Des avocats « bien intentionnés » emmènent les gens vers des procès au civil, voire des négociations avec le pouvoir. Pour éviter à celui-ci les condamnations pénales ?
Macronie, pays de la manip.
L’antisémitisme, masqué sous la forme plus politiquement correcte de l’antisionisme, n’en finit plus de devenir une sorte de sport national en France.
On ne sait où cela s’arrêtera, on n’ose plus parler de la tristesse que cela cause, tant on est sidéré.
On peut juste espérer.
Taux de létalité (nb. de décès parmi les malades), selon l’Université Jon Hopkins :
1 Nicaragua 23,08%
2 Belgique 15,49%
3 Mauritanie 14,29%
4 France 14,26%
5 Bahamas 13,75%
Donc en France, COVID est 142 fois plus mortel que la grippe. Quatrième pire pays du monde quant à la létalité COVID.
Est-ce que cela a un rapport avec le confinement ? Personnellement j’en doute, l’article ne m’a pas du tout convaincu.
C’est scandaleux de dire que cette maladie ne se transmet pas par les enfants : une de mes proches a été contaminée par sa fille de 12 ans.
Vos chiffres n’ont aucun sens, et ce qui est pervers, c’est de les publier ainsi.
En effet, les politiques de confinement ont été prises (sauf en Chine) alors qu’il était trop tard. Par exemple en France, nous avons eu des élections avant le confinement, généralisant la contamination. Ce chiffres sont donc faux, au sens où ils parlent d’une réalité faussée, falsifiée.
Oui, hélas, le confinement, en France, a permis aux familles, ensuite, une contamination intrafamiliale. Cela ne veut absolument pas dire qu’une bonne politique de confinement n’ a pas de sens. Au contraire, en pratiquant un confinement absolu (pas ces demi-mesures à la française), nous pourrions nous appuyer sur le cycle de vie du virus et être débarrassés du problème bien plus rapidement qu’avec des demi-mesures qui ne ne font que le faire durer. Le confinement doit être absolu, total, et l’armée doit ravitailler les gens à domicile. Plus un seul commerce ouvert, plus un seul véhicule ne doit circuler à part les ambulances et l’armée.
Vous n’en pouvez plus de ne pouvoir rendre visite à votre maîtresse, à votre mignon ou à votre adresse préférée de Backroom, mon cher ami ?
Platon et Socrate nous ont appris que le seule liberté est celle de penser, et qu’on peut être libre dans une prison. N’est-ce pas d’ailleurs ce que vous prouvez par votre article ? De quoi vous plaignez-vous, alors que ce confinement est là pour nous protéger ainsi qu’autrui ?
Regardes donc sur youtube ce qui se passe en ce moment en Afrique, c’est l’apocalypse, mais personne n’en parle. En Equateur, on a brûlé des gens dans la rue. Comme ça s’est su au plan mondial, car les smartphones étaient là, on enterre maintenant dans les terrains vagues, c’es plus discret. Mais ça aussi c’est filmé. Les Townships de l’Afrique du Sud commencent à être touchés. Votre monde, celui des libertés occidentales des petits-bourgeois, est en train de sombrer, ça, oui, c’est une évidence.
Il est étonnant d’entendre un « philosophe » parler avec cette facilité d’un « chef », alors que l’étude de cette discipline m’avait appris que l’humain n’avait justement pas besoin de maîtres, mais seulement d’un « maître intérieur » (l’expression est de Saint-Augustin). Je crains que Monsieur Onfray n’ait finalement rien d’un philosophe et qu’il soit comme les « nouveaux philosophes » de l’année 1976 : ni nouveaux, ni philosophes.
L’UE est l’une des pires erreurs que l’humanité a produites. Vite, FREXIT !
La grande difficulté est celle-ci : nous sommes tous pro-européens, parce que nous savons que la paix et la coopération, les unions entre Etats, sont le véritable avenir de l’humanité : comment alors oser sortir de l’Europe ?
La solution est celle-ci : il faut distinguer une fausse Europe (celle de l’UE et de l’euro, appelée autrement « Europe du fric ») et la vraie Europe, celle du Conseil de l’Europe, de la culture et du droit, dont l’UE a scandaleusement copié les structures, pour (comme un Alien) se faire passer pour lui, au point que les jeunes journalistes les confondent !
FREXIT ! Retour aux monnaies nationales et même, osons créer des monnaies locales comme l’Eusko, et retour au Conseil de l’Europe, pour une Europe de la paix et de la coopération à 47 pays membres, 47 véritables Nations !
Attention à ne pas tout mélanger, c’est Raoult, et non seulement Aphatie, qui a parlé de ce virus en s’en moquant. Le 20 janvier Raoult parlait avec mépris de « Trois Chinois qui meurent » et déclarait ne pas se sentir concerné. Attention au révisionnisme.
@devphil30
Suis-je le type même de l’humain soumis que certains semblent voir arriver dans un avenir proche ?
-je ne crains pas qu’on me géolocalise, car je n’ai rien à cacher,
-je ne vole pas autrui, je n’appartiens pas à la mafia,
-je ne compense pas à vie un mal-être personnel dans des « loges » « fraternelles »,
-je ne complote pas,
-je ne rends pas visite à ma maîtresse ou à mon mignon après avoir menti à mon épouse,
-je ne vais pas en Backroom,
-ni au bois,
-je n’achète pas en cachette de la vodka que je cache ensuite dans des bouteilles d’eau minérale,
-je n’achète pas de H ou de coke au dealer que je vois passer dix fois par jour sous ma fenêtre, et qui multiplie les passages pour, en cas d’arrestation, pouvoir prétendre qu’il s’agit de sa dose perso,
-je ne cache rien de légalement ni même de moralement répréhensible dans mon ordi ou smartphone,
-je ne comprends pas ce que veut dire l’UE en parlant d’étudier le tracking en le rendant « conforme à nos valeurs de liberté ». Des valeurs ? La décadence capitaliste, oui : mentir, tromper, cultiver l’égoÏsme.... Ah elles sont belles, les valeurs de la « liberté ».
Ne serait-ce pas plutôt les prétendus libérés, qui sont les plus soumis, notamment à l’orage permanent de leurs désirs non contrôlés, et au trou noir qui les habite et aspire dynamiquement tout ?
Merci pour cet intéressant et vivant article qui dénonce la mort qu’on nous impose comme vie, en effet, dans ce monde déjà à moitié fichu.
L’observateur attentif aura reconnu les éléments annonciateurs du grand règlement de comptes qui s’approche. Ce n’est seulement ce texte, c’en est une infinité qui commencent à retrouver la force des cris d’un Père Duchesne nouveau style. A la place des LREM, je partirais et quitterais le pays, tout simplement. Il est encore tout juste temps. Tous les signes sont là cette fois, permettant de comprendre ce qui va bientôt se passer.
Lentement, progressivement, les esprits s’éclairent, les langues se délient...
Le procès de ces absurdes Lumières racistes et discriminantes qui ont détruit la planète avec leur monde de l’argent industriel et rationaliste ne fait que commencer et durera des décennies pendant que nous lutterons contre des typhons toujours plus destructeurs et l’alternance des inondations et de la sécheresses.
Il faut lire « Obscures lumières », de Bertrand Vergely (Ed. du Cerf), c’est le point de départ le meilleur.
Réponse à Ddacoudre, sur son texte du 18 juillet 2019
Partie 3
Quelques remarques sur les remarques sur votre texte, maintenant.
Je suis assez d’accord avec la remarque de Hervé Hum sur la conscience, qui me semble très correcte. Hervé Hum, dans un autre texte, cite aussi Einstein : Il est plus facile de briser un atome qu’un préjugé. Je suis là aussi d’accord. C’est pourquoi il est difficile pour LFI d’aller discuter avec MLP, ce qui serait une solution élégante et radicale à la crise actuelle, puisque précisément, la cause de la crise est que les gens ne se parlent pas. Essayez de parler à un patron de son statut de patron et aussi de l’argent qu’il donne aux gens, vous verrez si c’est facile. Même problème entre RN et LFI : ils ne se parlent pas et c’est tout le problème. Personne ne se parle, voilà, tout le monde se lance des préjugés pendant que d’autres utilisent des LBD. L’homme qui changé la règle s’est fait traiter de « boule puante » par l’aimable Mélenchon. C’est celui qui dit qui y est. Que Mélenchon apprenne d’abord à respecter les femmes, en commençant par Clémentine Autain. Une fois qu’il aura présenté ses excuses, et s’être mis en touche pour réfléchir et observer le nouveau jeu, il aura le droit de parler de nouveau, car, c’est, au fond, un brave homme et tout le monde le sait. Mais il y a des limites, et il doit faire désormais pénitence.
La remarqe d’Helios est elle aussi très pertinente, rejoint celle d’Hervé Hum et la mienne. Quant à Old Dan, comment ne pas poser la même question que lui ? Votre travail, cher Ddacoudre, attire manifestement la pertinence des commentaires. Celui de Jonas, si difficile à accepter dans son « emballage » piège à « anti-cecicela », et qui renvoie à des références inamicales que je désapprouve pour ma part, est fort sensé lui aussi, et mérite réflexion !
Il ne faut pas trop compter sur moi pour donner une suite à cette conversation publique. Internet (qui se veut public mais est en fait un problème addictif... -interne-, comme son nom l’indique) est une des toxines-piège qui nous bouffent la vie. Je préfère les mails ou les bonnes vieilles lettres-papier (le top du chic et de la discrétion à l’heure actuelle).
J’arrête maintenant et vais au jardin.
Bonne journée à vous, portez-vous bien, cher Ddacoudre, et surtout, ayez de meilleures fréquentations politiques ou élargissez-les, vous méritez mieux. Prudence.
Réponse à Ddacoudre, sur son texte du 18 juillet 2019
Partie 2
Là est l’erreur fondamentale de l’extrême gauche. Ils ne savent pas foutre la paix aux gens : avec leur obsession politique (ils soient tout de manière politique), il faut toujours qu’ils se mêlent de la vie des autres, et que tout soit décidé collectivement, il faut toujours se déplacer pour aller à des réunions, voter, etc. C’est une perte de temps de vie terrible et aussi des désagréments certains pour certains, surtout pour ceux qui sont un peu asperger comme moi. Je préfère que les politiques spécialisés existent, pour que je gagne du temps de vie. Des politiques avec mandat impératif révocable, bien sûr, avec aussi des référendums, bien sûr. Comme ça, ceux qui sont obsédés par la politique et aiment les foules (les fachos, l’extrême gauche, par exemple, qui se ressemblen, tant au point que le point de rencontre « skin » est manifeste) pourront se déplacer pour discuter des mandats, s’ils faut les révoquer, pourquoi, etc, ça les occupera pour le plus grand bien de tous, et quelqu’un comme Mélenchon aura de quoi faire, il ne s’y ennuiera pas comme un rat mort, ce qui serait mon cas et celui de beaucoup d’autres.
Enfin, la vision que vous soutenez suppose un tel changement qu’il y faudrait un basculement de l’état de choses actuel par la force. Rappelons qu’en France l’Etat vient d’acheter 21 millions de balles calibre OTAN, ce qui est très peu, certes, pour réguler de tels troubles, mais j’ai bien dit « OTAN », et il y a de quoi tenir deux semaine avant l’arrivée de celle-ci... Qui veut s’y coller ? Pas moi, merci, je crois avoir mieux à faire.
Sachant que les marchands d’armes ne rêvent que d’en vendre, je crains fort que LFI et autres ne soient "en marche" pour faire fonctionner le marché. Comme presque toute révolution, celle qui pourrait venir ne manquerait pas de produire l’inverse de ce qu’elle espère (en 1789 et années suivantes, on n’a fait, que je sache, que donner le pouvoir à la bourgoisie du tiers-état contre les nobles). Je ne parle pas de l’horreur que fut la suite de 1917, avec la propriété commune des femmes. Il n’y pas de raisons que ça se passe tellement autrement. Cette fois, en plus, ce pourrait être le chaos définitif et la madmaxisation, car le calibre OTAN a aussi été bêtement vendu au public, et circulent aussi d’autres calibres comme le 7,62 venu des anciens arsenaux de l’URSS, et qui perce des plaques de fer de 5mm d’épaisseur d’un trou de plus de 1cm sans bavures, comme à l’emporte-pièce, comme une perforeuse le fait avec du papier (le fer est littéralement pulvérisé).
Un poète avisé comme vous ne pourra manquer de se rendre compte du problème Car même si vous dites (je ne suis pas d’accord) que les gens ont une intelligence à peu près égale, il me semble que la vôtre, fort brillante, doit vous permettre de réfléchir à la question. Je suis, pour ma part, un révolutionnaire qui ne souhaite nulle révolution violente, et qui va même jusqu’à penser qu’une certaine inégalité sociale est acceptable, 1) si les lois commune sont correctes, conformes à des valeurs indiscutables et qu’on ne peut qu’universellement approuver, et si elle se substituent bien à la volonté arbitraire des gouvernants ; 2) si le « Roi Lion » possède la compassion, est généreux, avisé, attentif et a le souci de la plus grande égalité possible (mais sans aller jusqu’à faire désespérer Dior), et 3) si cette inégalité est favorable au plus grand nombre et crée des emplois intéressants ( (ce qui n’est hélas pas trop le cas en ce moment).
Si cette inégalité sociale relative (pas l’inégalité sociale actuelle, scandaleuse, véritable injure faite aux peuples) est le prix de la douceur de vivre et de mon temps de vie personnel gagné, je l’accepte (Hakuna matata !). Voyez comme le maire Balkany, qu’on présente comme un monstre, était en fait apprécié de ses administrés. Il prenait sapart de manière peut-être légèrement mafieuse, certes, mais la ppopulation avait un standard de vie enviable. Voyons aussi, même, le film « Le parrain ». Sachons que ce sont des mafias qui sauvent même les gens dans les favellas. Cultivons-nous, ne laissons pas les préjugés se bloquer en nous et nous bloquer. Ne pas jeter trop vite la pierre... Ah, si seulement on prenait le temps de réfléchir avant de lancer la pierre...
Un des fondateurs d’une très grande banque privée américaine pensait, au début du 19ème siècle, qu’un écart de 1 à 20 était acceptable entre un très grand patron et le salaire moyen de la multitude d’employés qui ont grâce à ses idées un emploi. On est loin du rapport de 1 à 1000 actuel dans certains cas.
1 à 10 ou 20 : pas de problème, ça reste humain, c’est.
Au-dessus, on pourrait prendre tout, comme au-dessus de tout rendement de 8%, et les ordinateurs pourraient même s’en charger si l’on connectait vraiment mondialement la finance, pour créer un « Trésor public » mondial à utiliser intelligemment, pour sauver des vies et pour l’écologie. Mais je propose cela comme idée, pour discuter, pas pour qu’on sorte les armes ou se tape dessus ! L’important c’est de se parler, non ?
Sache que je lis toujours tes textes avec le plus vif intérêt (quand j’ai le temps !) et que, si je t’ai bien reconnu, l’un de ceux que tu as écrit autrefois a été pour moi la confirmation qu’il était possible de penser ce qui arrive, et d’agir sainement en fonction de ce que l’on comprend. Il y aurait tant à dire sur cette question qu’il est inutile de lancer la conversation à ce sujet.
Que la providence nous protège de LFI, de ses excès et de toute violence, notamment en cas d’élection un jour de MLP ou de MMLP, pesronnalités politiques (certes entourées par des ficheurs de m.... dangereux comme M. Bardella qui ne sait encore, en raison de sa jeunesse, ni ce qu’il dit ni ce qu’il fait), mais certainement moins pires que d’autres.
Car Mélenchon a bien dit un jour avec le plus grand sérieux, prétendant avoir compris l’histoire, qu’on savait comment « ça » se terminait, « entre eux, et nous ! ». ’« ça », c’était l’opposition entre le capitalisme et le peuple) ; entre « eux » et « nous » : « eux » c’était les méchants fascistes, MLP en l’occurrence) et « nous » c’est les gentils courageux, LFI, les antifascistes. Je pense qu’il n’a pas changé d’avis depuis, et vu son ridicule acquis , il est peut-être, malgré son silence relatif, en train de calculer son retour en vengeance, retour qu’il prévoit tonitruant. A mon avis, Mélenchon, même s’il a l’esprit très vif et se pique de philosophie, n’est quand même pas au niveau humain requis, se plante complètement, manque de références et de culture, se trompe de siècle, est ouvertement phallocrate, imbu de sa personne, peut-être même rancunier, et donc socialement excessivement dangereux. Je préférerais presque ce triste Macron qui nous gouverne car avec lui, (pour l’instant !), ce n’est pas encore la guerre de tous contre tous (’jai bien dit « tous ») et l’immense et cataclysmique n’importe quoi que ne manquerait pas de déclencher instantanément Mélenchon. C’est dire.
Réponse à Ddacoudre, sur son texte du 18 juillet 2019
Partie 1
Premier paragraphe impressionnant, infiniment juste, expimant sobrement l’aspect mortifère de l’inégalité sociale, qu’on peut hegeliennement considérer comme vie de la mort.
Vous n’avez pas volé votre titre de poète, cher Ddacoudre. Pardonnez la brosse à reluire qui rappelle toujours cette inégalité d’une manière ou d’une autre, mais cela m’a donné l’envie de lire la suite.
Vous faites dans ce texte une intéressante comptabilité, vous vous ne tenez peut-être aps asses compte des idées que les gens ont dans la tête, et qui les font accepter ou non de vivre ensemble. Je ne crois pas qu’on puisse additionner comme cela au kilomètre carré des gens (des corps vivants) sans tenir compte de ce qu’ils ont aussi dans la tête (leurs idées).
Les idées ont des propriétés physiques étonnantes. Prenons une luge, poussons-la dans une descente qui va vers un précipice, il n’y a pas loin de 100% de chances qu’elle finisse dedans. Mettez-quelqu’un sur la luge dans les mêmes conditions, normalement on peut s’attendre à des chiffres très différents et à un comportement qui défie (réellement, donc physiquement) les lois physiques. Le pouvoir des idées est donc grand.
Entassons des gens au kilomètre carré sans tenir compte de leurs idées et avis propres, il y a de fortes chances qu’on n’ait pas la tranquillité monégasque.
Ces idées que les gens ont dans la tête sont parfois si fortement ancrées que les gens ne changeront peut-être jamais d’avis à leur sujet, notamment en cas de trauma alors qu’on était jeune, et que l’idée bouche un trou, colmate la brèche. Il y a heureusement des gens capables de changer d’avis, et c’est la majorité, et c’est tant mieux. Mais il y en a, quand on les croise sur internet dans des discussions, on a envie de le leur dire "Bonjour et adieu, bonne réincarnation !" en espérant que celle-ci existe, parce que pour cette vie-là, ça paraît foutu. Rester à parler avec eux, c’est perdre son temps d’une vie qui en a si peu.
La vie c’est important, elle est brève et passe à une vitesse folle, et en occident, personne ne prévient plus de cela. On a à peine le temps de se dire en 1963 que décidément, cet Adamo risque bien de détrôner Johnny Hallyday l’idole, que déjà c’est la House, et puis c’est fini pour l’éternité, pas de seconde chance. Autrefois, quand il y avait des chrétiens en France (il doit en rester quelques milliers au grand maximum, je calcule très large exprès, je parierais plutôt pour quelques centaines), c’est chaque jour qu’on entendait dans sa tête « maintenant comme à l’heure de notre mort », et chaque jour était l’attente, l’espoir de pain, de temps donné, et de l’importance d’être avec les autres dans un cadre de générosité. Tout ceci était peut-être bien issu de lointains souvenirs des âges premiers d’avant l’agriculture, même si le mot « pain » nous égare un peu. En tout cas c’était intelligent (au sens de vivre en bonne intelligence). Mais maintenant, avec la razzia capitalistes, voilà que l’humain se croit éternel et divin, s’endette à mort pour la vie, sans doute parce qu’il croit qu’après avoir remboursé sa maison il pourra enfin commencer à vivre. Mais non, c’est la mort qui nous attend, fatigués, épuisés, aigris, et ne croyant plus en rien de réconfortant.
Dans ce cadre lamentable, nous nous n’avons presque plus d’idées du tout, celles qui restent sont souvent fausses, et nous ne pouvons et savons donc plus penser, faute d’exercice. Le peu d’idées qui restent sont bloquées dans les rares cases disponibles. Avec des idées pétrifiées, pas de souplesse, pas de discussion. D’où la tendance toujours plus grande à se regrouper par affinités pour répéter comme des perroquets la même chose, au lieu de parler avec des gens d’avis différents, et la stupidité qui consiste à dire le RN est « fasciste » ou que le PS ne comprend que des « imbéciles bavards » et la droite des « voleurs » et les banlieues des « racailles », et que les familles musulmanes sont « islamistes », alors que généralement ce sont des compatriotes éclairés et généreux (une des rares bonnes choses que fait LFI est au moins d’aller parler avec eux en toute simplicité, entre voisins. Les gens de LFI, ayant la chance de ne pas être riches, habitent dans les mêmes quartiers).
Or, quand vous faites de la démographie, je crains qu’on ne s’éloigne un peu de cette réalité (de l’importance des idées, et de leur pétrification aujourd’hui).
"La France compte 67 millions d’habitants soit 104 habts au km2, au 100ieme rang des pays du monde. Monaco au 2 ieme rang avec 15 883 hbts au km,2. Nous voyons nettement que quand il s’agit d’accueillir la richesse du monde les difficultés de cohabitations s’aplanissent. (...) Avec les densité de population que j’ai données, vous y croyez toujours que l’on n’a pas la place d’accueillir des humains ?"
Juste après « aplanissent », il faudrait dire "parce qu’ils ont les mêmes idées" (notamment sur la richesse), comme les travailleurs pauvres qui vivent dans des micro-surfaces d’appartements divisés en Asie sont contraints d’avoir la même idée sur la vie et sont donc d’accord entre eux. Certes, c’est un beau défi pédagogique et humain de vouloir contraindre à faire vivre ensemble un raciste fanatique anti-arabes et un djihadiste (on pourrait donner d’autres exemples parlants mais je ne veux blesser aucune communauté) mais je crains que ça ne se termine mal, surtout si, conformément à leur définition, ils ont sous la main un peu plus que la force de leurs poings et sont assez bons au tir sur cibles fixes et en mouvement.
Comptabiliser les humains au kilomètres carrés pour en tirer des conséquences, c’est encore une attitude « comptable », et il faut faire attention à ne pas faire le jeu de ce que l"on veut combattre. Une phrase comme " les 4 milliards de Chrétiens et de Musulmans trouveront leurs places dans la France Insoumise qui place l’Humain au centre de son action" ne mériterait-elle pas d’être quelque peu tempérée ? Car la question est celle des idées qu’auront ces gens. Ce que la république (tout court) ou les religions appellent les valeurs partagées, par exemple...
Par ailleurs, je n’ai, moi,
aucune envie d’être obligé de passer la journée avec quelqu’un que je ne
connais pas et de partager une cuisine communautaire comme ce fut
cauchemardesquement le cas en URSS, je considère que j’ai des droits, et tout
particulièrement celui qu’on me foute la paix si je n’emmerde personne. Je
serais néanmoins peut-être le premier à aller participer à réaliser des repas
communautaires pour ceux qui en veulent, du moment que ce n’est pas dans mon
appartement ou ma maison, où je veux pouvoir bouquiner tranquillement, écrire, etc.
@Jonas
Je dirais : voici un discours qui appellerait une politique qui nous forcerait à fréquenter les autres alors qu’on préfère être pépère chez soi. à bouquiner, à écouter et à faire de la musique Je suis un peu asperger, pas trop sot, je n’emmerde personne et j’aimerais qu’on me foute la paix et que les gens arrêtent de se taper dessus et se parlent vraiment au-delà des préjugés... s’ils le souhaitent.
Bel article qu’on pourrait dédier à la mémoire de Nelson Mandela, né le 18 juillet 1918.
J’aimerais y apporter quelques commentaires, mais pour l"instant il faut que j’aille au jardin pour couper les branches des arbres aux tronçonneuses (une thermique, une électrique, impossible autrement, désolé pour les écolos puritains, j’aimerais les y voir à 9m du sol), pour faire du bois pour les hivers. En plus les enfants aident bien.
Impression de liberté, dans ce travail non aliéné, d’ailleurs. Bonne journée à vous.
Baisse de niveau ? Mais c’est encore pire que ce que vous imaginez de pire !
Se rendre ici : https://www.education.gouv.fr/cid23433/les-performances-en-orthographe-des-eleves-en-fin-d-ecole-primaire-1987-2007-2015.html
Puis cliquons sur la « note d’information », et comparons les performances orthographiques des CM2 pour une même dictée en 1987 (niveau déjà très affaibli par rapport aux années 60), puis en 2007, et enfin en 2015. Décadence totale du système éducatif public.
Soit la phrase hyper-simple « Le soir tombait ». En 1987 : 87,1% l’orthographient correctement ; en 2007, 63,5%, et en 2015, 55,8%. Pratiquement un élève sur deux est désormais incapable d’écrire à l’entrée en sixième :« Le soir tombait ».
Tout est dit dans De l’Ecole, de Milner, qui seul a vu venir le problème à temps, neuf années pourtant après le saccage du système par Haby en 1975. Tous les autres n’ont fait que répéter Milner. Conjugaison de suffisance syndicaliste de gôôche avec ses idées à la noix contre les normes, les règles et la mémorisation, avec l’ignorance universitaire (n’oublions pas qu’un universitaire doit tout le temps innover et publier, sinon son salaire ne monte pas, on peut s’attendre donc au pire en permanence), et enfin un système social qui ne veut surtout pas (surtout pas !) que les enfants du peuple soient instruits.
Bref, tout va bien pour la destruction ultralibérale de tout, prière de ne pas déranger l’expérience en cours dans la zone appelée encore « France ». A la rigueur, le gouvernement accepterait bien une réforme ultralibérale de la langue française, ou la transformation de tous les apprentissage en jeux collectifs.
@Fergus
La « soupe des Halles de Paris » : avec tant de pain qu’elle devient un plat consistant. Comme en 1960, quand la vie existait encore, quand Paris était la beauté même, avec ses façades lézardées dont certaines portaient la poussière et les pigments de deux siècles. On croyait y voir celles et ceux qui nous avaient précédés, nous parlant. Alors, nous n’étions jamais seuls, même si nous nous promenions, solitaires. Aujourd’hui règne le désert, y compris dans l’âme.
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