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Accueil du site > Actualités > Environnement > Énergie Solaire ?

Énergie Solaire ?

Depuis des millénaires, l’espèce humaine utilise tout ce qui l’entoure pour subvenir à ses besoins. Que ce soit le feu lors de la préhistoire ou bien la robotisation au XXIe siècle, les humains ont toujours su innover et développer de nouvelles technologies. À une certaine période, les plus audacieux se sont penchés sur l’astronomie. On y voyait, à travers les astres, une carte pour se déplacer tout autour de la planète. Dès l’Antiquité, les Grecs ont compris que certains astres dégageaient une plus grande énergie. Avec l’aide de miroirs, ils se sont servis de ces rayons pour enflammer la flamme olympique. C’est à ce moment que l’énergie solaire a vu le jour pour la première fois. Dans ce texte, il sera question des inconvénients que certains pourraient associés à cette énergie, d’un argumentaire élaboré des avantages de celle-ci et de la vision philosophique de deux auteurs sur le sujet.

 

Premièrement, pour certains, l’énergie solaire à son lot de désavantages et ne doit pas être exploitée. Tous s’entendent pour dire qu’elle n’est pas autonome à 100%. Elle dépend constamment des conditions climatiques et météorologiques de la région. Il est facile de comprendre qu’en absence de soleil ou de lumière les panneaux solaires, qui sont pratiquement toujours utilisés pour cette source d’énergie, ne peuvent recevoir de rayons. En d’autres mots, la production d’énergie est réduite durant la nuit et lorsqu’il y a d’épais nuages dans l’atmosphère. Par la suite, ces mêmes personnes aborderont le coût de la production d’un panneau solaire. Il est vrai qu’à première vu sa production peut coûter cher puisqu’il est fait de matériaux rares (iridium, gallium) qu’on nomme terres rares. Dans la même direction, ils ne se gêneront certainement pas pour décréter que l’extraction de ces minerais n’est pas du tout écologique. Les constituants du panneau solaire devront être extraits de la terre en passant par l’usage de mines et de combustibles fossiles pour alimenter celles-ci. Sachant que pour trouver ses constituants rares nous devrons concasser une énorme quantité de notre sol, de grandes zones minières seront mises en place. On encouragerait donc, par la production de panneaux solaires, à déconstruire notre environnement et à consommer de plus en plus de ses ressources. Aussi, on pourrait aborder la problématique de la quantité de panneaux solaires nécessaire pour que la production d’énergie soit rentable. Pour produire beaucoup d’énergie, il faut que les centrales solaires s’étendent sur une bonne quantité de terrain. Il est simple d’attaquer l’énergie solaire en déplorant la somme d’énergie que l’on doit dépenser pour traiter les minerais et créer les panneaux solaire. Certains classent même le prix des installations solaires comme étant exorbitant. En résumé, les gens en désaccord avec l’énergie solaire déploreront son manque de production constante peu importe le climat, son besoin en ressources rares, son empreinte écologique sur l’environnement, la grande superficie nécessaire pour avoir un système rentable, son coût énergétique pour produire les centrales et même le prix de celles-ci.

Deuxièmement, les inconvénients qui ont été mentionnés dans la première partie de ce texte peuvent pratiquement tous être déconstruit. Certes, nous devons concéder le fait que l’énergie solaire peut avoir des périodes où elle est moins efficace, dont nous avons discuté plus haut, cependant, plusieurs possibilités s’offrent à nous pour contrer ces baisses de régimes lors de ces périodes. Il est possible de joindre, aux panneaux solaires, un système d’accumulateur qui emmagasinent l’énergie. Lorsque le système subit une baisse de régime, la nuit par exemple, les accumulateurs distribuent l’énergie qu’ils ont conservée. De cette façon, on s’assure que la quantité de courant transmise demeure constante. Il est même possible de combiner une deuxième source d’énergie tel que l’hydroélectricité, l’éolien ou même l’énergie marémotrice pour que la constance du courant soit maintenue. Ensuite, ceux qui appuieront le fait que nous devons utiliser des minerais et des terres rares pour la conception des panneaux solaires n’auront pas poussé leurs recherches bien loin. En effet, il y a quelques années, ces matériaux étaient des composants essentiels à leur construction, cependant, Tesla a réussi à développer un type de panneau qui ne contient pas de terres rares. Les minerais rares utilisés pour la fabrication des cellules photovoltaïques sont plutôt remplacés par du silicium (qui est le deuxième élément que l’on retrouve le plus dans la croute terrestre). Bonne nouvelle non ? Grâce à cette découverte, on fait diminuer considérablement le coût des cellules photovoltaïques. De plus, on s’attaque souvent aux coûts de ces centrales mais si nous faisons l’analogie avec d’autre types d’énergie tel que le nucléaire nous pouvons constater qu’il revient moindre d’installer des centrales solaires. Comme l’énergie solaire est une énergie propre et sans dommage, il n’y a pas de risques de détruire l’environnement avec son utilisation. En d’autres mots, lorsque la centrale est installée, il n’y a pas d’autres frais à débourser. Tandis que, l’énergie nucléaire, elle, suite à l’installation de ses centrales, nous devons constamment en faire la maintenance. On doit même ajouter au calcul, la facture des dommages environnementaux causé par une catastrophe nucléaire. Il n’est pas complexe de voir qu’elle devient très vite plus couteuse. Avec les nouvelles technologies de la NASA, il désormais possible d’extraire les minerais sur des astéroïdes. On peut donc réduire considérablement le nombre de mines sur la planète avec cette méthode, quoique couteuse pour le moment. Plusieurs mentionnent que lorsqu’un panneau brise, il n’est pas ou peu réparable. Un des inconvénients c’est qu’on utilise beaucoup de ressources pour produire et remplacer ces panneaux. Dans cette optique, quelques usines ont décidés de se transformé en centre de recyclage pour les panneaux solaires. On prévoit pouvoir récupérer et recycler chaque pièce. Ensuite, on critique le fait que les centrales doivent être grandes pour avoir une bonne production d’énergie. Il nous suffit tout simplement de les placer à des endroits inhabités à travers le globe (Désert du Sahara). Un fait intéressant, aux États-Unis, si on se convertissait à 100% au solaire, ça prendrait 0.6% du territoire pour alimenter le pays en entier. Aussi, l’autre camp attaque le fait qu’on doit utiliser beaucoup d’énergie pour créer un panneau solaire. On considère que ça prend 1 à 2 ans pour que celui-ci produise l’énergie consommée lors de sa fabrication. Sachant que la moyenne d’âge des cellules photovoltaïques est de 20 à 25 ans, on peut constater qu’un seul panneau solaire produit l’énergie nécessaire à la création de 10 semblables. Enfin, on peut même classer cette énergie comme inépuisable puisque notre astre principal à une espérance de vie estimé à plusieurs millions d’années. Bref, l’énergie solaire a plusieurs avantages. Pour maintenir un courant constant lors de périodes sombres nous pouvons coupler des accumulateurs ou d’autres sources d’énergie à notre système. Les composantes nécessaires à la fabrication des panneaux solaires ont été remplacées par des matériaux moins couteux et moins rares et peuvent même être extrait via l’espace. On peut y greffer les nouvelles usines de recyclages De cette façon, la création de panneaux solaires devient plus éco-responsable. L’énergie solaire est propre et sans dommage futur pour l’environnement. L’optimisation des endroits où l’on place nos centrales solaires peut améliorer grandement leurs apports en énergie. Un seul panneau solaire peut en produire environ 10 autres. Finalement, l’énergie solaire est inépuisable !

En conclusion, l’énergie solaire est une énergie qui protège notre environnement. Elle est propre et inépuisable. Son coût de production est en constante diminution avec les nouvelles technologies que l’on développe constamment. On prévoit même que d’ici quelques années elle soit complètement gratuite. Malgré sa dépendance aux climats nous avons démontré quel pouvait s’adapter avec de l’aide extérieur. Nous avons aussi pu voir que les matériaux rares nécessaires et que les coûts de création de panneaux solaires étaient en diminution. Nous devons se convertir le plus tôt possible au solaire et abandonner complètement les énergies qui sont nocives pour notre environnement. Pour terminer, il est temps d’abandonner les combustibles et de se tourner vers le solaire !

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/qr/d/energie-renouvelable-sont-inconvenients-energie-solaire-4129/

http://www.logic-immo.be/fr/nouvelles-immo/energie-solaire-les-avantages-et-inconvenients-124.html

http://www.tpepanneauxsolaires.fr/avantages_inconvenients.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_solaire


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18 réactions à cet article    


  • ajbrado (---.---.179.130) 10 mai 2016 15:11

    Tout à fait d’accord avec vous, pour le moment sur notre planète il n’y a pas mieux que l’énergie solaire. D’ailleurs les végétaux l’ont bien compris depuis des centaines de millions d’années déjà. Donc, bien avant que l’homme ne foule la terre et en devienne le fossoyeur actuel.


    • njama njama 10 mai 2016 15:36

      solution de stockage low-cost

      Une solution béton pour stocker l’énergie solaire à faible coût | André Gennesseaux |
      (7’53)
      https://www.youtube.com/watch?v=N2u6EDwumdQ

      André Gennesseaux : Passionné de mécanique, André a développé une alternative à la batterie chimique : une solution mécanique low tech et innovante à base de béton pour enfin stocker l’énergie solaire à bas coût.

      Né en 1962, André est ingénieur des Arts et Métiers ainsi que de l’Ecole Polytechnique. En 1988, il commence une carrière de chercheur puis devient responsable de la recherche chez Total (filiales Hutchinson et Paulstra). Il travaille sur des projets concernant la réduction des nuisances des moteurs qui donnent naissance à 20 brevets dont plusieurs sont en exploitation aujourd’hui. Avec sa femme Anne, il fonde Energiestro en 2001, une entreprise innovante française qui développe la technologie du volant de stockage d’énergie, avec pour principal objectif de diminuer le coût du stockage qui est encore bien trop élevé avec la technologie de la batterie. Pour ce projet de volant de stockage solaire, il est lauréat du « Concours Mondial d’Innovation 2030 » en 2014 et remporte en 2015 le concours EDF-Pulse.


      • Alren Alren 10 mai 2016 19:19

        @njama

        J’ai expliqué sur le post relatif aux bactéries lumineuses les problèmes insurmontables (balourd même très petit en cas de défaut d’équilibrage infime, qui à hyper vitesse de rotation est catastrophique, billes roulements qui s’échauffent nécessairement, entraînant aussi un balourd et même effet gyroscopique pour un cylindre vertical) qui font que la conservation de l’énergie par volant cinétique ne sera jamais opérationnelle.
        Surtout avec une substance aussi peu homogène que le ciment !

        Malheureusement je ne peux retrouver ce commentaire et le reproduire ici in extenso car le post des bactéries lumineuses n’apparaît plus sur le site.


      • sls0 sls0 10 mai 2016 20:43

        @Alren
        l’énergie cinétique c’est un stockage de 0,032Mj/kg ou 9Wh.
        111kg/kWh, c’est très bien pour des bus aux arrêt fréquents qui permettent de recharger.
        Si on veut faire un parallèle électrique c’est un condensateur, bon pour de l’instantané avec un bon rendement mais peu de capacité de stockage. La batterie stocke 8 fois plus mais avec un rendement moindre.


      • popov 12 mai 2016 13:21

        @Alren
         

        Votre commentaire se trouve ici.

        Pour le retrouver, j’ai cliqué votre pseudonyme pour afficher la page qui contient tous vos commentaires.

        Pour les bus à volant d’inertie, on en parlait déjà à la cafétaria quand j’étais étudiant, il y a plus de 40 ans. Si l’idée avait été réalisable, on le saurait aujourdh’hui. Et à l’époque, on envisageait un volant plutôt grand et ne tournant pas à des vitesses folles. Juste assez pour aller d’un arrêt à l’autre. Il aurait en fait fallu deux volants sur le même axe et tounant en sens inverses pour éviter les effets de gyroscope.

        C’est un peu comme les voitures Tata à l’air comprimé (brevet français). La moindre trace d’humidité dans l’air comprimé et de la neige s’accumule dans les pistons. Depuis le temps qu’on nous l’annonce...

      • njama njama 10 mai 2016 15:48

        Ensuite, on critique le fait que les centrales doivent être grandes pour avoir une bonne production d’énergie. Il nous suffit tout simplement de les placer à des endroits inhabités à travers le globe (Désert du Sahara). Un fait intéressant, aux États-Unis, si on se convertissait à 100% au solaire, ça prendrait 0.6% du territoire pour alimenter le pays en entier.

        Il serait nettement préférable d’éviter les grandes concentrations de production d’énergie solaire pour éviter que des monopoles s’installent. La concurrence baisserait les coûts ... vaudrait mieux 10.000 petites centrales dans un pays que 100, même si elles n’ont pas toutes les mêmes performances pour des raisons environnementales et de météorologie. La surface de chacune pouvant compenser les écarts de rendement., pour un faible investissement supplémentaire.
         


        • Alren Alren 10 mai 2016 15:53

          Il y a le coût de fabrication des panneaux solaires et la pollution qu’engendre leur fabrication. Il y a aussi le coût des accumulateurs (à basse tension) sur lesquels vous passez et qui est plus considérable encore que les panneaux solaires car ils doivent, en l’état, être changés régulièrement et et être énormes pour stocker l’électricité. Rien que pour alimenter une de 100 000 habitants sur 24 h (journée d’hiver sans soleil) ils devront atteindre la taille d’un immeuble !

          Pour l’instant, le seul matériau envisageable est le lithium qui n’est produit que par quelques pays.

          Il est bien évident que si la demande enfle tout à coup pour construire ces milliers de tonnes d’accumulateurs (voire millions de tonnes à l’échelle de la planète), la spéculation s’en mêlera et que le prix d’une installation s’envolera au-delà des moyens des pays même développés.


          La nature récupère l’énergie solaire avec la chlorophylle mais avec un rendement très faible (suffisant pour la vie très lente des plantes) et sous forme chimique, sous forme de molécules organiques pas sous celle d’électricité, énergie autotransportable.


          Installer les centrales solaires dans les déserts supposent de construire sur le sable des milliers de kilomètres de lignes à haute tension pour atteindre les pays tempérés. Même avec des fils en aluminium et non en cuivre, le coût, là encore, sera considérable. Sans compter le risque de sabotage qu’elles encourront.





          • Jo.Di Jo.Di 10 mai 2016 16:11

             
            Le grand théoricien d’EELV, Bobo Pinpin (prononcer pine pine) qui n’est pas une grosse Cosse intellectuelle mais a la verte durable équitable climatik a dit :
             
            Une cellule photovoltaïque chinoise dure 15 ans puis va à la poubelle verte
             
            Une cellule photovoltaïque coûte plus de CO2 à la fabrication qu’elle en économisera jamais.
             
            Une cellule photovoltaïque sert en été où la journée ensoleillée quand on en a pas besoin.
             
            Le 30 décembre à 20h, quand le nucléaire est à fond, la cellule photovoltaïque ne sert qu’à la branlette verte. Et l’été faut ralentir le nucléaire pour que Bobo Pinpin puisse piner vert dans sa villa de bobo.
             
            J’ai envie de voir ton cul. Et puis en cuissardes dans un train c’est bien.


            • sara sara 10 mai 2016 17:17

              @Jo.Di


              Djenni 2al 

            • Rincevent Rincevent 10 mai 2016 17:54

              En matière d’énergie le solaire n’est pas la panacée. C’est une question de conditions locales, entre autre. Il me semble évident que la solution passe par un mix des différentes énergies renouvelables, en fonction de leur disponibilité. Gérer ça, avec une production plus ou moins discontinue, n’est certes pas facile mais tout à fait possible : http://www.smartgrids-cre.fr/index.php?p=definition-smart-grids

              Après, ce serait effectivement l’occasion de desserrer un peu l’étreinte des grands monopoles, en sachant bien quand même que, depuis un certain temps, ils ont trusté beaucoup de brevets pour l’après-pétrole…


              • sls0 sls0 10 mai 2016 22:17

                Mon eau chaude est solaire, une partie de mon électricité est solaire, voilà qui devrait conforter l’auteur.
                Le solaire pour le chauffage et l’eau chaude il n’y a pas mieux, il y a une trentaine d’années les douches du camping de Gravelines tout au nord de la France étaient solaires donc il n’y a pas trop de limites en latitude.
                On pourrait chauffer l’habitat français en solaire sans problème, ça ferait de l’emploi et une sacré facture énergétique en moins.
                Chez moi le courant c’est aléatoire, les coupures c’est courant, j’ai donc des batteries et un onduleur qui prennent le relais. Comme j’ai un très bon onduleur et des batteries de qualité j’ai un rendement de 80%, oui 20% se transforment en chaleur, les batteries ont une résistance interne, c’est l’effet joules.
                Mes voisins qui ne sont pas de la partie c’est du 60% de rendement et mes batteries tiennent 5 ans et non 2-3 ans comme eux.
                J’ai des panneaux solaires que l’on m’a offert. C’est la commodité, ils couvrent 1/3 de ma consommation (270kW/h mensuels), pas la lutte contre l’effet de serre, mes panneaux sont chinois, leur bilan carbone devient positif après 30 ans.

                Avec ses centrales dans le désert, je m’aperçois que l’auteur est assez limité coté électricité, il oublie l’effet joules, une ligne THT c’est 0,06 ohm/km, on divise la puissance par 400.000V, on a une intensité. P=RI² permet de calculer la puissance perdue au km. C’est 0,04% au km, il y a intérêt à ce que le désert soit proche.

                En admettant que l’on arrive à envoyer le courant par télépathie du Sahara en France.
                Il faut stocker pour la nuit, je prend la puissance nucléaire française comme base : 63GW.
                63GW pendant 12h ça fait 756GWh ou 756 milliards de watts-heure.
                Maintenant je prend la batterie qui est censée sauver le monde : La BLUECARD, un stockage de 100Wh par kg ou litre.
                C’est un poids de 7,56 millions de tonnes de batteries ou un volume de 7,56 millions de m³.
                Je ne fait même pas intervenir le rendement de 90% ni la production de lithium qui est de 25000 tonnes annuelles, ni le remplacement.

                Je carbure au solaire mais je n’ai pas les même conclusions que l’auteur.
                Production de masse impossible telle qu’il le définie et bilan carbone exécrable si les panneaux sont chinois.
                Je fais en sorte que mes idées restent dans le cadre de la physique et je sais faire une règle de trois, c’est peut être cela qui est à l’origine de l’écart.

                Nota : Il y a le solaire thermodynamique pour la production de masse, c’est mieux que les panneaux mais reste l’effet joule et les batteries.


                • Trelawney 11 mai 2016 07:24

                  @sls0
                  Il y a le solaire thermodynamique pour la production de masse, c’est mieux que les panneaux mais reste l’effet joule et les batteries.

                  Ce système ne sera efficace qu’accouplé à la production d’hydrogène pour des piles à combustion. On arrive maintenant à stocker de l’hydrogène sans danger et sous forme solide. les Russes avec le marémotrice, les danois avec des parcs éoliens et les chinois avec le solaire thermique sont très en avance sur le reste des pays. C’est une petite révolution qui va modifier les moyens de produire de l’électricité, mais surtout la façon de transporter cette énergie.

                  Pour info, Total leader mondial dans la production d’hydrogène vient de s’offrir une pépite française : les batteries SAFT. A l’inverse d’EDF, dans la société Total il existe une synergie


                • sls0 sls0 11 mai 2016 17:37
                  • @Trelawney
                    Allez donc parler d’éolien au Danemark, leur surproduction est racheté par la Norvège même pas à prix coutant elle rempli ses barrages avec et elle revend à prix fort quand les danois on en besoin. Les danois sont franchement heureux que leurs impôts servent à améliorer le niveau de vie des norvégiens et leur balance commerciale.

                    C’est une petite révolution qui va modifier les moyens de produire de l’électricité, mais surtout la façon de transporter cette énergie.

                    Faire de l’électricité que j’envoie dans des lignes 400.000V ou faire de l’hydrogène que je stocke, transporte pour ensuite le transformer en électricité.
                    Pour le transport par 400.000V le tarif c’est 0,27€/kW par mois pour une ligne 400.000V ou 0,000375€ le kWh.
                    Pour l’hydrogène j’ai trouvé ces prix :

                  • Le stockage massif souterrain coûte de : 1,7 à 3,5$/GJ.
                  • Le transport routier LH2 : 14-15$GJ.
                  • Transport par Pipe CH2 : 2$/GJ.
                  • Station Service : 9$/GJ pour LH2 et 14$/GJ pour CH2 à 600 bars.
                  • Coût supplémentaire si on stocke l’Hydrogène : 2,5$/GJ.
                    Pour rappel un GJ c’est 277kW, le cout du transport électrique est donc de 0,012$/GJ

                  • Ma consommation d’électricité c’est à 80% du renouvelable, mes panneaux est le réseau alimenté en grande partie par de l’hydraulique.
                    Si on se base sur ce graphique, je fait partie d’une minorité, le fin trait violet.
                    C’est bien ce fin trait violet qui est censé remplacer tout ce qui a en dessous, vu la gueule de la courbe,en y mettant un maximum de moyen, en 50 ans ce ne serait pas fait. Dans ces renouvelables, il n’y a que la biomasse qui peut faire de la base en production, l’éolien si je me base sur cet autre graphique l’éolien en base c’est 8% de l’installé.
                  • Pour un autre commentaire j’ai calculé le tonnage en batterie BLUECAR pour stocker une heure de production d’un EPR, c’est 6.600 tonnes et la production mondiale de lithium est de 25.000 tonnes.

                  • Chez moi c’est 60kWh/mois max par personnes, mes voisins doivent être à 20kWh/mois, dans ces conditions le renouvelable marche très bien. Une cote soumise aux alizées et et un relief et une pluviométrie qui permettent des barrages. En plus une coupure de 8h ne choque personne.
                  • Si on veut faire ’’écolo’’ il y a une sérieuse remise en cause à faire coté gaspillage.


                • Anthrax 11 mai 2016 17:51

                  @Trelawney

                  L’hydrogène est sans doute la solution la plus efficace et la plus écologique mais on a pris un retard colossal là-dessus.
                  L’énergie marémotrice est aussi très satisfaisante en terme écologique... a priori. Parce que les études autour de l’usine de la Rance (la plus ancienne au monde en activité, merci M. Caquot) ont montré de forts impacts sur les espèces de poissons, des envasements difficiles à réguler. On sait que les Russes n’en ont rien à foutre (comme les Chinois d’ailleurs cf. le monstrueux barrage des 7 gorges...
                  Enfin, et tues totalement raison de noter ce point, la difficulté c’est de conserver ET de transporter l’énergie. C’est d’ailleurs le gros problème de l’exploitation des gaz de schistes que ses défenseurs se gardent bien de soulever.

                • robiocop21 11 mai 2016 10:37

                  Sans rentrer trop dans les détails, le retour sur énergie d’un panneau PV fabriqué en Chine (95%) et installé en France est de 3 à 4 ans (et non 1 à 2 ans comme l’indique l’auteur). Le retour sur CO2 est, lui, de 23 à 35 ans. Autrement dit, subventionner, aujourd’hui, ce type d’installation est une faute économique ET écologique. Il faut impérativement taxer lourdement ces importations ou imposer aux chinois de les fabriquer en France (Airbus). 

                  La France est malheureusement isolée en Europe du fait de la structure de son mix électrique. Seules la Suède et la Suisse sont dans le même cas.
                  Deuxième point, la fabrication d’électricité par ce moyen peut être économique, mais les relais pour pallier l’intermittence (batteries, STEP, PtG) sont structurellement déficitaires. Dans notre société libérale cela va signifier : privatisation avec subvention des PV (profits) , et l’intermittent ( pertes ) à la charge du public (déjà le cas pour les STEP).

                   

                  • popov 11 mai 2016 17:08

                    @l’auteur 

                     
                    De par sa simplicité, le panneau photovoltaïque est incontournable quand on a besoin d’une source d’électricité dans un coin perdu. Par exemple, je viens d’installer une clôture électrique pour protéger un potager éloigné contre les sangliers. Un petit panneau 17.5 V, 1A, un générateur d’impulsions de 10 000 V pour la clôture, une batterie de voiture et un petit contrôleur de charge pour éviter une surcharge de la batterie, et voilà. Comme j’utilise un petit panneau, j’aurais pu me passer du contrôleur de charge, mais il faut alors surveiller le niveau du liquide de batterie et remettre de l’eau distillée de temps en temps.
                     
                    Pour une installation domestique, c’est trop coûteux, cela n’est rentable que quand il y a des subventions pour revendre l’électricité produite, et les batteries de stockage sont également trop coûteuses et présentent un risque d’incendie. Et puis les PV actuels n’ont un rendement que de 10%.
                     
                    Le plus simple pour réduire les frais d’énergie, c’est de chauffer l’eau du ménage avec le soleil. Je dispose d’une installation qui chauffe électriquement 300 L d’eau la nuit à tarif réduit. Au départ, l’eau froide entrait directement dans ce système. Je me suis bricolé un capteur solaire qui chauffe l’eau et la conserve dans un récipient isolé thermiquement. Ce récipient est relié à mon système de sorte que au lieu d’eau froide, c’est de l’eau préchauffée qui y entre.
                     
                    Il est aussi possible de convertir l’énergie solaire directement en énergie mécanique à l’aide d’un moteur Stirling. Le plus simple est la pompe fluidyne qui ne comprend aucune pièces mobile. La chaleur vient d’un capteur solaire et le refroidissement se fait tout simplement à l’aide de l’eau pompée. Le concept est très simple, mais pour réaliser une pompe qui fonctionne à partir de zéro, il faut être capable de faire des calculs de physique élémentaire et de thermodynamique. J’ai réalisé un petit modèle expérimental qui pompe environ 3 L / min et qui (en général) démarre tout seul le matin. Pour ceux que cela intéresse, voici un excellent point de départ
                     
                    Le problème de l’énergie solaire à usage domestique, c’est qu’elle est disponible quand on n’en n’a pas besoin. Sauf dans les pays chauds ou l’on a besoin de réfrigération quand le soleil tape. La façon la plus simple de produire du froid avec du chaud, c’est à mon avis, le réfrigérateur d’Einstein-Szilard. La chaleur nécessaire au fonctionnement de ce système peut être fournie par un capteur solaire. Le système n’utilise pas de fréons mais par contre, du gaz ammoniac et du butane. Tapez « Einstein refrigerator » sur google pour plus d’informations. Par exemple ici.
                     
                    Une autre solution pour convertir l’énergie solaire en énergie mécanique, électrique ou en froid, c’est le moteur thermo-acoustique. Le principe est simple, mais les calculs sont horriblement compliqués. Un point de départ ici. Pour plus d’informations, tapez « thermoacoustic engine » ou « thermoacoustic refrigeration » sur google.
                     
                    Et finalement, il y a le thermo-couple qui transforme directement une différence de température en courant. Les thermo-couples métalliques ont un rendement absolument déplorable mais récemment ce rendement a été fortement amélioré par l’usage de semi-conducteurs, au point que certains envisagent de récupérer de cette façon la chaleur des pots d’échappement de voiture pour recharger la batterie.

                    • Anthrax 11 mai 2016 17:38

                      Toutes les sources d’énergie sont polluantes, à un certain degré, et toutes sont imparfaites. Couvrir des centaines d’hectares de panneaux solaires ne me semble pas satisfaisant, pas plus que les fermes éoliennes, ni les installations de bois énergie, de biomasse ou de géothermie. Pas de satisfaction non plus devant ces monuments que sont les centrales nucléaires ou a charbon.

                      La solution se trouve dans un mix de toutes ces énergies (TOUTES) en fonction de la géophysique de chaque pays et chaque région. 
                      On accuse aujourd’hui un retard considérable sur nos voisins Allemands, Danois, Espagnols dans le domaine des renouvelables parce qu’on s’est focalisé sur le nucléaire en négligeant les renouvelables. Et pourtant, on avait une sacrée avance avec la centrale solaire d’Odeillo mais c’est une autre histoire. Cela dit, ces pays ont aussi pris du retard dans le nucléaire en le négligeant.
                      Sans oublier que la meilleure énergie c’est celle qu’on n’utilise pas.

                      • wawa wawa 11 mai 2016 19:04

                        pour les afficionados du mythique solaire non polluant :

                        http://euanmearns.com/the-energy-return-of-solar-pv/

                        soit disant le site entier est un regal, même pour les peu anglophone comme moi google traduits pas trop mal.

                        I’ve heard academics argue that orientation does not matter in Scotland, and they could be right. I dare say leaving the panels in their box would make little difference to their output

                        ouarf ouarf

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jayduf


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