettes de la pompe à fric.

    Lib.



  • lib 27 mai 2008 22:48

    @ le rêveur,

    Pardon, fait faut pas s’énerver comme cela.

    A part la nullité du propos, on se prend en plus la crise de nerf.

    Moi je ne me fous des commentaires de personne, j’y souscris, ou non, mais je ne suis pas dans le problème existentiel. j’ai un vrai souci de positionnement, et de choix pour l’avenir de mes enfants, et de ceux qui me sont importants, à commencer avec mes concitoyens...

    Il y a pléthore de candidats au PS face au petit monstre. Ségolène ou pas, peu importe, mais des arguments, s’il vous plaît, et pas de l’émotionnel plus ou moins délicat.

    Ceci dit, j’ai terminé de te répondre, rigolo.

    Lib



  • lib 25 mai 2008 09:49

    Bien Lerêveur, là je préfère.

    Bon, note bien que c’est toujours du rapportage, et de l’attaque sans démonstrration, que c’est de la petite histoire montée en épingle, et que ça sent, une fois de plus le règlement de comptes à plein nez. Rappelons nous combien ces socialistes ressemblent à leurs clones de droite, question combativité, et pas regardant sur les moyens de casser l’adversaire, fut-il de leur camp.

    Non, tout ça, c’est du discours, de l’intox. donnons des gages, et qui dit qu’on ne change pas en trente ans, qu’on ne devient un tout petit peu mieux ?

    Et surtout, l’important, n’oublie pas : TSS. Parce que celui-là, il bat tout le monde, sur tous les mauvais terrains.

    Mais, merci pour ce petit bonheur. Si tu vas chercher Mexandeau, tiens, rien que de lire son nom, le sourire me revient.

     Que de bons souvenirs, quand la gauche était la gauche, et les socialistes pas encore ... Paumés ?

    Non, ce n’est pas le mot. On dira parti de gouvernement, et chacun sait que le pouvoir corrompt, quoique certains étaient déjà corrompus avant d’être au pouvoir.

    Bon, ok. Mais Mexandeau, pour moi, ce n’est pas encore le témoignage définitif.

    Rocard m’intéresse bien plus. Voilà un homme d’Etat.

    Rocard, Joxe, ceux là auraient à parler.

    Je trouve assez fort que nous nous trouvions avoir le Grand Choix, comme cela, entre Royal, Ségolène, et Delanoë, Bertrand. Dixit la presse. Quid des autres ?

    On verra bien si la raison revient.

    Pour l’instant : TSS.

    Et là, cher ami, pas la peine de tenter de me convaincre du contraire...Tu as le droit d’avoir tes opinons, mais fonde-les. Je ne suis pas anti-sarkozy pour passer le temps, c’est lui qui m’en donne les raisons. Quant à ton rejet de Royal, pourquoi pas ? Si tu ’aimes pas les socialistes. Mais attaque sur ce qui fait un ou une socialiste, normalement, c’est à dire les idées.

    On a dit que des idées, elle n’en n’a pas, en surfant sur ces attaques rase-moquette. Moi, j’ai lu ces cent-une propositions, elles étaient bien là. Bonnes ou mauvaises, qu’on en discute au moins, mais non, c’est plus facile de jeter le bébé avec l’eau du bain.

    Si l’on en avait discuté, peut-être que ségo serait passée, mais pas les bonnes idées, même portées par quelqu’un d’autre. Fut-il de droite, de gauche, ou du milieu !

    Le problème, ce n’est pas l’église ! Ce sont les croyants !

    Au-secours. La France a mal. Et un alka-setzer au comptoir du Fouquet’s, ça ne lui fait rien !

    Lib.



  • lib 24 mai 2008 22:36

    Oui, un oncle général de brigade qui pourrit sa nièce dans un bulletin.

    Mais à quel propos ?

    Ségolène a quatre enfants sans mariage, elle accède aux plus hauts degrés de l’Etat, et d’un parti de gouvernement, le parti socialiste, c’est le mouton noir chez ces gens là...Grenouille de béniter peut-être bien, et droite classique...

    Pas étonnant qu’il ait la haine.

    J’adore entendre dire du mal de Ségolène, surtout quand je découvre qui parle.

    Pour un peu je vais devenir Ségoliste...

    Oui, tiens, pourquoi ne pas la soutenir. Vu le mal qu’on dit d’elle de partout, et vu tous les pourris qui sont en place de partout, elle ne peut pas être si mauvaise.

    LOL. Ségo, chef du PS, à condition qu’elle marque à gauche, pas comme le maire de paris qui vient de nous expliquer qui il se croit. Un libéral qui refuse les alliances au centre anti-sarkozien, tu parles, un brillant opportuniste plutôt.

    Oui, chef du PS et présidente en 2012, allez, je signe, TSS comme vous dites si bien. LOL.

    Lib.

     



  • lib 24 mai 2008 09:05

    Alors, c’est ça, un troll ?

    Trop jeune sur le net, et trop vieux en âge pour y voir autre chose que du bruit.

    Sauf qu’un "le rêveur "devrait plutôt chercher des arcs en ciel, au triomphe de l’avenir et de la joie de vivre plutôt que cultiver les cauchemars.

    Ta haine est pauvre, malheureux. Et ton rire sonne faux.

    Normal, il n’est pas pour la vie, mais au nom de toutes les peurs, et de toutes les rancoeurs.

    Lib.



  • lib 23 mai 2008 23:32

    N’importe quoi.

    C’est comme cela qu’on manipule l’info. Comme les quatre mille heures travaillées des grutiers espagnols contre les deux mille heures par an chez les marseillais annonées par sa majesté. Ce qui est bien sûr faux, prenez vos calculettes ou renseignez-vous. Sarko, menteur, comme toujours.

    A propos du figaro et du cercle des économistes :

    http://www.lepoint.fr/actualites-medias/affaire-royal-le-figaro-desavoue-par-le-cercle-des-economistes/1253/0/246743

    "De l’abus des citations anonymes dans la presse. Voilà comment l’on pourrait résumer la sale affaire qui vient écorner l’image du Figaro après la parution, le 17 mai, d’un confidentiel croustillant mais - apparemment - faux : conviée au dîner-débat du Cercle des économistes, aréopage de spécialistes issus des grandes écoles et de l’Université, Ségolène Royal aurait, selon le journal de Serge Dassault, menacé de "quitter la table" sous le feu roulant de questions pointues. Le confidentiel s’achevait par la citation anonyme d’un participant se gaussant de l’incompétence supposée de l’ex-candidate devant une telle assemblée de surdiplômés... De quoi flatter dans le sens du poil le lectorat conservateur du Figaro .

    Problème : le Cercle des économistes dément formellement que les choses se soient ainsi passées. Samedi, Jean-Hervé Lorenzi, son président, s’adresse derechef à son ami Philippe Reclus, journaliste au Figaro , pour lui demander de diffuser un rectificatif. Reclus (désormais au Fig Mag ) transmet à la hiérarchie du quotidien, laquelle décide de s’asseoir dessus... Là, Lorenzi se fâche rouge, convoque les membres de son cercle le dimanche et, tous ensemble, ils décident d’assigner Le Figaro en justice, au civil. Parallèlement, il envoie une lettre de plates excuses à Ségolène Royal. 3
     

     
    Voilà, le figaro a une plainte du cercle des économistes sur le dos, mais ça ne les défrise pas, dites du mal, il en restera quelque chose. A bientôt pour la prochaine intox.
     
    On devrait depuis longtemps savoir à qui l’on a affaire.
     
    Enfin, l’abruti l’est, c’est d’ailleurs toute sa raison d’être heureux dans le caca jusqu’au cou...De mordre la main qui le secoure, de lécher la main qui le tue...
     
    Lib.

     



  • lib 20 mai 2008 19:23

    L’affaire de la circulaire royal n’est pas une preuve d’incompétence, mais bien d’autorité, et surtout de détermination. C’est le monde sur lequel elle a joué qui pose un souci, l’éducation nationale, la force publique, et qui nécessiterait une approche renouvelée.

    L’incompétence de Ségolène est une vraie usine à gaz.

    Mais là n’est pas le problème, en son temps, on avait aussi voulu faire de mitterand une espèce d’incompétent en face d’un giscard super-compétent. On connaît la suite.

    Si l’on s’attache aux résultats, la droite est totalement incompétente, elle passe son temps à creuser les déficits, enfoncer l’état dans la dette, gaspiller l’argent public en vendant le biens public aux copains, enfin, le pire, elle installe durablement le désespoir, et la précarité, dans la vie de ceux qui n’ont déjà pas trop de bonheur.

    Enfin, la droite, aujourd’hui, voudrait en finir avec la sécurité sociale, le droit du travail , le temps de travail, le droit de grève.

     Il faudrait mettre au boulot tout le monde, mais à des tarifs impossibles en face du coût de la vie.

    Bien sûr, pas d’impôts pour les très riches, et des impôts indirects sur les biens de consommation comme s’il en pleuvait.

    Passons sur tous les retour en arrière, comme l’abaissement de l’âge de la vie professionnelle, son augmentation à l’inverse, la sur-responsabilité des mineurs, la mort lente des vieux travailleurs qui n’ont gagné toute leur vie que de quoi se donner à manger, et élever les esclaves suivants, la toute puissance des puissants, oh la la. NON.

    C’est bien simple, il ne manque plus que le retour des noms à particule, et légiférer sur la transmission par hérédité des autres pouvoirs que celui de l’argent.

    On va y venir. Après tout le népotisme et la complicité des élites, il n’y a qu’à voir la classe super-privilégiée des médias, n’ont juste besoin que d’une petite toilette légale, pour s’installler encore mieux dans la longueur.

    Personnellement, il y en a marre.

    Et les discours mensongers que je n’arrête pas d’entendre, personnellement, je ne les supporte plus.

    Il faut en finir. tous dans la rue, grève générale, et une nouvelle classe au pouvoir : des gens hon-nêtes !

    Voilà ce qu’il faut faire, Mélanie.

    A bas les tricheurs.

    Puisque le bon sens appartient à ceux qui ont tout, faisons avec la déraison alors !

    Qu’ils dégagent ! Nous voulons un avenir pour nos enfants qui ne soit pas l’inculture, l’esclavage, et la soummission à ceux qui n’ont fait que naître sur un matelas de biftons, ou qui se sont vendus pour quelques miettes ! Et nous voulons un présent de dignité, de joie, et d’honneur !

    A bon entendeur, salut

    Lib.



  • lib 20 mai 2008 09:04

    Je crois que certains qui s’expriment ici sont tout à fait hors phase d’une dynamique qui permettrait de coller à la réalité.

    Non, messieurs les pro-sarko, vous n’avez pas une claire conception de ce qu’est le cynisme.

    Jospin n’est pas cynique, et un menteur, en politique, c’est courant, un cynique, non. En tous cas, pas ostensiblement.

    Quand Pasqua disait que les promesses n’engageait que ceux qui y croyaient, il affichait du cynisme. mais il ne l’aurait jamais fait en public. Parce qu’il avait du sens de ce qui doit rester dans le domaine de la forme. Donc, les hommes politiques ont toujours eu des comportements cyniques. Mais jamais des discours. Pourquoi ? Parce que sinon, on fausse le jeu, et même ses propres troupes, qui se réfèrent à des valeurs comunes, même avec l’adversaire, ont besoin d’un champs d’affrontement qui ait des règles. Il faut un minimum de vision commune pour que la démocratie puisse fonctionner. Et ce n’est plus le cas. Sarko and C° n’a que la sienne. On va vers le clash, très logiquement.

    Certains, à droite, comme Juppé, ou même Barre, ou encore Debré, ou encore... S’ils sont parfois menteurs, ne sont pas cyniques pour autant.

    Même Le Pen, champion du mensonge n’est pas cynique, dans son discours public., s’il l’est en privé.

    Le cynique vous fait reproche du mal qu’il vous fait, vous fait reproche de l’avoir mal compris, bref, le cynique pervertit la relation entre vous et lui, vous retournant toujours la responsabilité du mal qui vous arrive par sa faute.

    Et c’est bien toute l’équipe sarkozy qui a pris le vice du patron.

    Quand Rachida Dati se prévaut du vote des français pour sarkozy pour justifier ss positions, elle est cynique.

    Les français ont voté sarkozy pour des réformes structutrelles, et non pas casser ce qui marche, des tribunaux de conciliation et de proximité, pour engorger des sièges de tribunaux devenus encore plus généralistes, et voir une justice au rabais, et à plusieurs vitesses.

    Idem pour les fonctionnaires.

    Réduire le nombre de fonctionnaires, ce n’est pas ruiner la bonne marche du service public. Il ne s’agit pas de puiser à la louche, en ce sens, taper sur l’éducation nationale comme cela, ce n’est pas ce qui était demandé.

    D’autre part, la participaton à l’effort, tout le monde est bien d’accord. Mais pourquoi ne pas garder certains équilibres ? et le décalage sur l’impôt est loin de ce qui était inscrit dans l’esprit des promesses.

    Alléger les charges des entreprises, promouvoir le travail, ce n’est pas faire des cadeaux à la rente, comme ce paquet fiscal le fait.

    Non, sarkozy est cynique, parce qu’il demande à des syndicalistes en colère, et des petites gens étranglés, tenons nous bien, de se mettre à sa place !

    Non, Sarkozy, et les siens doivent être absolument tenus, marqués au maillot, par ce qui resterait d’honnête autour d’eux.

    Et bien sûr, retenus par une opposition digne de ce nom. Parce que justement, ils sont cyniques. Et ils ne veulent pas d’une entente, mais la réalisation de leurs fantasmes idéologiques ; comme leur enrichissement le plus rapide et le plus étendu possible.

    Et cela à travers leur copinage des grands intérêts qu’ils soutiennent contre l’intérêt général.

    Favoriser l’intérêt privé contre l’intérêt général, en disant à ceux qui protestent qu’on a été élu pour le faire, et que ce n’es que ce qu’ils avaient demandé, cela, c’est cynique.

    Se justifier sans cesse sur les sondages, puis ne pas teinr compte des même sondages qui indiquent des taux de mécontentement jamais vu, cela, c’est cynique.

    Prétendre donner du pouvoir au parlement, et ne tenir aucun compte de la volonté de celui-ci, c’est cynique. Vouloir donner aux très jeunes enfants des responsabilités par rapport à la shoah, au droit, à la grandeur du pays, comme prétendre leur redonner le sens du parler, du compter et de l’écrit, alors qu’on s’exonère soi-même dans le comportement , aussi bien qur dans les discours à la limite de l’intelligible, tant à l’énoncé qu’à la contradiction affichée, s’abstraire de tout ce qui fait un peu qu’on puisse se faire respecter, c’est cynique.

    Ce pouvoir atteint un sommet dans le cynisme.

    La responsabilité des grands médias, à cet égard, est écrasante. Le sens des informations qui va toujours dans les intérêts du discours établi, c’est cynique. et quand l’évidence est là, on voit des commentateurs faire des pirouettes, ou carrément changer de sujet.

     On s’interrogera avec étonnement sur la couverture de référendum en Irlande. Comment, les irlandais ont droit à un référendum sur le traité de lisbonne, et pas nous ? Trop évident.

    Toute la classe politique des grands partis s’est nourri aux mammelles du cynisme, parce qu’elle s’est nourri aux mammelles du pouvoir sans partage, mais les jeunes s’autorisent maintenant ce que les anciens n’auraient jamais osé.

    Il faudrait un coup de balai. Et pour cela, il faut une prise de conscience. Justement, le cynisme ne peut pas échapper à l’écidence. Reste à ce que ceux qui sont éblouis, et effarés, de retrouver leurs sens.

    Quand un président de la république demande à un ouvrier de se mettre à sa place parce qu’il es incapable de trouver des solutions au finacement du pouvoir d’achat, l(ouvrier devrait savoir répondre qu’il n’a qu’à en changer, et laisser faire quelqu’un d’autre.

    C’est dit, mais ce n’est jamais rapporté.

    Lib.



  • lib 19 mai 2008 14:37

    Bravo et merci, excellent article, excellente compilation, et conclusion.

    C’est exactement cela, l’élection et la première année de mandature du pouvoir actuel, c’est le triomphe du cynisme.

    Pendant la campagne et après, les Devedjian, Fillon, Santini, et autres n’ont pas été avares de montrer cette tare.

    Lib.

     



  • lib 19 mai 2008 14:09

    Non, il ne s’agit pas de 30 % d’erreurs, soi-disant, mais de 73 %.

    27, ce serait le taux de cas avérés. Mais je n’ai rien vérifié.

    Ce qui compterait à mon sens, c’est de corriger les erreurs. Pour que des innocents en nombre se fassent esquinter, c’est que le malaise se situe au niveau de l’enquête.

    Et aussi au niveau des institutions. Mais la position importante, c’est de déclencher une réaction appropriée à la hauteur des problèmes.

    La pédophilie, c’en est un, l’erreur judiciaire un autre. Evidemment, que se justifier par un sempiternel fatalisme devant le dommage collatéral ne peut pas être admis.

    53 % des français ont élu un homme pour appliquer une politique nouvelle. Si la politique prévue fait plus de bien que de mal, et devant le fait accompli, il faut corriger, par les moyens à disposition. C’est tout.

    Si ce n’est pas la politique qui est en cause, parce que ce n’est pas celle qui était annoncée, c’est l’homme qu’il faut corriger. Quand c’est l’homme le plus puissant de France, appuyé des puissances d’argent les plus écrasantes, il va falloir du courage.

    On n’a pas toujours les épaules pour affronter le gigantisme des problèmes, faut-il se coucher ?

    Non, on grandit quand le problème diminue, même si ce n’est que peu.

    La circulaire royale était -elle criminogène, ou est-ce l’usage qu’on en a fait ?

    Certains dénoncent la démocratie en ce qu’elle favoriserait la concentration des pouvoirs, un comble...

    Il faut atterrir.

    Attaquer Royal sur sa politique d’éducation, et à travers sa position de lutte contre la pédophilie, c’est à double tranchant.

    Qu’elle perde ou qu’elle gagne, dans tous les cas, la lutte contre la pédophilie, elle, ne doit pas y perdre.

    Lib.



  • lib 19 mai 2008 12:35

    Merci, mako, pour cette information.

    Il s’agit de dérives de la lutte conte la pédophilie, et, franchement, en cette matière, comme dans d’autres aussi d’ailleurs, l’accusé à tort souffre terriblement, et ne peut pas être réhabilité à la hauteur du préjudice subi.

    Mais ce sont des dérives. Si l’on rapporte que 73 % des accusations se font à tort, il n’en reste pas moins que 27% sont fondées.

    Evidemment, ce que relèvent ces 27 % d’innocence violée, avec ces 27% de familles traumatisées, d’écoles choquées, plus les 27% de pervers écartés qui ne demandaient qu’à faire croître encore la statistique, voilà qui n’efface pas les 73 % d’adultes blessés, estropiés même, par des accusations non fondées. Certains allant jusqu’à s’ôter la vie. L’horreur.

    Le drame appelle le drame, comme la violence la violence.

    Mais on parle bien de dérive. Une dérive doit être encadrée. Le regard jeté par la société sur beaucoup de choses, l’exploitation sous toutes ses formes, y compris sexuelles, la violence faite aux faibles, sous toutes ses formes, du harcèlement en entreprise, jusqu’au racket des cours de lycée, rien ne se remet jamais en cause par son inverse.

    Les innocents en prison ne justifient pas de cesser la lutte contre les coupables. Et avoir des coupables en cavale ne justifie pas que l’on ratisse si large et qu’on mette les innocents en prison.

    Cependant, parfois, quand on est dans une sorte de guerre, par ce que le mal est profond, personnellment, je dis que si des dégât sont occasionnés, même graves, il faut porter le fer et le feu, jusqu’à ce que le mal soit au moins arrêté, s’il n’est résorbé.

    C’est cela se battre. Et qui a jamais prétendu se battre sans prendre de coups, à part les américains ?

    Ici, c’est la société qui va se battre, pour son avenir, et pour les plus faibles, il ne faut pas payer de prix, mais il y en a un quand même. Il faut faire tomber l’injustice, l’erreur judiciaire, mais on doit continuer à tenter de contrer cette folie qui s’abat sur l’innocence.

    On ne se bat pas pour le plaisir, mais pour défendre la dernière limite. Et je suis certain, qu’en matière de pédophilie, devant l’impossibilité de croire à l’incroyable pour beaucoup de gens, cette circulaire était plus que justifiée. Même s’il en a été fait un mauvais usage. Cependant, l’intolérable ne doit pas être toléré.

    Il faudra soigner toutes les victimes, innocents de tous les âges. Mais il fallait absolument que les responsables prennent un peu conscience, et se sentent eux même en danger, pour en finir avec cet esprit affreux qui se fout de ce qui n’arrive qu’aux autres.

    Il y a la pédophilie, et il y a les autres formes de violence. Comme actuellement sur les femmes. Il est impératif que ce soit pris en compte, et si de telles circulaires tombaient un peu plus souvent autour d’autres problèmes, je serais assez content personnellement.

    Désolé de ne pas être d’accord avec vous, et désolé pour toutes les victimes.

    Le cas de Ségolène m’importe peu ici, d’un point de vue politique, par contre, me volà singulièrement conduit à porter un autre regard sur la donzelle.

    Et il n’est pas négatif.

    Lib.

     



  • lib 19 mai 2008 11:33

    Après sarko, tout sera bon.

    Donc, pourquoi pas ségolène ? si ce sont les socialistes qui gagnent ?

    On n’en n’est pas encore là.

    Je trouve que l’analyse est intéressante. Ségolène double encore une fois tout le monde au départ ce coup-ci, elle part de très loin et vise le parti. C’est très bien joué.

    Victime de la presse qui l’a autrefois encensée, évidemment il valait mieux la voir en face de sarko plutôt qu’un autre qu’on n’aurait pas pu détruire de la même façon, elle a aussi été victime du rejet de l’appareil, et de ses dirigeants.

    Pendant l’élection, avec le handicap de la presse qui était toute dévouée à Sa majesté N1, elle s’est trouvée sinon enfoncée, en tous cas jamais défendue ou si mollement , que la campagne a pris des allures extraordinaires d’exécution sommaire.

    Pas besoin d’aller voter.

    Jusqu’à ce que Bayrou se fasse dangereux.

    Aujourd’hui, c’est elle la mieux placée pour les présidentielles, à condition d’être soutenue.

    Pourquoi ? Parce que candidate, elle l’est déjà naturellement, dans les esprits de beaucoup de français, si elle ne l’est dans celui des socialistes.

    Faut-il pour autant prendre la direction du parti ?

    Bien sûr, tout autre qu’elle-même lui fera le même coup que la dernière fois.

     Il vaut mieux occuper le terrain, et ce n’est pas pour rien qu’elle annonce la fermeté. Il s’agit bien de marcher tous au même pas, sinon, pas de victoire possible.

    Moi, j’aurais bien aimé Dray au parti, parce qu’il est très itelligent, et a juste l’ambition qu’il faut.

    La Dame du poitou veut être présidente ? Et alors, c’est tant mieux, par ce qu’au moins elle a foi en quelque chose, elle a un projet, et on ne lui demandera pas de régler le moindre détail, il suffit de tenir le cap principal. Ce que ne fait pas l’autre excité incapable, à simplement casser ce que des dizaines d’années de travail avaient permis de construire, une manière de vivre ensemble.

    Son programme ne sera pas vraiment socialiste ? Et alors, il me suffit bien qu’il soit de gauche...

    Bon, DSK, président, oui, pourquoi non.

    C’était un cador à l’économie, mais il s’est fait détruire un peu facilement à l’époque, obligé de démissionner alors qu’il avait raison. Un comble.

    Oui, mais est-il socialiste pour les socialistes ? Et le veut-il vraiment ? il est un peu trop doux peut-être.

    Fabius ? Je ne sais pas, je n’oublierai jamais l’affaire du sang contaminé.

    Delanoë ? Delanoë est gay. C’est son affaire, bien sûr. Seulement, en politique, c’est assez difficile à gérer. Même comme chef du parti socialiste.

    En attendant, je pense déjà que sa vie personnelle handicape terriblement ségolène, quoiqu’on veuille bien penser.

    Après tout, ces gens là sont tous de magnifiques individualités, et aventuriers, avec quand même l’ambition de diriger tout le monde, donc des gens qui pensent extraordinairement différemment, et qu’il faudra convaincre.

    Sarko l’a bien compris, mais il met maintenant tout le monde dans le même sac. Ce qu’ il n’’avait pas fait, o combien, avant l’élection, cachant sa situation matrimoniale et familiale avec la complicité des journalistes, et promettant à tous tout et son contraire. our finir par ne rien tenir, mieux, à dire vous m’avez élu pour ça. Le summum du cynisme. Il faut sortir ce type. Grève générale, sarko, s..., le peuple aura ta peau ! Au placard !

    Donc, DSK, c’est le plus net, et le plus présidentiable. Ségolène est peut-être le bon cheval, cependant, les socialistes se tiennent une fois de plus un pistolet sur la tempe.

    Qu’il ne fassent pas comme jospin qui a appuyé sur la détente le soir de sa défaite. Je lui pardonnerai peut-être un jour ce coup de faiblesse. Mais quand même, avec son bilan, avec les gens qui l’entouraient, le plus beau staff de capacités jamais vues, et enfin, avec une france à gauche, mais en colère noire, forcément pour aller voter le maître à penser de notre majesté contre jospin, d’ailleurs la colère dure vu qu’on se trouve avec justement notre majesté. mais cette colère se trompe d’objet. c’est en train de bouger/

    Et ne le voilà -t-il pas qu’il se suicide politiquement ?

    Un samourai ? Oui, alors qu’il aille finir ses jours au Japon !

    Il aurait été président , et sûrement un bon président, en tous cas correct. Et on aurait eu une gauche plurielle qui nous change un peu la vie.

    Mesdames et messieurs les socialistes, la France attend, ne vous auto-détruisez pas...Si royal veut un trône, et que ça ne vous plaît pas, pitié pour nous, ne l’offrez pas à un sarko pour autant.

    C’est vous qui semblez avoir les clés du palais. Quoique...

    Lib.



  • lib 18 mai 2008 09:53

    Oui, c’est évident qu’il y a discorde dan la majorité.

    Cela tient d’abord à la méthode de gouvernement. On ’a jamais vu un gouvernement bis de conseillers qui font ouvertement la loi, et les lois dans le pays.

    Le camouflet aux élus de la nation est quotidien, chaque matin, sur le coup de 8h30, les conseillers conseillent, et les minstres éxécutent.

    Bien sûr, cela finit par coincer au niveau du parlement, surtout quand les élus se sentent devoir rendre des comptes à leurs électeurs à moment donné.

    En fait, Sarko a pris le pouvoir démocratiquement, et agit comme s’il n’avait de comptes à rendre à personne, ni aux français, ni à sa majorité.

    A-t-il l’intention de le rendre ?

    Vu la manière de communiquer qui est peu originale et rappelle la propagande à ses pires jours, sous le terme délicat de communication ou d’explication, vu la façon de tenir les médias, par la caresse ou la menace, l’usage de la rétorsion, vu la façon de manier les forces de police qui sont assez facilement instrumentalisées, il suffit de voir la flamme olympique, ou la méthode de rencontrer le français ici et là, à paris et en province, par ce nettoyage , cette lessive de tout signe d’opposition...

    On peut penser qu’il croit être là jusqu’à la fin de ses jours. Aucun complexe, et surtout aucune retenue par rapport à l’interlocuteur, qui est tutoyé, miorisé, ou tout simplement écrasé.

    Or, on vit quand même dans un pays relativement éduqué, civilisé, et la réalité finit par rattrapper le virtuel, et le fumigène de la langue de bois, quand ce n’est pas carrément le mensonge.

    Nous savons aujourd’hui qui gouverne, et pour qui. Seulement, même la majorité est plurielle, si ce n’est sur l’étiquette, au moins dans la réalité de l’éventail des intérêts défendus.

    Sarko est totalitaire à tout points de vue. Et ce n’est pas possible dans nos vieux pays à tradition, et à structures multiformes. S’il n’y avait les régions, s’il n’y avait les départements, s’il n’y avait l’internet et la parole libre au moins ici, sarko nous refaisait le coup du premier consul.

    Un peu de croissance va-t-il le sauver ?

    Oui, s’il redistribuait une partie de ce qui se gagne, mais ces gens là ne partagent rien, donc on ne verra qu’un peu plus d’accroissement des inégalités. On va donc au clash à court ou moyen terme.

    Finalement, toute cette affaire aura eu un intérêt.

    Quand ceux qui ont payé et payent le prix social auront eu le temps de réfléchir à la question, on saura dorénavant que rien ne nuit plus que l’extrême, dans le discours, dans le pouvoir, et bien sûr l’unilatéralité à la mode de l’UMP sarkozyste devrait se faire considérer autrement.

    La démocratie va y gagner. Au moins pour quelques années. Après tout, Sarko est fils spirituel de ces présidents à qui tout était permis, Mitterand et Chirac...Même s’ils savaient se retenir un petit peu mieux que lui. Mais si peu.

    Bon, en attendant, il faut le sortir, grève générale, en france et en europe, et sarko au placard !

    Lib.