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taktak

Le monde est moche, la décoration ne l'embellira pas
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  • Premier article le 18/11/2011
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Derniers commentaires



  • taktak 24 juillet 2009 15:09

    « Rien n’indique que la taxation du carbone rende plus attractive des produits décarbonés »

    Certainement, mais elle ne vise pas à cela, seulement à limiter la consommation de carbone !
    => Cela n’est possible que si le comportement actuel est modifiable. Ce n’est pas le cas pour les locataires qui se chauffent aux gaz, les millions de gens obligés d’utiliser leur voiture pour travailler etc. Je le répéte, la réduction d’émission sera marginale. Sauf à considérer que la majorité des français vit dans le luxe.

    En l’espèce ce sont les à coté déjà mis à mal par la crise qui seront encore attaqués pour les pauvres et classes moyenne : vacances etc....

    [..]

    « Que les intégristes de l’écologie se soucient un peu de la majorité de la population qui tire le diable par le queue... » (Pour ma part, je ne suis intégriste de rien, ni de l’écologie, ni de la bagnole) (sourire)

    => je ne suis pas non plus un intégriste de la bagnole (sourire)

    D’abord ce n’est pas la majorité de la population. De plus, connaissant de près les milieux les plus démunis, je peux vous dire que la plupart des foyers en difficulté n’ont pas de voiture, faute de finances, et louent des logements équipés au moindre coût par les bailleurs, c’est à dire chauffés à l’électricité (80 % nucléaire, donc très peu CO2), pour une dépense prohibitive, ce qui contribue d’ailleurs à les endetter davantage : ce ne sont donc pas eux qui paieront la taxe carbone. 

    => Certes d’autant que des dispositifs d’éxonération seront prévu pour eux. Non la cible est la classe moyenne, sur qui je le répéte on va reporter la charge de la taxe professionnel par une taxe carbone qu’il ne pourront que peu éviter. Et pour la plupart, ils vivent en banlieues et loin de leur travail

     « (...) les inégalités de richesses croissante sont une des causes de la sur exploitation de l’environnement »

    Ne mélangeons pas tout : cela, c’est surtout vrai dans les « pays en développement », où les problèmes se posent en termes de choix de survie. Ici, indépendamment des inégalités qui existent, ils se posent bien plus souvent en termes de choix de confort : vous admettrez (je l’espère) que ça n’a rien à voir.

    => Non les inégalités sont ausi très importantes dans les pays développés (7 millions de pauvres en france., écart entre les 1% les plus riches et le reste..).

    Quelle est la limite pour le confort pour vous ? Et si ce confort devait être restreint, je ne vois pas pourquoi il ne le serait pas pour tous, indépendant de la richesse de chacun. C’est pas parceque je suis riche que j’ai le droit re respirer l’oxigène des pauvres !

    On ferait mieux par exemple de limiter le nombre de tonne x kilomètre parcourus pour produire quelque chose. Ca éviterait les délocalisation. Ca obligerait à produire localement et avec les normes que l’on choisies ! Ca réduirai les bouchons et permettrait de consacrer l’argent nécessaire à entretenir les routes pour développer les transports en commun



  • taktak 24 juillet 2009 14:05

    désolé pour les trop nombreuses fautes



  • taktak 24 juillet 2009 13:26

    Rien n’indique que la taxation du carbone rende plus attractive des produits décarbonés, souvent inexistant.

    La dynamique serait par contre bien plus efficace par l’adoption de normes de conception restrictives sur le bilan carbone. Il y aurait certe une augmentation des prix, mais avec une réduction des émissions à la clé.
    Avec la taxe carbone en remplacement de la taxe professionnelle, on se contente de reporter le couts des impacts des entreprises directement sur les consommateurs. D’une part cela ne finance pas les innovations nécessaires, d’autre part du fait d’une très faible élasticité sur un certain nombre de produits concernés (déplacements, chauffage, alimentation), cela n’induirat qu’un changement marginal des comportements.

    Que les intégristes de l’écologie se soucient un peu de la majorité de la population qui tire le diable par le queue d’une part, et se préocupe aussi de voir que les inégalités de richesses croissante sont une des causes de la sur exploitation de l’environnement



  • taktak 24 juillet 2009 12:07

    Vous avez raison de nous interpeller sur l’équité de la taxe, qui a mon avis est une condition essentielle de son efficacité.

    Mais vous manquez l’essentiel en restant rivé sur le sacro saint pouvoir d’achat. Là n’est pas l’essentiel.
    il est certain qu’un certain nombre de biens de consomation sont sous évalués en terme d’impact écologique.

    L’essentiel est dans la nature de cette taxe, succédanée d’une TVA sociale vite abandonnée sous la pression élactorale. Elle vient remplacer la taxe professionnelle. Cette taxe constitue un salaire indirect redistribué à la collectivité. C’est aussi une compensation de l’impact local des entreprises.
    En la remplaçant par une taxe sur la consomation (TVA bis), on reporte donc la charge de l’entreprise sur le consomateur salarié.

    Une fois de plus, indirectement certe et c’est tout l’interet de la chose, on augmente la part des revenus du capital contre ceux du travail. On est loin du reéquilibrage 1/3 2/3 bramé par sarkozy.

    C’est une mesure inique à l’aune de la proposition que les locataires finance une partie de la rénovation environnemental des logements.

    Bref, sous pretexte écologique, il s’agit encore d’accéler encore le processus de réforme structurel permettant d’extraire encore plus de plus value.
    Je dis pretexte car l’efficacité d’une telle mesure, en l’absence de réel alternative permettant de rendre atractif des produit moins carbonné, et en ne prenant en compte que le seul indicateur bilan carbone (pourquoi ne pas ajouter des impacts sociaux, ou de bio diversité etc...) est plus que douteux

    Ne nous laissons pas berner



  • taktak 15 juillet 2009 11:55

    Bon article. On assiste ne effet avec la crise à un retour sur le devant de la scene du marxisme, seule explication des crises et de leurs causes.
    Pour autant, et comme vous le mentionnez justement, il n’est fait aucune référence à l’origine des raisonnements qui sont tenus ici.

    Et pour cause, si nos dirigeants -et même les capitalistes- n’ont aucun scrupules à reconnaitre toute la vérité de l’analyse économique de Marx, ce n’est en aucun cas pour en tirer les conséquences utile à la collectivité. C’est bien pour pouvoir mettre en oeuvre de nouveau mécanismes propre à renforcer l’extraction de plus value.

    un exemple la taxe carbone : sous pretexte de faire payer le prix des ressources naturelles, on reporte la fiscalité de l’entreprise (revenus indirect du travail) sur le consommateur, accroissant ainsi les revenus du capital. A aucun moment ce processus ne rémunère l’utilisation de matière première ou l’endommagement de l’environnement.

    Comme vous le faites remarquer, tirer les conséquences de ce raisonnements, c’est redonner le pouvoir aux citoyen de faire des choix politiques : sur l’utilisation de l’environnement et la priorisation des besoins par exemples. Et cela s’oppose frontalement à notre mode de choix qui repose minoritairement sur des choix de consommation (le marché) et très largement sur les volontés du capitalistes. Et en aucun cas sur des choix démocratique conscients.

    La révolution économique et écologique que tout le monde s’accorde à trouver nécessaire à l’heure du rechauffement climatique et de la crise économique mondiale doit passer par une révolution politique : la fin de la liberté totale de choix du capitaliste dans la gestion de son capital. Il faut que le peuple recouvre tout moyen de décision, en un mot établir une dictature du prolétariat sur le capital.

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