Ne cherchons pas
midi à quatorze heures : ici le score d’Asselineau est le
reflet de la présence importante sinon imposante de ses soutiens sur
les réseaux sociaux dont il a fait, contraint et forcé, son
segment propagandiste principal.
Ce sondage ne
reflète que le sentiment électoral du lectorat d’Agoravox, une goutte d’eau
dans l’océan des votes.
Les sondages des
instituts sont représentatifs de modélisations beaucoup plus
larges dans leur diversité, ce qui ne les met cependant pas à l’abri d’erreurs d’appréciation.
Ainsi aux USA, les sondages ont eu globalement raison puisque Trump a trois millions de voix de moins que sa concurrente mais la modélisation n’a pas pris en compte des spécificités locales qui ont fait la différence.
Pour les primaires
de Droite et de Gauche la modélisation n’était manifestement pas coorecte non plus mais
était-elle possible ? C’est ce qui a entraîné les erreurs de premiers tours inédits et insolites par rapport à des critères de mesure visiblement défaillants.
Pour un scrutin
national, si les sondages ne prédisent pas l’élection ni même
le classement, les marges d’erreur seront cependant beaucoup plus
faibles, la seule inconnue, c’est le comportement erratique d’une
partie déboussolée de l’électorat.
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