"C’est maintenant, avant l’ouverture du combat entre mondialistes de
Davos et souverainistes du Front Populaire en présence des européistes
en état de sidération, qu’il faut nettoyer"
"En démocratie demander des comptes aux gouvernants est un droit, voire
un devoir qui ne peut pas être limité par le séquençage électoral."
A quand
la publication sur internet de toutes les comptabilités détaillées de l’Etat et
de toutes les collectivités territoriales de façon à permettre à chaque citoyen
de voir où passe l’argent de ses impôts comme en Suède et en Norvège ?
Votre point de vue sur l’utilisation de pseudos peut se
comprendre dans une démocratie où chacun devrait pouvoir s’exprimer librement
et courtoisement sans entraîner de conséquences.
Malheureusement, ce n’est pas forcément le cas lorsque le
sujet abordé porte sur des intérêts professionnels ou corporatistes, certains
loisirs exercés avec passion. Idem lorsqu’on dépend d’une hiérarchie ou d’une
DRH ne partageant pas les mêmes idées avec d’éventuelles conséquences sur
l’emploi ou sur une promotion. Idem lorsqu’on habite un petit village et qu’on n’a
pas envie d’avoir les pneus de sa voiture crevés ou sa maison taguée.
La démocratie nécessite une maturité et l’acceptation
d’idées contraires aux siennes.
C’est la raison pour laquelle on passe par l’isoloir pour
voter.
Le pseudo ne garantit pas l’anonymat puisque toute action
sur internet est pistée par l’adresse IP et éventuellement par les adresses
MAC.
Pour ce qui concerne la valeur du débat d’idées, l’identité
et pourquoi pas l’adresse n’apportent rien.
La définition est différente en fonction de celui qui pose la question et de l’objectif de la réponse. Lorsqu’il s’agit de ne pas réévaluer les pensions de retraite, on est riche à partir de 2000 € par mois. De même, la richesse commence à partir du maintien du paiement de la taxe d’habitation. Après, il y a une autre notion : celle de l’épargne. A revenus identiques, celui qui arrive à épargner est considéré comme riche par rapport à celui qui dépense tout.
L’anacyclose n’est pas un souhait mais le constat que chaque
régime subit une dérive croissante qui le conduit au régime suivant. L’histoire
nous offre plusieurs exemples : Rome, la révolution française, la
révolution russe...
Nous en avons l’exemple dans notre démocratie représentative
qui est confisquée par des « représentants » placés par des partis
politiques qui mettent en place des règles toujours plus contraignantes pour
limiter l’accès au pouvoir. Le cas des parrainages par leur nombre, leur
répartition géographique, la publication des élus les ayant accordés… Egalement
le cas du clientélisme par les élus en place distribuant de larges subventions
en créant une concurrence déloyale. Egalement le cas du lobbying (voir le
nombre de lobbies enregistrés auprès de Parlement européen dans le registre de
la transparence, dans les environs de 12000). Egalement par nos
« représentants » supposés représenter le Peuple à l’Assemblée Nationale
et au Sénat et qui agit en sens inverse en représentant le gouvernement auprès
du Peuple.
Il n’y a pas un souhait de perdre notre démocratie bien
quelle soit « représentative » mais bien la crainte de passer au
régime suivant.
Pour mémoire :
Abbé Emmanuel-Joseph Sieyès en 1789 :
« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et
doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté
particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus
cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète,
dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le
peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »