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LESCAUDRON Didier

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  • Premier article le 31/01/2006
  • Modérateur depuis le 07/09/2006
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Derniers commentaires



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 25 mars 2007 08:53

    Bonjour Cyril

    Nous avons eu le plaisir de parler autour d’un café lors de la journée du 24 mars.

    Ton article est d’une densité syntaxique qui ne facilite forcément pas sa lecture. Cependant, après un petit effort de compréhension de celui-ci et de ses commentaires, nous y trouvons les grandes questions qui ont été abordées lors de la première journée AGORA VOX :

    - le risques d’une manipulation des informations,
    - la profusion de messages qui nous ramène à une sorte de tour de Babel. Non par un problème d’absence de langue commune mais par la quantité cacophonique de messages qui nous arrivent. Les remarques de Yaarg, Pascalr et Pyroman sont intéressantes de ce point de vue.

    Pour poursuivre, voici ma question : Dans chaque média ou même dans chaque institution humaine en développement, après une période d’euphorie liée à sa découverte, ne va-t-on irrémédiablement vers un élagage naturel du nombre de ses acteurs et une cristallisation hiérarchique de son fonctionnement, cristallisation qui installe des hommes au pouvoir et d’autres, adeptes de ces derniers, christallisation qui institue aussi les activités les plus utiles ?

    Cette question n’est pas déraisonnable car les générations montantes ont besoin de se raccrocher à des institutions qui paraissent leur correspondre :

    - si elles utilisent les techniques de leur époque (ex ; les jeunes et internet),
    - si l’objectif de ces institutions se démarquent des idéologies ou habitus obsolètes de leurs ancêtres (ex : discrédit du modèle étatique communiste ou de la musique yéyé remplacés par d’autres valeurs politiques et pratiques culturelles)
    - si elles satisfont le besoin profond de chacun d’être plutôt du côté du lien et d’Eros que de celui de la destruction et de Thanatos.

    Les institutions naissantes, comme AGORA VOX, entrent dans ce dispositif. De Rosnay et Revelli nous permet d’utiliser un outil technologiquement performant, avant-gardiste du point de vue de ses valeurs (logique participative contre logique d’appareil de parti) et de créer du lien.

    Ils nous offrent aussi la possibilité ( illusoire ?) de participer à la création d’une communauté qui n’est faite, pour le moment, que paroles inégales et bien souvent contradictoires.

    Fréquenter régulièrement Agora Vox accéder à ses articles et commentaires, n’est-ce pas comme si nous étions dans un immense hypermarché des idées où se cotoyaient des produits linguistiques de type Le Nôtre ou écologique de luxe ainsi que des produits moyens et bas de gamme. Et chacun y fait son marché !!! Ne sommes-nous pas là aussi dans cette logique dominante de la marchandisation libérale ? C’est une manière partiale et partielle de voir les choses mais elle me semble être pas si fausse.

    Bien amicalement Didier LESCAUDRON



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 4 mars 2007 22:08

    En croyant en l’exactitude de la remarque précédente de Henri Galy, il est intéressant de noter ce non-dit de Jean-Louis Fontaine concernant la carrière de son mentor, JC Parisot.

    JC Parisot, collaborateur du ministre Gilles De Robien, ça fait sourire. Ne sommes-nous pas idiots de croire que les compétences d’un ministre puissent lui permettre de passer gaillardement du ministère des Transports à celui de l’Education ? La manière dont les élèves français et leurs enseignants sont actuellement traités, témoignent de cette pensée unique qui permet à M. De Robien et à ses amis politiques et économiques de mettre les marchandises transportées et les humains gouvernés au même niveau de considération.

    Il est malheureux de constater que seule la création d’un lobby du handicap, dont JC Parisot serait le porte-parole, ferait avancer les choses. Jean Louis Fontaine s’en défend. Mais dans les faits, qu’un candidat handicapé puisse participer au premier tour de l’élection présidentielle n’est-ce pas fédérer une communauté autour d’une spécificité comme les agriculteurs ou les industriels de la chimie se regroupent pour faire pression sur le gouvernement ou sur Bruxelles ? Reconnaissons au moins à Jean-Louis Fontaine le mérite de poser indirectement cette question. Mais c’est une stratégie qui peut se retourner contre ses instigateurs car elle amène un groupe d’humains à se différencier des autres avec le risque d’un rejet par réflexe primaire de ceux qui n’appartiennent pas à ce groupe. Il n’y a pas que les handicapés qui souffrent de discriminations ! Les femmes battues, les travailleurs au statut précaire, les étudiants sortant de filières déconsidérées, les chômeurs âgés ou de longue durée et tous les éclopés de la vie abandonnés à leur sort.

    Ceci étant dit, loin de moi, l’idée d’ignorer les difficiles situations des personnes handicapées. Mon métier d’enseignant spécialisé auprès d’élèves troublés ou handicapés m’a amené à connaître ces réalités. Si j’utilise le pluriel, c’est qu’il y a une foultitude de situations, ce que l’article de Jean-Louis Fontaine n’exprime que trop peu. Comme si la situation d’un enfant trisomique, né dans un milieu cultivé et financièrement favorisé, était la même que celle d’un enfant défavorisé souffrant de troubles psychiques ou organiques graves.

    Il me semble que la question est donc plus générale. La manière dont notre société prend en compte ses textes fondateurs, qu’elle les partage avec le plus grand de ses membres et qu’elle les applique dans des actes et des faits du quotidien, est primordiale. La Déclaration universelle des droits de l’homme (et de l’enfant) et les lois cohérentes qui en découlent, sont suffisantes pour guider l’évolution de notre société. Quand à la question des financements, peu importe pour moi que ce soit l’Etat ou le Département qui prend en charge les compensations des handicaps. Il faudra, de toute façon, que les bien-portants agissent et dégagent des ressources pour soulager la détresse de ceux qui ne bénéficient pas des mêmes chances. Il ne s’agit pas de faire la charité, comme le font certaines associations pleines de bons sentiments, mais de mettre en place les conditions de dignité et d’autonomie maximale de toutes personnes en souffrance.

    A quand donc des hommes politiques ayant une vision large des prises en charge nécessaires ? A quand donc des médias qui arrêteront d’endormir la ménagère moyenne et les consommateurs conditionnés ? A quand donc des discours qui éclairent au lieu de mystifier leur monde ? A quand donc la reconnaissance de l’exemplarité, de la mesure et de l’irréprochabilité ? Messieurs Messier, Carignon, Hallyday, Pasqua, Emmanuelli, Juppé, Le Lay, Forgeard, Pelat et les autres, dites-nous voir ce que nous devons penser de vos choix et de vos actions, alors que vos concitoyens galèrent ?

    Et ce n’est pas avec les discours des amis de M. De Robien sur la réduction des impôts que nous arrivons à dégager les ressources nécessaires aux améliorations. Si un gaspillage des dépenses publiques existe, ces personnes ont été et sont au pouvoir depuis suffisamment longtemps pour y mettre de l’ordre ! A commencer, par exemple, par la gestion du porte-avion Clemenceau !

    DL



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 10 janvier 2007 14:24

    http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=16770

    Longue vie au libéralisme chinois, et tant pis pour les Européens !

    Ah, la Chine ! Sa croissance à deux chiffres ! Son marché de plus d’un milliard de consommateurs ! Ses futures ménagères de moins de cinquante ans à ne plus savoir qu’en faire ! Ses nouveaux riches qui se goinfrent de produits de luxe occidentaux ! Ses investisseurs étrangers qui pressentent un nouvel Eldorado ! Ses villes qui dament le pion aux grandes cités internationales, Shanghaï, Hongkong ! Ses destinations touristiques pour des voyageurs en recherche de cultures millénaires ou exotiques ! Beijing et ses jeux olympiques, miroir aux alouettes des nantis de ce monde ! Hé ! Réveillez-vous ! La Chine entre dans la grande marche des nations dominatrices.

    Aïe, la Chine ! Ses cours d’eau pollués par des entreprises insouciantes ! Son atmosphère encrassée par des consommations énergétiques effrénées ! Son droit du travail négligé en l’absence de service étatique intègre ou conséquent ! Ses neuf millions d’enfants de dix à quatorze ans qui fabriquent vos articles de sport ou vos feux d’artifice ! Ses notables corrompus à l’idéologie communiste ! Ses milliers de mineurs qui meurent faute de mesures de sécurité draconiennes ! (1) Ses trafics d’organes récupérés sur les cadavres de condamnés à mort ! Ses opposants persécutés sans ménagement ! Ses millions de paysans contraints à la misère des bidonvilles ! Son prolétariat qui soixante heures par semaine fabrique vos radios ou vos vêtements ! Hé, réveillez-vous ! Les produits chinois de grande consommation arrivent sur vos étals de Noël à un prix défiant toute concurrence.

    Ainsi va le monde. Le libéralisme sauvage, avec son coup de barre à droite, s’impose gaillardement au pays du grand timonier. Vous allez me dire : « En Europe, nous avons déjà connu cela... Les crimes et la répression de la Commune... Les catastrophes minières de Courrières ou du Bois du Cazier... Les enfants curant des peaux dans les tanneries... Les taudis dénoncés par l’abbé Pierre... Les médecins criminels réalisant des expériences sur des prisonnier... Nous nous en sommes sortis. Alors, tant pis pour les miséreux de l’autre bout de la terre ! Le progrès et le temps feront leurs effets. »

    En attendant, le nivellement de nos droits par le bas et de nos devoirs par le haut pointe son nez sous la pression du libéralisme chinois. Comment pourra-t-on maintenir nos échanges politiques, culturels et économiques avec ce pays, si les capitaux et les emplois fuient notre zone ? Comment, à l’avenir, nos enfants et nos petits-enfants pourront-ils éviter un retour vers le XIXe siècle ?

    Nous ne inquiétons pas pour les héritiers de nos administrateurs financiers, politiques ou économiques. Ces derniers trouveront toujours des arrangements à leur profit, si nécessaire avec les élites chinoises. Mais, avec l’avenir que nous préparent ces décideurs, une certaine idée française et européenne de la vie en société va se déliter. Alors, en Europe, à quand des mesures cohérentes de sauvegarde de nos modes de vie ?(2) Quand de courageuses décisions politiques s’imposeront-elles aux lecteurs d’indices ou de ratios et aux accumulateurs de millions d’euros, peu concernés par la vie quotidienne de leurs concitoyens ?

    Oiseau de mauvaise augure, déclinologue, empêcheur d’avancer, ce sont les qualificatifs couramment utilisés par certains pour répondre aux remarques précédentes. Les défenseurs ukrainiens de l’environnement ont aussi été critiqués de la même façon avant l’effondrement du cœur nucléaire de la centrale de Tchernobyl. Aujourd’hui, les principaux responsables de cette installation et leurs opposants ne débattent plus. Fortement irradiés, ils sont morts ou souffrent le martyr de leur inconséquence, de leur manque de clairvoyance ou de l’inefficacité de leurs protestations.

    Ne nous laissons plus déposséder de nos responsabilités, notre avenir collectif et celui de nos enfants en dépend !

    Didier LESCAUDRON

    (1) Voir Le Monde du mardi 12 décembre : « Les sacrifiés du charbon chinois », de Bruno Philip.

    (2) Voir Le Monde du 13 décembre : « Pour un protectionnisme européen » de Hakim El-Karoui, ancien conseiller de J.-P. Raffarin à Matignon.



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 10 janvier 2007 12:13

    Votre article témoigne d’une réalité que l’Europe a connue au XXème siècle. Il rejoint partiellement mes constats et interrogations sur le libéralisme chinois (référence de mon article http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16770).

    La Chine est entrée dans le concert des grandes économies internationales et de la géopolitique mondiale. Les coûts environnementaux et humains de son évolution ne mériteraient-ils pas qu’elle regarde notre histoire économique et sociale ?

    Le fonctionnement désastreux de ses élites sur le dos d’une partie importante de la population est-il inévitable ? Il semblerait que l’immémoriale relation dialectique du maître et de l’esclave soit là-bas à l’oeuvre. [Dialectique dans le sens de Dynamisme de la matière, qui évolue sans cesse de la même manière que l’Esprit chez Hegel. Définition du Robert].

    Seules, une large divulgation et un vrai partage des savoirs en sciences (et surtout en sciences humaines) ainsi que de la culture, soutenus par un fonctionnement économique approprié, permettront de dépasser efficacement de tels phénomènes qui nous concernent aussi (exemples français : les évènements violents des banlieues en 2005, les désastres écologiques ou technologiques connus ici ou là, les situations statistiquement significatives de la maltraitance infantile ou des femmes battues, les effets déstructurants des pertes d’emploi en l’absence d’accompagnements sérieux, la détresse des sans-logis, etc. ).

    La Chine a des convulsions mais l’Europe aussi, sont-elles interdépendantes ?

    Didier LESCAUDRON



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 8 janvier 2007 13:51

    Du journalisme citoyen au cinquième pouvoir : que pouvons-nous faire ensemble ? par La Taverne des Poètes (IP:xxx.x11.160.106) le 8 janvier 2007 à 01H23

    « Belle envolée lyrique Demian. Mais vous faites erreur sur le fond. Il est tactiquement inopportun d’organiser cette conférence en période chaude électorale. Agoravox y viendrait jouer un rôle de »lobby". Son illégitimité et son opportunisme seraient pointés du doigt par ses lecteurs. (Voir ma réponse à Céline Ertalif) La précipitation n’est pas bonne conseillère non plus. Il y a un problème de légitimité à régler au préalable."

    Commentaire de cette citation :

    Que soit en période électorale ou non, je ne vois pas en quoi le désir de se regrouper de façon affichée est inopportun. Le jeu républicain et démocratique de l’élection de représentants n’interdit en rien qu’en parallèle et à côté, se constitue un collectif de personnes désirant approfondir leurs sujets de communication et s’accorder sur certains points.

    La condition est que ces personnes respectent le jeu démocratique classique et qu’elles soient une force d’analyse et de propositions dont la positivité concourt au renforcement du respect de toutes les personnes humaines et de leurs droits et devoirs (sachant qu’elles existent dans un environnement naturel mais aussi historique, géographique, économique et pluriculturel).

    La légitimité et l’opportunisme d’une telle association ne pourront bien sûr venir que du nombre de participants signataires d’une éventuelle charte commune, de la pertinence des propositions et des engagements que cette charte contiendra et de la validité des actes individuels et collectifs qu’elle entraînera.

    Quand à votre peur du lobbying, c’est monnaie courante à Bruxelles, à Paris et ailleurs et c’est l’habitude auprès de nombreuses commissions locales, nationales ou internationales. Doit-on être contre ce fait si son but est de dénoncer les effets pervers de celui-ci !!!

    C’est toujours pareil, ce ne sont pas les moyens qui sont primordiaux mais les objectifs. Quand les moyens sont valorisés sans que soient énoncés clairement le ou les buts, ne faut-il pas se demander à qui la situation profit ?

    Je vous accorde qu’il ne faut se précipiter mais notre liberté de penser ou d’agir (dont vous parlez dans vos post) ne doit, me semble-t-il, en rien être censurer ou limiter par tel ou tel évènement en cours.

    Didier LESCAUDRON

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