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Commentaire de Étirév

sur Sommes-nous vraiment décadents ?


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Étirév 27 octobre 2022 07:19

Poutine et la morale
Commençons par faire un rapide résumé des évènements importants ayant eu lieu en Russie (Empire puis URSS puis Fédération) au XXème siècle.
Rappelons tout d’abord que, en 1905, le tsar Nicolas II refusa d’accepter la création sur le sol Russe d’une Banque centrale, comme cela arrivera en 1913 avec la « Federal Reserve » aux USA, banque qui, au moyen du contrôle du crédit, aurait permis aux « puissance d’argent » de contrôler l’économie Russe. Le premier organisme bancaire central en Russie a été créé le 12 juin 1860 sous le nom de Banque d’État de l’Empire russe, qui a été formée sur la base de la Banque commerciale d’État par l’oukaze (décret ou édit) de l’empereur Alexandre II. Il était précisé dans les statuts que cette banque était destinée au crédit à court terme du commerce et de l’industrie. Au début de 1917, la banque comptait onze succursales, 133 bureaux permanents et cinq bureaux temporaires et 42 agences. Le 7 novembre 1917, date de la « révolution d’Octobre », la Banque d’État Russe a été dissoute et remplacée par la Banque populaire de Russie ; on passera alors d’un Gouverneur de la banque nommé par Nicolas II, à un Président du Conseil d’Administration nommé par le Premier ministre de l’Union Soviétique, en l’occurrence Lénine (notons que la famille impériale a été massacrée en juillet 1918). La Banque populaire de Russie existera jusqu’à la création, en 1923, de la Gosbank (banque centrale de l’Union Soviétique) devenue depuis décembre 1991, la Banque centrale de la fédération de Russie.
Tout comme lors de la Guerre de 1914-1918, qui a permis au communisme de prendre le pouvoir en Russie, la deuxième Guerre mondiale permettra au communisme d’étendre son emprise, avec l’approbation (et le soutien) de la haute finance. Une nouvelle phase débutera au milieu des années 1980 avec l’arrivée, à la Direction du Parti Communiste de l’Union Soviétique, de Mikhail Gorbatchev, futur prix Nobel de la Paix (comme Barack Obama) pour services rendus, c’est-à-dire pour la mise en œuvre de son programme de « réformes » économique et politique (de 1985 à 1987) appelé « Perestroïka » (« Restructuration » ou « Reconstruction »), et qui aboutira à la désintégration de l’URSS, conséquence indispensable à la mise œuvre d’une plus grande « efficacité économique » et d’une « démocratisation des institutions ». Ne pourrait-on pas considérer le processus de la « Perestroïka » comme un test régional, mais néanmoins à très grande echelle, du fameux « Grand Reset » mondial que l’oligarchie tente, actuellement, de nous faire admettre comme inéluctable, à l’image d’un « Nouvel Ordre Mondial » bien sombre, que les mêmes énergumènes veulent nous imposer comme notre unique Salut ? Notons au passage que le mensonge d’État concernant le massacre, au primptemps 1940, des 21857 officiers Polonais à Katyn (aujourd’hui en Biélorussie), et imputé par la propagande communiste au régime nazis fut, en réalité, perpétré sur ordre de Staline par le NKVD (la police politique) ; ce mensonge fut maintenu jusqu’au « début de la fin » de l’URSS, c’est-à-dire dévoilé lors du lancement de la « Perestroïka », ce qui, éventuellement, participera de la désintégration de l’Union Soviétique et, par contrecoup, favorisera la transition vers une nouvelle « République ». Mikhail Gorbatchev démissionnera en décembre 1991. Boris Eltsine, « marionnette » intérimaire (et fortement alcoolisée), sera élu (au suffrage universel dorénavant) Président de la nouvelle « République Fédérative de Russie » jusqu’en décembre 1999, date de sa démission. Son incapacité (pour raison de santé) et son incompétence, qui seront mises à la disposition des projets des globalistes, permettront de préparer l’avènement et le long règne d’un nouvel acteur politique majeur (et « moderne ») en Russie : Vladimir Poutine. Pour beaucoup aujourd’hui, et notamment un nombreux public masculin, Vladimir Poutine (ancien Chef du FSB, ex-KGB, les Services de renseignements soviétiques, et donc issu du « système ») est devenu une sorte de « Superhéros » luttant contre le « Nouvel Ordre Mondial », à l’instar de son ex-homologue étasunien et milliardaire, Donald Trump, tant vanté et glorifié, lui aussi, par une pseudo dissidence. Bien que figure centrale de l’exécutif de la nation Russe depuis 1999, rappelons qu’une commission parlementaire britannique a publié en mai 2018 un rapport alertant sur le fait que la « City » serait devenue un centre de blanchiment d’argent pour les hommes d’affaires russes et pour Vladimir Poutine et son entourage, ce qui a valu à la capitale britannique le surnom de « Londongrad ».
Introduction à la Loi Morale c’est-à-dire à l’origine de la connaissance du Bien et du Mal
Pour pratiquer le bien et éviter le mal, il faut savoir où est le bien et où est le mal, il faut connaître les causes qui font que telle action est bonne, que telle action est mauvaise.
C’est la mission de la vraie science de faire cette recherche ; c’est sa mission d’en imposer les conclusions après en avoir rendu la nécessité évidente.
Gardons-nous bien de séparer la morale de la science comme ont eu la malencontreuse idée de le faire certains philosophes qui, tout en proclamant l’infaillibilité de la science, n’ont pas su pousser jusqu’au bout, les conclusions de leurs affirmations.
C’est ainsi que nous lisons, avec regret, dans un livre de M. Ludwig Büchner, cette phrase : « La science n’a rien à voir directement avec les mœurs, au point de vue idéal, et toute recherche serait entravée si elle dépendait de semblables considérations. »
Ceci prouve que M. Büchner ignore qu’il est une science qui régit les mœurs, et qui n’est pas autre chose qu’un chapitre de la physiologie.
Comment se fait-il qu’il ignore cela ?
C’est parce que, comme bien d’autres, il confond la vraie morale avec la fausse morale qui, elle, n’a pas de bases scientifiques.
Voyons maintenant en quoi ces deux morales diffèrent l’une de l’autre.
Deux morales ont régné sur la terre.
L’une faite par la femme, au début de l’évolution humaine, bien loin dans le passé, l’autre faite par l’homme, plus tard ; car, tour à tour, la femme et l’homme ont dominé.
NB : La civilisation romaine, dont on nous vante tant les brillants résultats, ne fut qu’un régime d’immoralité et de mensonge, de lois iniques et de servitudes, mais développa les arts, l’architecture surtout, fit de grands travaux, des routes, des ponts, des marchés, en un mot tout ce qui concerne la vie matérielle. Quant à la vie morale, Rome la supprima. C’est à partir de César que les germes de la décadence se manifestent dans le monde romain. Cela justifie cette pensée de Montesquieu : « Tout ce qui atteint le faîte de la grandeur (matérielle) est voisin de la décadence. », ainsi que celle, plus contemporaine, de René Guénon lorsqu’il dit : « plus les éléments sociaux qui l’emportent sont d’un ordre inférieur, moins leur domination est durable. »
LOI MORALE


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