« PS n’existe plus pour moi depuis la trahison de Lisbonne »
@Daniel Roux
CNRS, INRA ... c’est la même chose partout : ceux qui ont quelque chose à dire, sont obligés d’attendre la retraite s’ils ne veulent pas être mis au placard ! L’exemple de Jean-Pierre Petit dans son domaine, un des rares à ne jamais se renier depuis le début de sa carrière, montre qu’il est possible d’avoir malgré tout, un beau parcours à son actif...
« 80% des électeurs votent à droite »
Enfin une explication scientifique ! De là, l’expression : « celui-là a été fini à la pisse » pour ceux ayant atteint l’intelligence du lion grâce à leur alimentation carnée !
3) pour les animaux
Au-delà de la problématique santé et de l’avantage certain du régime végé ds le monde d’aujourd’hui, la raison 2 citée dans l’article est autrement plus intéressante...
Au total, l’élevage et la production des aliments pour le bétail squattent 78% des terres agricoles mondiales, soit 30% de toute la surface du globe…
Le plus insensé ? C’est que toute cette bidoche est en priorité destinée à 0,1% de la population de la planète, l’infime petite minorité des riches de ce monde. Notre consommation de viande est passée de 30 kilos par personne et par an en 1919 à plus de 100 kilos aujourd’hui. C’est trois fois plus que la quantité préconisée par les organismes de santé…
Quelques exemple d’incohérence qui ont conduit à la situation actuelles.
Pour alimenter les animaux occidentaux destinés à nos restos, mac-do, et cuisines familiales :
– Le Brésil a été contraint d’augmenter de 400% ses exportations de Soja entre 1977 et 1980, alors que dans le même temps 10.000 enfants y mourraient de faim chaque année, et qu’on y dénombrait, officiellement ( !), 38 millions de sous-alimentés…
– Au Sénégal, la culture d’arachide pour le bétail se fait aux dépends des cultures familiales et vivrières (haricot, mil, sorgho,…), et, de 1980 à 1988 plus de 65.000 enfants sont morts de faim chaque année, pour une population de seulement 4,54 millions d’habitants…
– Tandis qu’en Thaïlande, 90% de la production de Manioc, principale ressource du pays, sont exportés pour nourrir les bêtes, destinées à l’alimentation pathogène et dégénérative des occidentaux non-végétariens … (Pendant ce temps, 50.000 enfants sont morts de faim chaque année en Thaïlande, pays qui compte seulement 5,1 millions d’habitants…)
De plus, par sa grande consommation de farine de poisson, 60% de la production occidentale de boeuf industriel a engloutit les ressources de la Pêche Chilienne et Péruvienne,… tandis que chaque année, entre 1980 et 1985, 48.000 enfants au Chili, et 90.000 enfants au Pérou, sont morts directement ou indirectement de Faim !…
Dans tous ces pays, des milliers de paysans sont expropriés de manière expéditive pour que leur terre puisse être utilisée pour des cultures destinées à la production et l’exportation de viande… »
extrait de http://www.neotrouve.com/?p=21
1) Pour la santé :
@Pierre Yves
« Une minorité sur la planète » qui fait la différence puisque les 12 % de la population mondiale vivant en Amérique du Nord et en Europe occidentale, c’est 60 % des dépenses mondiales de consommation ; Sachant qu’au sein de ces 12 % des plus « riches », en réalité il y a 20 % de « vrais » riches« qui font 86 % des dépenses mondiales de consommation, au vu de ces inégalités très voyantes, il ne s’agit pas non plus de serrer la ceinture à tout le monde ds les pays riches, plutôt de faire en sorte qu’il y ait une meilleure répartition de l’existant, et cela sans encourager le modèle d’hyperconsommateur... mais on peut rêver en effet.
« qui aura le mauvais goût de demander aux pauvres d’Afrique ou d’ailleurs, de décroître, d’être plus pauvres encore ? »
@lermontov
@lermontov
Je parle « système », vous répondez « production », vous ne voyez qu’une partie du dessin, en plus en prenant un exemple qui n’a rien à voir comme « méthode » puisque vous citez Bourguignon !
Régime alimentaire basé sur la combinaison de végétaux : céréales et légumineuses complètes, dont les compositions complémentaires permettent un équilibre dans les huit acides aminés essentiels des protéines ; oléagineux ; féculents ; fruits et légumes ; apports modérés en produits animaux (poisson, viande) et produits laitiers et oeufs.
Une alimentation peu transformée, peu emballée, produite, commercialisée et consommée localement.
Une agriculture faiblement mécanisée et utilisant peu d’intrants chimiques.
Un lien fort et direct entre les paysan-nes et la population locale.
A partir de produits de base similaires, une grande diversité et inventivité alimentaire géographique et culturelle. »
« Ce mode alimentaire se caractérise par une forte transformation des produits consommés, des distances importantes entre producteur/transformateur et consommateur (en France la distance moyenne parcourue par un consommateur vers son lieu d’approvisionnement est de 25 km), un régime alimentaire généralement riche en produits raffinés, sucres rapides, graisses saturées, sel, viandes, pauvre en aliments de base non transformés, en céréales complètes, fruits et légumes, souvent carencé en en fibres et micronutriments essentiels (sels minéraux, vitamines), et un fort gaspillage des aliments (40 % sont jetés)...
L’alimentation est d’une importance vitale pour l’humanité sur le plan nutritionnel, sanitaire, social, culturel... et géopolitique (autosuffisance ou dépendance alimentaire des pays). Paradoxalement, les évolutions de la production d’aliments n’ont à aucun moment fait l’objet d’un débat public, d’une réflexion globale de la société et des décideurs politiques. Elles n’ont pas été basées sur des politiques alimentaires et nutritionnelles définies, mais sur un ensemble de facteurs, comme les politiques agricoles, foncières et d’aménagement du territoire, des évolutions technologiques et agronomiques, les choix économique et financiers de la part des entreprises, le développement de la publicité, des changements dans les modes de vie, les rapports sociaux entre femmes et hommes, l’urbanisation, etc.
Les ingrédients de base ne représentent en général plus qu’une part très faible du coût d’un produit alimentaire, par rapport aux coûts de la fabrication du produit fini, du transport, de l’emballage, de la distribution, du marketing et de la commercialisation. Dans le contexte de la mondialisation économique, de nombreux produits alimentaires résultent d’un assemblage impliquant plusieurs pays et des dizaines de milliers de kilomètres parcourus. Même les aliments non transformés, mais produits industriellement, comme les fruits et légumes, les poissons et crustacés, voyagent sur de longues distances. »
La suite sur http://www.adequations.org/spip.php?article552
Pour ceux qui aiment jouer avec les mots :
»les méchants qui mangent viandes, oeufs ou produits laitiers...«
... ou dialogue de sourds dès qu’un adulte préfère s’imaginer en tant qu’enfant ayant à supporter des remontrances.
Quand Cabanel fait un papier sur le nucléaire, est-ce que les abonnés à EDF (la grande majorité encore) se croient accusés de méchanceté sous prétexte d’accidents nucléaires avérés et de leurs conséquences ? Ben non ! Que tous les mangeurs de viande soient rassurés, ils ne sont pas plus « méchants » aux yeux des végétaliens ! D’autant que nous sommes si peu nombreux qu’à l’évidence, familles et amis sont forcément eux aussi des « méchants »... que l’on aime malgré tout heureusement.
Concernant les vrais »méchants" il="il" y="y" a="a" bien="bien" au="au" demeurant="demeurant" sur="sur" agoravox="agoravox" et="et" autres="autres" le="le" directoire="directoire" de="de" ses="ses" dont="dont" en="en" est="est" un="un" exemple="exemple" se="se" trouve="trouve" toujours="toujours" dans="dans" malheureusement="malheureusement" aussi="aussi" guerres="guerres" tous="tous" les="les" sociales="sociales">
C’est l’overdose de mauvaises nouvelles car la liste des choses « ignobles » et « inadmissibles » est bien longue pour quelqu’un de curieux. L’industrialisation de l’alimentation à l’occidentale de notre siècle promue partout, qui dévaste le monde et ses habitants divers et variés, fait partie de ce modèle non soumis à débat. Sur l’échelle de l’injustice, elle tient une belle place car elle cumule les forfaitures présentées comme des bienfaits.
Sachant que le discours destiné aux consommateurs, est justifié lui, en partie par de fausses "préoccupations gustatives ou vitaminiques« , on ne peut les qualifier de »petites". Toute la publicité est basée dessus avec deux mythes porteurs : protéines d’origine animale, calcium dans les produits laitiers.
Si c’est présenté comme indispensable à notre santé, on ne peut que faire l’impasse sur le milliard d’animaux abattus chaque semaine pour la consommation humaine. On est loin, loin, loin du « chasseur-cueilleur » auquel on se réfère en permanence mais la majorité se contente aisément d’un statu-quo apaisant : les sensibles (une tare aux yeux des faux virils) réclament juste de meilleures conditions de l’élevage à l’abattoir, les médecins alertent seulement sur la surconsommation nuisible à la santé. Les spécialistes : cancérologues ou cardiologues investis dans la recherche et pourfendeurs de la viande ou/et des produits laitiers, détonnent dans le paysage, personne ne les écoute... Après tout, la clope tue aussi mais elle rapporte des taxes n’est-ce pas !
En pointant l’altération de l’environnement, d’autres
sont déjà plus enquiquinants. Si l’éthique s’en mêle, là c’est la fin des
haricots (si je puis dire) ! Les chômeurs, les handicapés par ex n’étant pas
dignes de la bienveillance de certains, difficile d’imaginer une compassion
envers des animaux toujours considérés comme des biens de consommation.
Pourtant quelques uns pensent que c’est un tout...
Taïau Taïau Taïau... sus aux idées reçues !
« Notre première prestation en termes de volume est l’exportation des produits français vers les autres pays Européens. En effet, de septembre à juin, nous travaillons et exportons nos produits vers l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, le Royaume Uni, la Hongrie, la Pologne, la Russie, l’Allemagne la Belgique ou les Pays Bas. » (..)
« A l’inverse, nous importons des produits pour satisfaire les besoins de nos clients et collaborateurs locaux. Ces pommes de terre importées s’appellent les primeurs. Ils proviennent essentiellement d’Israël, du Portugal, d’Espagne, d’Italie et du Maroc. »
Hé oui, pourquoi dans 100 ans ? Après tout, c’est bien loin Hiroshima et Nagasaki... Pire que des mioches psychopathes, ils piaffent d’impatience à l’idée d’appuyer sur le fameux bouton rouge...histoire de vérifier que le joujou marche encore !
@cevennevive
Et j’ai atteint mon quota pour le week-end, salutations !
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération