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Hervé Hum

Hervé Hum

Chacun doit être son dernier maître et son premier disciple. Telle est ma devise. Ma conviction est que nous sommes devant la porte d entrée d une nouvelle dimension de conscience d être. Soit nous y entrons, soit nous périssons. Cette porte s'est ouverte fin 2012....

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  • Premier article le 17/07/2012
  • Modérateur depuis le 01/08/2012
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Derniers commentaires



  • Hervé Hum Hervé Hum 26 mai 2015 10:04

    @maQiavel

    j’irai lire votre billet et donnerai mon avis sur celui ci.

    Pour ce qui est de la citation de Machiavel, vous parlez à un convaincu !

    Quand je partage la définition de la responsabilité comme étant la capacité de répondre de ses droits ET devoirs envers autrui, c’est notamment pour répondre à cette remarque.

    Reste à appliquer cette définition au milieu politique, social et économique, j’espérais que quelqu’un d’autre que moi l’écrive, mais à priori il ne faut pas y compter. Pourtant, c’est avec la base de cette définition de la responsabilité que découle une amélioration pour ne pas dire révolution du système en place. Mais pour cela, il faut être convaincu que la l’écrasante majorité a déjà atteint le niveau de maturité suffisante pour être responsable au sens de cette définition.

    J’écris que votre remarque est « d’arrière garde », car c’est un fait acquis du point de vu historique, mais ne peut servir d’argument pour la raison que pour mourir, un système doit d’abord vivre. La réalité, c’est donc le principe de rythme ; naissance, essor, apogée, déclin et mort.

    Donc, à priori pas de régime politique éternel, mais des cycles dépendant de l’environnement (naturel et /ou social).

    la notion de cycle (itération, récursion, fractale) est simple dans son principe, mais d’une complexité infini dans son processus (par exemple, ce processus intègre le principe de transition paradoxale a chaque changement de dimension), de telle sorte que je n’ai pas encore entrepris de l’expliquer. Mais c’est bien cette connaissance là qui me permet d’affirmer qu’il y a bel et bien une révolution de conscience planétaire en cours.

    Que cette conscience puisse être renvoyé dans l’obscurité, c’est possible et c’est bien le plus grave danger pour l’humain d’aujourd’hui.



  • Hervé Hum Hervé Hum 25 mai 2015 23:20

    @maQiavel

    Je vous renvoi à mon dernier billet. droits, devoir responsabilité et nouveau paradigme

    Je ne pense pas être un idéaliste, ni un utopiste, mais un réaliste, celui d’une autre façon de voir la réalité.

    Est ce possible ou non ?

    Qui tente rien n’a rien... Mais c’est pas facile, j’en conviens !

    Vous écrivez ;

    "je n’ ai jamais vu d’aristocratie qui ne dégénère pas en oligarchie. Si vous avez un seul contre exemple, il est le bienvenu.

    Tous les régimes politiques dégénèrent, que l’on prenne pour exemple Sparte , la république romaine , la royauté Française etc.« 

    Mais ce n’est ni un argument, ni une raison et qui dit le contraire !

    Cette dégénérescence est la conséquence du système politique en place qu’est la monarchie (puis bourgeois), dont l’objet est d’exploiter le temps de vie d’autrui et repose sur la concentration du capital via la propriété de la terre (puis de l’outil) duquel il tire ce profit. 

    Car, qui dit aristocratie dit méritocratie et qui dit oligarchie, dit asservissement de l’aristocratie au sens du mérite. Et si on regarde vos exemples, on peut voir que la république romaine (qui n’était pas forcément aristocratique) s’est toujours effacé en raison d’une menace extérieure nécessitant de faire appel à un général d’armée, lequel, exigeait la dictature.

    Donc, je ne saurais donner de contre exemple à ce que je défend par ailleurs. L’inertie du système conduit irrémédiablement à la dictature parce que l’environnement est toujours instable, dangereux et aujourd’hui, maintenu artificiellement instable par la manipulation et l’incitation à la guerre soit en la pratiquant, soit en la finançant. Cette inertie est aussi dû, bien évidemment, à la propriété avec sa logique dynastique.

    Quoique vous en dites, la majorité des citoyens ne veulent pas naturellement la guerre et sont prêts à faire des concessions raisonnables, tout simplement parce que c’est ce qu’ils font déjà dans le système actuel.

    Seulement, encore faut il comprendre que là où la grande majorité est d’accord, c’est sur le fait que plus avant la démocratie, l’idéal social car idéal éthique repose sur le mérite, la méritocratie qui donne ses lettres de noblesse, de richesse et d’admiration aux meilleurs d’entre les humains dans leur domaine respectif.

    C’est cela qui semble devoir résister à tout et toujours pouvoir donner lieu à tous les excès et lui seul. Mais que la conscience et connaissance peut réguler ;

    Car même en supprimant la propriété matérielle, il resterait la propriété dynastique personnelle. Mais encore une fois, ce n’est ni un argument, ni une raison car ce qui importe, c’est qu’entre temps, l’humanité pourrait avoir connu son âge d’or.

    Vivre au présent, c’est aussi et surtout en fait, vivre à l’intérieur de sa relation causale spatiale (environnement) et temporelle (générations futures) en posant la question du choix.

    Ce choix est il individuel ou collectif ou enfin les deux ?

    Vous écrivez aussi

     »tous les régimes politiques dégénèrent et finissent par mourir.« , pour moi, c’est une pensée d’arrière garde, car cela suppose qu’avant de mourir ils ont bel et bien vécu entre temps !

    Que vaut votre argument pour interdire à un régime politique de vivre parce qu’il va mourir un jour, quand dans le même temps existe un régime politique que vous même souhaiteriez amender ? Ne voyez vous pas l’ineptie de votre argument ? Autant dire aux gens de renoncer à faire des enfants en raison de la finalité de la vie, qu’est de mourir un jour !

    Vous continuez ainsi, arguant que les choses étant ce qu’elles sont, rien ne peut changer, même si l’environnement change, rien ne changera. Et pourtant, l’observation montre que si, les »choses" peuvent et même doivent changer quand son environnement change.



  • Hervé Hum Hervé Hum 25 mai 2015 09:25

    @maQiavel

    Désolé, mais vous faites totalement abstraction de ce que j’écris pour tenir votre position sur l’anacyclose.

    J’écris que cette théorie est invalide car ne tient pas compte de la réalité historique qui veut qu’aucune société ou Etat a pu expérimenter ce cycle. Jusqu’à ce jour et donc d’autant plus de celui de Platon, la pression extérieure à toujours interdit de mettre en évidence ce cycle. Platon part de la réalité de son époque qui veut que l’instruction était réservé à la seule élite sociale où la plèbe était totalement ignare.

    L’histoire qui dit que plus une société permet à ses citoyens d’avoir accès à l’information et la communication, plus elle permet à ses différentes classes sociales de revendiquer des droits parce que ces classes sociales deviennent plus fortes par la capacité à se rassembler, réfléchir et s’organiser. C’est l’accès au savoir et à l’information qui a permit (avec deux autres paramètres) la révolution bourgeoise sur la monarchie, sans cela, nous serions toujours sous régime monarchique (capitalisme terrien). C’est toujours la limitation à l’accès au savoir par l’abrutissement médiatique qui permet aux oligarchies de dominer la société.

    Vous m’affirmez ne pas faire de confusion entre Etat et nation, mais où sont vos arguments ? J’écris que l’Etat est un outil, une structure d’organisation de toute société complexe, la nation ou peuple étant sa représentation du « moi » collectif. cependant, un « moi » collectif fait de « moi » individuels agissant principalement dans son ’intérêt propre et capitalisant l’intérêt collectif ou général. Alors, oui, l’Etat découle bien de nos interactions sociales et c’est bien la complexité de ces interactions qui nécessite la structure, l’appareil d’Etat. L’Etat est le marteau, c’est la nation qui est présenté comme le sujet. Sauf que la vérité montre que la nation est l’esclave des oligarchies.

    De fait, il est relativement facile de modifier, voire remplacer la structure d’un Etat plutôt que la culture d’une nation ou de la remplacer car cela s’appelle un génocide. Bref, on génocide un peuple, pas un Etat en tant que structure.

    La volonté de puissance dans le sens de domination et d’exploitation d’autrui est le fait d’une extrême minorité, sauf que dans un monde en état de guerre permanent, c’est cette minorité qui est privilégié en raison de cet état d’urgence nécessitant des chefs ; Chefs de guerre hier, chef économiques aujourd’hui.

    C’est qu’il ne faut pas confondre volonté de puissance de soi et volonté de puissance par la volonté d’autrui. La servilité n’est pas la caractéristique de la volonté de puissance, mais de la soumission à la volonté de puissance.

    Ici, il vous manque de maîtriser les mécanismes de relations de causalités où il faut bien faire attention de distinguer action et réaction.

    Enfin, expliquez moi en quoi un utopiste est plus dangereux qu’un réactionnaire ou un conservateur qui refuse toute évolution alors même qu’il vit dans une société en évolution ?

    Expliquez moi donc pourquoi vous choisissez le maintien de l’’aliénation plutôt que l’utopie de la libération ?

    Croyez vous que, même si vous vous en défendez, l’idéologie de la soumission et de la fatalité soit mieux ?

    De toute façon, je ne considère pas ma pensée politique et sociale comme utopique !



  • Hervé Hum Hervé Hum 23 mai 2015 11:02

    @maQiavel

    Je vais juste me contenter d’invalider l’anacyclose de Platon,

    Le plus grave défaut de cette théorie, c’est qu’elle ne tient pas compte de la réalité, elle suppose en effet un monde sans contrainte extérieure, ce qui du temps de Platon n’existait pas.

    Ensuite, du temps de Platon, tant l’accès au savoir qu’à l’information et la communication était réservé quasi exclusivement à l’aristocratie, chose qui n’est plus vrai aujourd’hui.

    Pour ce qui est de l’Etat, le fait d’écrire que c’est "une immanence qui découle des interactions sociales et de nos représentations mentales ;" ne change rien à sa nature d’outil. Vous confondez Etat avec nation ou peuple. Nous donnons en effet la valeur de sujet à la nation parce qu’elle représente la somme des individus, constituant la collectivité dans nos représentations mentales, mais l’Etat lui est l’objet qui permet à la nation d’exister en tant que telle, d’organiser et rendre possible à la nation d’exister en tant que somme d’individus.

    De la même manière, une multinationale est un objet, le sujet sont les actionnaires, mais en présentant l’entreprise comme sujet, cela permet de faire oublier la responsabilité des actionnaires en tant que sujet. Un actionnaire peut perdre son capital, mais n’ira jamais en prison pour les dommages causés par l’entreprise dont il est actionnaire. Ce qui permet toutes les dérives possibles à tous les niveaux.

    Bref, le système à évolué de manière à donner aux masses populaires de s’en prendre aux objets instruments de leur aliénation, plutôt qu’aux sujets, maîtres de ces instruments d’aliénation.
    S’en prendre au marteau plutôt qu’à la main qui le tient parce que vous avez donnez la valeur sujet au marteau.

    Alors, je persiste, l’Etat en tant qu’outil n’est pas lié aux oligarchies, qui ne sont pas une fatalité de l’histoire, sinon d’une époque historique en raison de ses conditions environnementales, mais que par intérêt évident, ces oligarchies tentent de maintenir coûte que coûte.

    Je réaffirme mon aphorisme, la nécessité de chef (oligarchie) naît de la guerre ou état de guerre et se meurt par la paix. De celui ci, découle c’est autre aphorisme, en temps de guerre, le chef est l’allié, en temps de paix, il est l’ennemi.
    Tant que ces oligarchies au sens de leur nature belliqueuse, peuvent maintenir la division entre les citoyens peuplant les Etats, elles peuvent maintenir l’illusion de leur propre nécessité, mais que cette division des citoyens s’efface et leur nécessité s’efface aussi.

    Contrairement à ce que vous dites, la volonté de puissance est le fait de cette minorité agressive représenté par les oligarchies, mais n’est pas le fait des masses populaires grégaires par nature et donc, préférant la sécurité à la puissance. Car, malgré tous les efforts desoligarchies pour pousser la masse populaire à vouloir la puissance, contre leur nature propre, la volonté de sécurité et de paix reste dominante.

    et quand on insuffle la guerre dans un esprit grégaire, celui ci se mue quasi systématiquement en folie meurtrière.



  • Hervé Hum Hervé Hum 22 mai 2015 13:07

    @maQiavel

    UN Etat est un outil. Vous pouvez lui donner la qualité de sujet, mais c’est vous qui la lui donnez et la maintenez, jamais l’Etat, sauf dans terminator ou matrix !

    L’état de guerre qui est née au néolithique (tout comme le capitalisme) et perdure toujours, est dû à la propriété. Sauf que la société humaine d’aujourd’hui nécessite surtout d’entrer dans sa phase de maturité qu’exige la responsabilité de ses actions vis à vis d’elle même et d’autrui, chose qui n’était pas nécessaire avant.

    Bref, soit la société humaine évolue vers la responsabilité, soit elle s’effondrera en tant que société complexe.

    Or, une société fondé sur la responsabilité, exige l’état de paix et non de guerre....
     
    Enfin, techniquement et structurellement, tout est déjà en place et en activité pour passer d’une société fondé sur la propriété à une société basé sur la responsabilité et ou il n’y a plus besoin d’oligarchie. Mais perdurera l’aristocratie.

    Maintenant, si vous croyez en la bible et la création du monde en une semaine, et bien soit, rien ne peut évoluer. Dans le cas contraire, il vous faut renoncer à affirmer que la société humaine ne peut évoluer vers un état de paix permanent.

    Car encore une fois, la notion de secret d’Etat est lié à l’état de guerre, mais l’Etat n’est lui, absolument pas lié au secret et n’interdit pas l’état de paix. L’Etat dépend, comme tout outil, de ce qu’on en fait en tant que sujet.

    Pour montrer cela, après la seconde guerre mondiale les dirigeants des Etats on crées des structures supranationales pour prévenir les conflits nucléaires. Ils ont aussi crée des structures supranationales pour l’économie, la culture, la santé, le sport, etc. Bref, des structures chargées de faire coopérer les Etats entre eux. Sauf que ces structures sont dans les mêmes mains des oligarchies et donc, ces structures sont limités quand à leur champ d’application et d’implication,

    La mondialisation voulu par les oligarchies, vise à instaurer l’état de paix entre eux et de maintenir l’état de guerre entre les citoyens.

    Suivant les deux maximes présidant toute politique, l’union fait la force et diviser pour mieux régner.

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