@bernard29
Non, c’est pas idiot du tout, mais puisqu’on y est : en contre partie, les non vaccinés ne doivent plus payer plus non plus les cotisations sociales (qui financent les vaccins ou les tests PCR).
Tiens d’ailleurs, pourquoi pas faire payer les tests négatifs ?
Et si c’est comme ça : éh ben moi, j’en ai marre de ces salauds de sans dents, donc je décide de ne plus payer ni les cotisations retraites, ni les cotisations chômages. C’est bien normal non ? Ça non plus c’est pas idiot. Donc quand vous, ou vos proches, serez vieux ou malade, ou au chômage, éh bien : vous vous débrouillerez. Je ne veux pas payer pour des gens qui ne font les efforts nécessaires, car après tout, il existe contre le chômages des solutions tout aussi magique que le vaccin Pfizer (par exemple traverser la rue). Pareil, si vous avez un cancer de la prostate, c’est votre problème : fallait pas s’amuser à faire des concours de celui qui pisse le plus loin à l’école ! Vous êtes vieux et sans pension : qu’à cela ne tienne, allez vivre sous une tente. Chaque problème a sa solution on vous dit !
Et après ça vient vous expliquer la « solidarité », le besoin de se faire vacciner pour les autres... Ce qu’il faut pas lire comme conneries ici.
@Francis, agnotologue
Bonjour Francis, oui et non : si vous aviez lu la phrase entière, j’ai dit qu’il fallait un débat équitable sur la vaccination obligatoire, dans l’hypothèse où elle serait imposée. En tant que citoyen, je voterais naturellement contre. Mais il ne faut être cohérent avec nous-même si nous nous proclamons démocrates.
Je voulais aussi vous répondre sur autre chose : vous n’avez pas compris l’allusion à vainement dans mon précédent article. G. Debord a écrit les commentaires sur la société du spectacle après l’assassinat commandité probablement par l’Etat de son éditeur. Guy Debord, à la fin de sa vie (il finira par se suicider), évoquait alors le fait que son œuvre intellectuelle était vaine. Qu’il n’avait pas réussi par la persuasion et l’argumentation intellectuelle à rallier les citoyens à sa cause. Que reste-t-il alors à faire si tenter de changer les mentalités est insuffisant ? Vous me comprenez ? S’il est vain d’essayer de convaincre, que faire ?
Désolé de vous répondre tardivement, mais je vous devais cette explication.
@nono le simplet
T’as raison, on mélange pas les torchons et les serviettes. T’iras pondre tes crottes ailleurs le clodo de l’intelligence .
@pemile
Quand on vous montre la lune vous ne trouvez rien de mieux que de dire que le doigt est boudiné.
@pemile
On en reparlera mon cher Pémile le jour où votre passe vaccinal sera devenu un laisser passer tout court. On vous traite déjà comme du bétail, on vous puce, on vous trace, vous êtes obligé de justifier de quelque chose qui relève du secret médical au premier quidam venu, et vous trouvez « puéril » que Taverne ne l’accepte pas au prétexte que son langage n’est pas assez châtié.
Regardez en face la monstruosité de cette société : comme laisser errer un enfant scolarisé en primaire dans les rues de Toulouse sous prétexte qu’il n’a pas de masques, dites-nous ce que vous en pensez et reparlera de faire la fine bouche à cause d’un gros mot après. A force de tout accepter sous prétexte de « lutte contre la terrible pandémie », vous l’aurez votre dictature digne de la Corée du Nord...
Y’a une chose contre laquelle la troisième dose protège pas, c’est la connerie...
@Marengo
Laissons le dans mon Marengo (si tant est que cet inculte comprenne...)
Merci M. Bouchard
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs" (Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, et préambule de la Constitution du 24 juin 1793)
Avec toute ma sympathie
@Renaud Bouchard
« Il faut conclure qu’une relève est imminente et inéluctable dans la caste cooptée qui gère la domination, et notamment dirige la protection de cette domination. En une telle matière, la nouveauté, bien sûr, ne sera jamais exposée sur la scène du spectacle. Elle apparaît seulement comme la foudre, qu’on ne reconnaît qu’à ses coups. Cette relève, qui va décisivement parachever l’œuvre des temps spectaculaires, s’opère discrètement, et quoique concernant des gens déjà installés tous dans la sphère même du pouvoir, conspirativement. Elle sélectionnera ceux qui y prendront part sur cette exigence principale : qu’ils sachent clairement de quels obstacles ils sont délivrés, et de quoi ils sont capables. »
Guy Debord, commentaires sur la société du spectacle XXXII, in fine
@Taverne
Les chinois n’ont rien inventés. C’est plutôt une vieille tradition juridique française qui se perpétue dans notre temps ; une tradition qui remonte à Louis XIV et sa fameuse « enquête de noblesse », puis à la création des « secrétariat », puis par l’affaire des fiches pour être finalement remise au goût du jour par un certain Maréchal de France au décours des années 40...
@Francis, agnotologue
L’extrait complet. Je vous conseille d’aller regarder le film :
Au réalisme et aux accomplissements de ce fameux système, on peut déjà connaître les capacités personnelles des exécutants qu’il a formés. Et en effet ceux-ci se trompent sur tout, et ne peuvent que déraisonner sur des mensonges. Ce sont des salariés pauvres qui se croient des propriétaires, des ignorants mystifiés qui se croient instruits, et des morts qui croient voter.
Comme le mode de production moderne les a durement traités !
De progrès en promotions, ils ont perdu le peu qu’ils avaient, et gagné
ce dont personne ne voulait. Ils collectionnent les misères et les
humiliations de tous les systèmes d’exploitation du passé ; ils n’en
ignorent que la révolte. Ils ressemblent beaucoup aux esclaves, parce
qu’ils sont parqués en masse, et à l’étroit, dans de mauvaises bâtisses
malsaines et lugubres ; mal nourris d’une alimentation polluée et sans
goût ; mal soignés dans leurs maladies toujours renouvelées ;
continuellement et mesquinement surveillés ; entretenus dans
l’analphabétisme modernisé et les superstitions spectaculaires qui
correspondent aux intérêts de leurs maîtres. Ils sont transplantés loin
de leurs provinces ou de leurs quartiers, dans un paysage nouveau et
hostile, suivant les convenances concentrationnaires de l’industrie
présente. Ils ne sont que des chiffres dans des graphiques que dressent
des imbéciles.
Ils meurent par séries sur les routes, à chaque épidémie de grippe, à chaque vague de chaleur, à chaque erreur de ceux qui falsifient leurs aliments, à chaque innovation technique profitable aux multiples entrepreneurs d’un décor dont ils essuient les plâtres. Leurs éprouvantes conditions d’existence entraînent leur dégénérescence physique, intellectuelle, mentale. On leur parle toujours comme à des enfants obéissants, à qui il suffit de dire : « il faut », et ils veulent bien le croire. Mais surtout on les traite comme des enfants stupides, devant qui bafouillent et délirent des dizaines de spécialisations paternalistes, improvisées de la veille, leur faisant admettre n’importe quoi en le leur disant n’importe comment ; et aussi bien le contraire le lendemain.
Séparés entre eux par la perte générale de tout langage adéquat aux faits, perte qui leur interdit le moindre dialogue ; séparés par leur incessante concurrence, toujours pressée par le fouet, dans la consommation ostentatoire du néant, et donc séparés par l’envie la moins fondée et la moins capable de trouver quelque satisfaction, ils sont même séparés de leur propres enfants, naguère encore la seule propriété de ceux qui n’ont rien. On leur enlève, en bas âge, le contrôle de ces enfants, déjà leurs rivaux, qui n’écoutent plus du tout les opinions informes de leurs parents, et sourient de leur échec flagrant ; méprisent non sans raison leur origine, et se sentent bien davantage les fils du spectacle régnant que de ceux de ses domestiques qui les ont par hasard engendrés : ils se rêvent les métis de ces nègres-là. Derrière la façade du ravissement simulé, dans ces couples comme entre eux et leur progéniture, on n’échange que des regards de haine.
@Pierre
"Au réalisme et aux accomplissements de ce fameux
système, on peut déjà connaître les capacités
personnelles des exécutants qu’il a formés. En effet ceux-ci se
trompent sur tout, et ne peuvent que déraisonner sur des mensonges. Ce
sont des salariés pauvres qui se croient des propriétaires, des
ignorants mystifiés qui se croient instruits, et des morts qui croient
voter. [...] On leur parle toujours comme à des enfants obéissants,
à qui il suffit de dire : « il faut », et ils veulent bien le
croire. Mais surtout on les traite comme des enfants stupides, devant qui bafouillent
et délirent des dizaines de spécialisations paternalistes, improvisées
de la veille, leur faisant admettre n’importe quoi en le leur disant n’importe
comment ; et aussi bien le contraire le lendemain.
"
Guy Debord In girum nocte et consomimur igni
@pierrot
“ Et sans doute notre temps... préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être... Ce qui est sacré pour lui, ce n’est que l’illusion, mais ce qui est profane, c’est la vérité. Mieux, le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l’illusion croît, si bien que le comble de l’illusion est aussi pour lui le comble du sacré. ”
Feuerbach (Préface à la deuxième édition de L’Essence du christianisme)
@Florian LeBaroudeur
Le spectacle soumet les hommes vivants dans la mesure où l’économie les a totalement soumis. Il n’est rien que l’économie se développant pour elle-même. Il est le reflet fidèle de la production des choses, et l’objectivation infidèle des producteurs.
13.
Le caractère fondamentalement tautologique du spectacle découle du simple fait que ses moyens sont en même temps son but. Il est le soleil qui ne se couche jamais sur l’empire de la passivité moderne. Il recouvre toute la surface du monde et baigne indéfiniment dans sa propre gloire.
19
Le spectacle est l’héritier de toute la faiblesse du projet philosophique occidental qui fut une compréhension de l’activité, dominé par les catégories du voir ; aussi bien qu’il se fonde sur l’incessant déploiement de la rationalité technique précise qui est issue de cette pensée. Il ne réalise pas la philosophie, il philosophie la réalité. C’est la vie concrète de tous qui s’est dégradée en univers spéculatif.
@nono le simplet
12
Le spectacle se présente comme une énorme positivité indiscutable et inaccessible. Il ne dit rien de plus que “ ce qui apparaît est bon, ce qui est bon apparaît ”. L’attitude qu’il exige par principe est cette acceptation passive qu’il a déjà en fait obtenue par sa manière d’apparaître sans réplique, par son monopole de l’apparence.
Proposition 10 :
Le concept de spectacle unifie et explique une grande diversité de phénomènes apparents. Leurs diversités et contrastes sont les apparences de cette apparence organisée socialement, qui doit être elle-même reconnue dans sa vérité générale. Considéré selon ses propres termes, le spectacle est
l’affirmation de l’apparence et l’affirmation de toute vie humaine, c’est-à-dire sociale, comme simple apparence. Mais la critique qui atteint la vérité du spectacle le découvre comme la négation
visible de la vie ; comme une négation de la vie qui est devenue visible.
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