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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Les « intelligences » macroniennes, ou un doute sur l’avenir (...)

Les « intelligences » macroniennes, ou un doute sur l’avenir culturel

Réaction à l'excellent article de Gilles Hanus, directeur des Cahiers d'études lévinassies, dans le Bibliobs, ce propos s'interroge sur la posture présidentielle, sa démarche, et son impact anti-culturel. Titré Les "intelligences" macroniennes par provocation, la notion d'intelligences réfère à l'anglais pour relations secrètes. Où donc, on se demande quel "athanor" alimente l'énergie du personnage qui, "premier homme de France", contribue bon gré mal gré à sa culture.

 

L'introuvable citation et sa recherche d'intimité fallacieuse (fake)

Dans l'excellent article de Gilles Hanus, directeur ds Cahiers d'études lévinassiennes, dans le Bibliobs, on apprend qu'Emmanuel Macron cita une introuvable phrase d'Emmanuel Lévinas. Phrase selon laquelle « La confiance, c’est le problème de l’autre. » Or, symboliquement, cela n'est pas anodin : s'inventer une affinité fallacieuse (fake) avec un philosophe juif, c'est hélas proposer une intimité avec la judéité, qui a tous les caractères d'une tromperie afin de l'amadouer. Ca dit qu'elle doit se rassurer puisque référence lui est faite, tout en l'inquiétant toutefois par la fallacie (fake) citationnelle.

 

L'ère du soupçon

Desservant de tels propos à l'ensemble des groupes qu'il rencontre aux intérêts mêmes contradictoires, Emmanuel Macron est largement suspectable quant à la nature des intimités qu'il entretiendrait universellement avec chacun. Emblématiquement : ses divers costumes, dès qu'il se rend dans un milieu, afin de théâtraliser la démarche.

C'est-à-dire que toutes ses intimités peuvent bien être fallacieuses (fake). Où celui qui en appelle incessamment à la confiance en sa démarche - pour quoi il cite « La confiance, c’est le problème de l’autre. », à savoir d'autrui, universel, quant à lui tout spécialement, Emmanuel Macron - passe alors pour celui le moins digne de confiance entre tous, nombriliste ... D'ailleurs, de bon sens : on ne demande que ce qui nous fait défaut.

Son mémoire sur Machiavel l'a bien inspiré, renard - toute politique, est quelque part une mise en scène. Néanmoins, même Machiavel, préconisait la vérité diplomatique ! ... Alors il y a pire.

 

Le pseudo-intellectualisme à l'oeuvre

La prétendue épistémocratie propre à l'énarchie et la technocratie régnante, fait la preuve de se parer des savoirs comme on porte un complet veston : afin d'en imposer managérialement, sur la base - dirait Pierre Bourdieu - d'un capital symbolique. La rétorsion est totale, et en plus de fallacier son monde (to fake), elle prend les populations pour les ignares qu'elles ne sont pas - quoiqu'elles aiment parfois s'hébéter de reality shows, certes, pour les laxismes.

Cela implique-t-il de pouvoir se moquer d'elles ? Tout le monde a droit au respect. D'autant plus que les realty shows, ce sont les grandes sociétés de production, qui les vendent sans scrupule - vente sans scrupule d'atteintes publiques à la vie privée (de telles manques de respect plébiscités laissent songeurs, quand même impliquants des personnes consentantes : martyrs, sacrifices ? ... passons).

Emmanuel Marcon donne à voir un reality show pseudo-révolutionnaire permanent (une révolution fallacieuse - fake), de même que d'autres escomptaient la révolution permanente (mais une véritable révolution, celle-là) ...

 

Remember Chirac

« La confiance, c’est le problème de l’autre. » sonne enfin comme le chiraquien : « Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. » Autant dire que c'est atroce.

Où l'on peut encore remarquer, dans le langage populaire et médiatique, la montée d'une telle expression atroce : « Il a pris la confiance, il a trop la confiance. » ... comme si la confiance était un vilain défaut.

 

L'avenir culturel ...

Il semblerait que nous ne soyons pas sortis de l'auberge, et qu'Emmanuel Macron - aussi mal élu fut-il - nous tende un miroir sociétal. De belles relations secrètes, intelligences, avec nous tous ? La belle affaire teignace que voilà ! Et c'était sans parler de ses délcarations de campagne, selon lesquelles « Il n'y a pas de culture française », pour ensuite - une fois élu - réactiver tout notre patrimoine à ses fins (encore de l'imposture culturelle, au point qu'un psychiatre italien jugea Macron psychopathique).

Bref : quel avenir culturel, pour "l'exception française" ? (On parle bien d'une culture intime véritable, et non d'une culture événementielle rentable.)

Mal' - LibertéPhilo

 


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