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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
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Derniers commentaires



  • Jason Jason 26 juillet 2007 13:52

    @ Richard Golay, (26 juil à 10h10)

    Oui, ça m’interpelle. Votre propos montre la nécessité d’encadrer l’industrie du médicament, qui n’est pas une industrie comme une autre. Comme pour le phytosanitaire et l’ingénierie génétique, il faut absolument et très sévèrement censurer, voire punir sans états d’âme les dérives, conflits d’intérêts et autres manipulations. Les malfaiteurs de ces industries, confrontés aux vieux codes de lois, s’en tirent toujours avec une pirouette après les jongleries des experts et devant des juges qui ne sont pas qualifiés pour ces genres de dossiers. Il y a beaucoup à faire.

    Mais entre temps, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

    Cordialement



  • Jason Jason 26 juillet 2007 09:27

    @ Tous,

    La vaccination n’est pas le meilleur sujet pour démarrer une enquête affichable sur Agoravox. Les opinions diffèrent énormément sur la pertinence de ce sujet, et c’est un signe de bonne santé. Je plaiderai pour : 1° Il faut laisser aux spécialistes de l’épidémiologie les évaluations sanitaires et statistiques. 2° De même, laissons à la biologie moléculaire les descriptions des phénomènes d’immunité. 3° Enfin, écoutons attentivement les médecins qui ont l’expérience du terrain.

    Je suis en faveur de la vaccination, même si celle-ci contient un risque. Car le mot est lâché, c’est bien de risque qu’il s’agit. Si je me fais vacciner (ou un de mes proches) j’ai plus de chances de mourir d’un accident de la circulation (voiture, avion, train, bateau, vélo, etc) que des séquelles d’une vaccination. J’ai plus de chances de subir les douleurs causées par un accident domestique que des malaises causés par une vaccination. Le lecteur aura compris mon propos.

    La vaccination met en branle des mécanismes psychologiques tantôt de foi ou de méfiance envers la science ; d’où la multitude des positions exprimées ici. Je souhaiterais voir la discussion sur la notion de risque se développer, et surtout comment nous l’acceptons ou la repoussons selon ses origines et les croyances qui nous habitent. Quelques risques : naturels (inondations, avalanches, changements climatiques et météorologiques), économiques (emploi, concurrence internationale, taux de change et finance mondiale, pouvoir d’achat, assurances, etc), sociaux-sécurité (violences, vols, crimes, pédophilie, infrations diverses). Pourquoi le risque-santé nous touche tant, accompagné qu’il est par une méfiance sourde mais obstinée envers la médecine ?

    Nous sommes environnés de risques à tout moment de notre vie, alors pourquoi en ajouter avec la vaccination, diront certains ? Tout simplement parce qu’il est plus prudent d’être vacciné, pour nous et pour les autres. Nous vivons au milieu de risques et d’accidents, c’est le paradoxe de la vie. La philosophie parle longuement de ces choses, alors philosophons... sur Agoravox, par exemple.

    Cordialement à tous



  • Jason Jason 25 juillet 2007 14:57

    Silence, la République se goinfre,

    Votre article est décapant, au style nerveux et ample ; parfaitement adapté au sujet. Le propos y est on ne peut plus plus pertinent. Il y a quelques mois, je regardais sur une chaîne étrangère (mais pas française, tabou oblige ! Peut-être Arte, mais qui regarde Arte ?) un reportage sur le train de vie des ministres suédois. A déjeuner, ils se trouvaient tous autour d’une grande table, belle mais modeste, sans ors ni laquais, pour y discuter les affaires du pays et parler de choses et d’autres. A la fin de leur journée de travail, ils rentraient à leur domicile habituel de citoyens (ou sujets, c’est un royaume, quand-même), domicile dont ils réglaient les frais sur leur salaire ou émoluments. Personnel de maison ? Zéro.

    En France, le même reportage faisait état de pas moins de 13 personnels de maison pour un ministre. Notons aussi que le dernier président a fait exploser le budget de l’Elysée en le multipliant par 9, mais cela demande à être vérifié.

    La corruption est bien incrustée dans nos gouvernements, et ce depuis l’Ancien Régime. Monarchie, quand tu nous tiens !

    Le problême en France, c’est qu’on a donné aux représentants du peuple, le gâteau, le couteau qui va avec, et qu’on regarde pudiquement de l’autre côté. C’est fou ce que la raison d’état ne contient pas dans son garde-manger ! « Ventre affamé n’a point d’oreilles »dit-on. Comment voulez-vous que nos élus nous écoutent s’ils n’ont pas le ventre plein, payé par les contribuables ? La France est un pays riche, après tout...

    Cordialement



  • Jason Jason 25 juillet 2007 10:14

    @Zorba la mouche : Merci de votre commentaire.

    Philsophie, oui, mais pragmatique et basée sur des connaissances établies et/ou des hypothèses fécondes.

    Je ne me fais pas l’avocat du « top down », d’un modèle où quelques personnes s’adressent à la multitude. La preuve, le « on » dont je parle signifie que les positions sont interchangeables, et doivent l’être pour assurer la multiplicité des points de vue.

    Les forums ne me plaisent pas. On y trouve de tout, et surtout des idées jetables qui excluent le plus souvent tout suivi. Or, si un sujet vaut la peine d’être discuté, il vaut aussi la peine qu’on suive son évolution dans le temps. Je parle d’un sujet touchant aux institutions, à l’économie, à la sociologie, etc. et non à la couleur du T-shirt du président.

    Ne pas confondre citoyenneté et démagogie. Bavardage et politique, et se rappeler que l’histoire ne se souvient que des hérétiques. Je suis un élitiste qui accepte que les sans-culottes doivent être écoutés mais rarement suivis. Le terme citoyen efface trop souvent l’intérêt général et le faisable. Pour moi, « la simple discussion » est un hochet jeté dans l’océan des paroles vagues. Les démocraties sont devenues des systèmes où on peut tout dire à condition de ne changer que très peu de choses. Commençons à regarder les structures et les réseaux avec leurs « pratiques » (au sens où l’entendait Foucault) autour de nous, ça serait déjà un bon début.

    Discuter, c’est bien, mais faire c’est mieux. Le temps me manque toujours, comme à nous tous.

    Cordialement



  • Jason Jason 24 juillet 2007 21:12

    @ Carlo Revelli,

    Je ne peux qu’applaudir à votre initiative. Jusque-là bon nombre d’articles d’Agoravox parlaient de tout, et souvent de peu de choses. La spontanéité, les sujets pris au hasard selon l’humeur du jour, c’est bien, cela amuse un petit moment. Les idées jetables agaçent et l’éphémère est vite escamoté. C’est le quotidien et ça pourrait rester comme ça.

    Mais un mouvement s’amorce. Je vois qu’Agoravox dépasse les tentations de facilité et parfois aussi une certaine routine, c’est souhaitable. La participation d’un journaliste professionnel va donner l’exemple d’information vérifiable, pertinente et structurée, et sans doute établir un suivi des grands dossiers. C’est tant mieux. J’y vois le début d’une autre sorte d’information.

    Certains commentateurs sont un peu hésitants devant ce tournant vers plus d’organisation et une plus grande maîtrise du temps. Je vais vous confier ce que je conçois dans l’esprit des « Nader’s Raiders » tels que je les ai connus dans les années 70. On va faire du démontage, on va faire de la déconstruction, on va aller voir derrière les façades, ce qui se cache et répondre à la question :« cui bono » ? à qui cela profite-t-il ? et où sont les pouvoirs et les relations ? Preuves indiscutables à l’appui. On va établir un groupe dont les participants n’ont ni titres ni grades avec quelques leaders qui ouvrent la voie et qui sont davantages des « facilitators », des maïeuticiens, des catalysateurs et qui veulent faire bouger les choses en mettant à plat les mécanismes, les « pratiques », les alliances, les codes, les réglements et les idées reçues. Tout un programme !

    Ce que vous proposez ne va pas plaire à tout le monde. C’est déjà très courageux de le tenter. Allez de l’avant, on verra plus tard ! Et surtout, supprimez le mot journaliste, cela évoque le meilleur et le pire. Terme trop usé pour Internet.

    PS. Pour les susceptibles, le « on » est un pronom indéfini. La place est à prendre ; mettez-y votre nom.

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