• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Jean Chol POIVRESSELLE

Jean Chol POIVRESSELLE

 INDIGNATIONS ET ÉCHANGES

Tableau de bord

  • Premier article le 22/06/2005
  • Modérateur depuis le 26/07/2005
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 19 29 154
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 13 6 7
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : nombre de réactions













Derniers commentaires



  • Jean Chol POIVRESSELLE Jean Chol Poivresselle 19 septembre 2005 15:40

    L’OBSOLESCENCE DE L’HOMME PAR GUNTHER ANDERS : UNE CLEF POUR COMPRENDRE LE DERNIER ROMAN DE DANTEC

    " Il serait [...] juste de dire que rien ne nous caractérise davantage, nous, les hommes d’aujourd’hui, que notre incapacité à rester sprirituellement « up to date » par rapport au progrès de notre production, c’est à dire à changer au même rythme que nos produits, et à rattraper dans le futur (que nous appelons notre « présent ») les instruments qui ont pris de l’avance sur nous.

    Par notre liberté prométhéenne illimitée de produire du nouveau, liberté à laquelle nous payons le tribut d’une pression qui ne se relâche jamais, nous avons - en temps qu’êtres temporels - procédé en dépis du bon sens, si bien que, maintenant, nous sommes en retard sur ce que nous avons projeté et produit, nous progressons lentement, avec la mauvaise conscience que nous inspire l’ancienneté du chemin que nous suivons, quand nous ne nous contentons pas de traîner comme des sauriens hagards au milieu de nos instruments. "

    Ces propos, datant de 1956, sont tirés d’un essai intitulé « L’obsolescence de l’homme, sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle (1956) », éd. de l’encyclopédie des nuisances, éd. Ivrea, Paris, 2002.

    En lisant cet ouvrage en parrallèle avec « Cosmos Incorporated » de Dantec, j’ai fait, subjectivement, le lien, avec le thème développé dans cette fiction. J’ai l’impression, grâce à cet essai, de mieux comprendre le questionnement opéré par Maurice. G. DANTEC.

    En espérant que cette contribution servira à qui le veut.

    En tout cas, c’est vraiment grâce à Dantec que j’ai découvert cet auteur. Et bien d’autres encore. Qu’on ne l’aime pas ou qu’on en est fan, il faut bien reconnaître que Dantec est un véritable passeur « culturel » au sens où je l’entends. Et je ne saurais, au combien, le remercier pour ça.

    La liste des auteurs découverts est loin d’être exhaustive : Deleuze, Steiner, Kertesz, Villiers d’Adam, Léon Bloy, La Bible, Le Coran, La Kabbale, L’échelle de Mahomet et j’en oublie d’autres, notamment en ce qui concerne des musiciens.

    En conclusion, je fais ce parrallèle entre « Cosmos Incorporated » et « Obsolescence humaine incorporée » et cela n’engage que ma responsabilité de modeste lecteur et admirateur de ce qui peux me poser comme questions essentielles en contradiction avec la bien-pensance régnante, affligeante et « Hénaurme » (sic Flaubert).

    Jean Chol Poivresselle.



  • Jean Chol POIVRESSELLE Jean Chol Poivresselle 6 septembre 2005 16:11

    La nouvelle fiction proposée par cet auteur me plaît et j’y trouve mon compte.

    Face à la bêtise lénifiante développée depuis quelques années par des soit-disant auteurs qui, soit dit en passant, se gargarisent dans l’auto-fiction ou la nullitude de leurs fictions mineures, autosatisfaites ou égo-pariso-bobo-nullo-franchouillardes (relisez l’essai de Jourde intitulé « La littérature sans estomac » : édifiant sur les fictions, à succès, proposées en France), il n’y a pas photo : Houellebecq réussit un bon roman qui pose des questions essentielles, indispensables et salutaires à travers une fiction qui ne manque pas de piquant alliée à une certaine aspérité et une grande liberté de ton : Comment vieillir, lutter contre la mort et assumer une sexualité lorsqu’on approche de la cinquantaine ?

    Mais alors, que dire de cette intelligentsia qui prétend détenir le bon goût et qui se conduisent comme des eunnuques, n’ayant jamais réussi à écrire que des critiques démagogiques, prétentieuses et ronflantes !

    Il faut lire le livre pour se donner une opinion et la mienne, subjective certes, est plutôt enthousiaste : je tiens « La possibilité d’une île » comme l’un des meilleurs romans de Houellebecq !

    Eh bien Houellebecq réagit comme il se doit vis à vis de cette meute de chiens enragés. Et je ne suis pas choqué par son mode de communication. C’est un auteur libre et le reste ne m’intéresse pas.

    Jean Chol Poivresselle



  • Jean Chol POIVRESSELLE Jean Chol Poivresselle 27 juillet 2005 10:59

    Merci pour vos encouragements et critiques. A bientôt de vous lire et de partager cette recherche de la « Foule Sentimentale » comme Souchon l’a si bien dit « On nous prend pour des cons, faut pas déconner dès qu’on est né ... ON NOUS INFLIGE DES DESIRS QUI NOUS AFFLIGENT ... »

    Jean Chol POIVRESSELLE



  • Jean Chol POIVRESSELLE Jean Chol Poivresselle 11 juillet 2005 16:58

    Attention à la stigmatisation excessive induite dans vos propos !

    Je vous renvoie, et pour tous ceux que ce problème intéresse, à la lecture de l’excellent ouvrage écrit par M. Bernard LAHIRE "L’invention de l’illettrisme, Rhétorique publique, éthique et stigmates, éd. LA DECOUVERTE, Paris 1999.

    Toutefois, j’aimerais bien connaître vos propositions concrètes pour remédier aux difficultés des personnes en situation de manque de littératie (remarque : je ne saurais trop vous conseiller d’éviter d’utiliser le mot « illettrisme » tant ce problème est complexe et qu’il correspond à de multiples degrés de difficultés rencontrées pour accéder à une maîtrise dite acceptable de la littératie).

    Enfin, pour avis personnel, j’aurais préféré de votre part, moins de jugements stimatisants et plus de propositions concrètes proposées et/ou décrites, visant à démontrer qu’il existe bien dans notre pays des personnes citoyennes et responsables qui s’engagent dans l’action auprès de ceux qui en ont besoin et qui ont des projets formidables (renseignez-vous !)

    Je suis obligé de constater en France, dans le monde universitaire, de l’élite bienpensante et/ou alterpensante ..., une fois de plus, qu’on aime mieux brasser des lieux communs pour stigmatiser et mépriser plutôt que de proposer, valoriser et éviter les postures « faciles ».

    C’est peut-être culturel ?

    « On n’arrête pas le progrès, dit-on, la bêtise non plus » Yves COURRIERE

    Jean Chol POIVRESSELLE

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv