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Commentaire de cevennevive

sur La singularité, le chômage et la société


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cevennevive cevennevive 9 juillet 2011 16:21

Piotrek,

Peut-être en effet les peurs et les phobies pourraient-elles être simulées par des procédés électroniques. Mais ce que j’appelle « l’humeur du moment » ?

Par exemple, si, sans être réellement malade, j’ai mal au pied, ou à la tête, ou bien je me suis disputée avec l’un de mes enfants, avec l’un de mes voisins ou avec un avoxien par exemple. Je suis d’une humeur de chien. J’ai laissé brûler mon soufflet ou mon gâteau. Et je crie sur quiconque m’approche (c’est une supposition, car je suis dans l’ensemble facile à vivre). Je vais donc réagir différemment qu’à l’ordinaire devant un événement quel qu’il soit. Si au contraire, je me sens belle, en forme et appréciée par mon entourage, je suis en position de laisser fonctionner pleinement mon intellect.

Il n’est qu’à voir comment se comportent les employés, les cadres, les ingénieurs qui se sentent mal dans leur entreprise. Leur intelligence est mise en veilleuse. C’est ce que j’appelle « l’humeur du moment ». Si au contraire ils se sentent appréciés et soutenus dans leurs créations, leur intelligence fonctionne normalement. 

Je ne pense pas que l’on puisse intégrer dans un programme quelconque ce fait, que j’appelle « l’humeur du moment ». Notre intelligence est tributaire de nos humeurs, de notre caractère, de nos goûts et de nos envies.

L’intelligence humaine brute, que l’on pourrait créer sans doute, ne pourra pas intégrer ces variables impondérables et dûs aux hasards de la vie, de la naissance ou du quotidien.

Cordialement.


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