Fergus

Bonjour, Pierre.

Un grand merci pour cet éclairage non seulement utile mais indispensable pour que nos concitoyens puissent mesurer à quel point ils ont été roulés dans la farine par la propagande des sarkozystes et l’hallucinante prestation d’un BHL vociférant mué subitement en ministre des Affaires étrangtères officieux tandis que Juppé restait coi dans l’ombre. Et tout cela avec la complicité du PS. Honte sur lui d’avoir emboîté le pas des faucons franco-américano-britanniques !

Cordiales salutations.

Entièrement d’accord avec Domino. Et félicitations à l’auteur pour cette nécessaire mise au point.

Bonjour, Yvan.

Le rejet de Sarkozy, fossoyeur des droits sociaux et valet du grand capital au détriment des classes populaires, ne s’appuie évidemment pas que sur l’escroquerie du RIP à sa sauce, un « machin » restreint et de fait inapplicable qui n’avait qu’un objectif de propagande.

Mais cette « innovation » est symbolique de la manière dont Sarkozy prend les Français pour des abrutis en tentant de leur faire prendre les vessies pour des lanternes. Oui, un véritable RIP doit être institué très rapidement, et Sarkozy n’en sera jamais le maître d’ouvrage tant son action réelle ne vise qu’a réduire les droits du peuple français.

Bonjour, Pierre.

Entièrement d’accord avec vous sur la responsabilité des grandes religions monothéistes dans le conditionnement des esprits faibles et la violence que peut engendrer une lecture intégriste des textes par des prélats ou des imams manipulateurs.

Pour autant, je trouve déplacé qu’en l’état actuel de notre connaissance de l’affaire, vous puissiez, dans votre titre, accuser l’Eglise catholique d’être responsable du massacre d’Oslo. Attendons d’en savoir plus pour désigner d’éventuels coupables autres que la folie mégalomane d’un homme investi, croit-il, d’une mission en l’occurence nettement plus politique que religieuse.

Bonjour, Omar.

L’excellent film « Pain et chocolat » a effectivement ouvert les yeux de beaucoup sur une réalité sociale : en Suisse comme ailleurs, les immigrés peuvent, ici et là, être soumis à des traitements discriminatoires ou humiliants. En quelque sorte, l’envers du décor dans un pays où tout est réputé sans tache ni aspérité, de la pelouse des parcs aux façades des édifices ; un pays qui se doit de ressembler à la carte postale qu’il véhicule depuis des décennies et conforme à ses origines confédérales basées sur la solidarité.

La Suisse est un pays particulier sur le plan administratif et politique, mais un pays qui porte dans sa population les mêmes questionnements et les mêmes travers humains que ses voisins. Comment pourrait-il en aller autrement ? Mais ce pays reste quand même, malgré ses défauts, un modèle de démocratie. Et si l’UDC a progressé ces dernières années sur des bases malheureusement xénophobes, on constate également, et c’est flagrant dans les cantons germanophones, un net recul de l’exhibition naguère omniprésente des bannières cantonales, signe d’une plus grande ouverture vers les cantons voisins. J’y vois un signe encourageant.