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Les commentaires de passifou



  • lib 18 mai 2008 01:17

    Bonjour,

    Article pertinent.

    On peut dire sans se tromper maintenant que la fameuse pluie de réforme promise, est en fait une révolution ultra-libérale. Il s’agit simplement de retourner au 19ème siècle en matière sociale.

    A quand les charges de cavalerie, et les cannonnades sur les grévistes ?

    Manque de pot, plus de pavés pour les barricades...

    Bon, sans rire, étant donné la mainmise par les copains de sarko et sarko lui-même sur les médias, finalement , il reste juste Marianne pour faire office de fou du roi, il n’y a plus de voix d’opposition qui puisse se faire entendre.

    Donc, il semble que le pouvoir ait un boulevard pour continuer son entreprise de démolition.

    Sauf que...

    D’abord, il y a le net, avec un florilège très agréable de l’autre discours, celui qui relève le mensonge, les vraies possibilités de ce pays, et la réalité des appétits qui nous ont pris en otage.

    Personnellement, je n’ai plus rien à dire sur le président, il est définitivement disqualifié, et ne peut que s’enfoncer à chaque fois où il se montre. Sa simple présence à la tête de l’Etat est une obscénité.

    Pour une bonne partie de son gouvernement, c’est très exactement la même chose. Ils ne trompent plus personne, et eux aussi, à chaque fois qu’ils ouvrent le clapet, c’est pour s’enfoncer. que ce soit les Santini, les Fillon, Darcos and C°. C’est bon, on a compris. N’en jetez plus, cassez vous. Si possible en passant par la case remboursement, et aussi prison.

    Comment va-t-on s’en sortir ?

    Naturellement.

    Le nuisible s’auto-détruit quand il a trop bien proliféré.

    Il se trouve que sur ses côtés sarko a une droite qui se sent française, un peu.

    Et elle n’aime pas plus que cela les multinationales et la fin de ce qu’elle croit encore son pays. C’est qu’à se mettre sous le parapluie américain, qui va nous coûter la liberté, comme l’honneur, et à nous jeter nos militaires à la porte, puisqu’il faut économiser, sarko ne se fait pas que des copains dans son propre camp.

    Ensuite, il existe aussi ue droite chrétienne, qui reconnaît la valeur travail, mais qui reconnaît aussi au pauvre, dès lors qu’il est honnête et travailleur, le droit à une vie digne.

    Et elle ne rêve pas d’esclaves, mais de bons français, bien nourris, bien logés, dans des villes moyennes tirées au cordeau.

    La même qui n’aime pas trop voir s’en aller le tribunal local, ou l’hôpital.

    Ensuite, il y a la gauche.

    Il semblerait que vu que l’on ne l’entend plus, il n’y en a plus.

    Ce qui me fait doucement rigoler.

    Comme s’il n’y avait pas eu d’élections municipales, comme si les régions n’existaient pas, et comme si les journées de grève dans tous les secteurs qui commencent à s’aligner comptaient pour rien.

    On a un pouvoir qui fonce encore plus vite quand il est sorti de la route. Mais s’il est toujours sur sa lancée, il est déjà dans le décor.

    Sarko, c’est fini. Il peut bien faucher leur casquette aux ouvriers en grève, et tutoyer les petites gens, il a déjà son ticket de sortie.

    Sinon, c’est lui qui serait au mexique, et pas Fillon.

    Qu’il s’éloigne, et il se fait foutre dehors par les siens, il le sait bien, comme les députés, d’ailleurs. Ses jours sont comptés.

    Et oui, voilà la présidence européenne, et les malades qui nous dirigent sont tellemet prétentieux qu’ils vont bien réussir quelque chose de grand et de définitif avec l’europe.

    Tiens, la turquie, par exemple...

    C’est bon, il n’y a qu’à pousser un peu, et on retrouvera, sinon une pro-ouvrier, au moins quelqu’un à qui il restera un peu du sens du pays, et, espoir, mais rien de moins sur, qui sache un peu de ce que c’est qu’un contrat social, et une vie ensemble.

    Grève générale, et mot d’ordre : sarkozy au placard !

    Lib.

     



  • lib 13 mai 2008 13:45

    Oui, merci pour votre excellente analyse.

    2008 a ouvert la porte à une nouvelle civilisation, tout à fait en phase avec la réalité mondiale, qui veut que les beaucoup plus riches ne veulent pas seulement le pouvoir, mais en plus, veulent qu’on les en remercie.

    Auparavant, on avait eu le droit divin, qui établissait le pouvoir sur une justice inattaquable, celle d’un dieu omipotent, omniscient et bien sûr, père des plus pauvres.

    Aujourd"hui nous avons la très Sainte Raison Economique qui fait du statut quo, à savoir la concentraton des richesses et des pouvoirs, une voie que nulle autre ne peut prétendre remplacer, puisqu’irresponsable et déraisonnable.

    Ceux qui se foutent bien des explications alambiquées, ils n’ont pas assez de temps libre ou de moyens pour les utiliser à déterminer le sexe des anges de la nouvelle religion, ceux là donc, s’intéressent au vrai concret, le réel qui les étrangle. 

    A ce titre, ils sont, de nature, des possibles empêcheurs de tourner en rond, d’où la négation, et l’anéantissement dans le discours public qui leur est réservé. pourtant, c’est bien vers eux que N.S. premier s’est plusieurs fois tourné, histoire de s’enraciner dans la réalité. Une réalité dont il a tiré beaucoup, mais à laquelle il n’a rien rendu. Et tout jardinier, même le plus mauvais, sait ce qu’il se passe quand la terre est épuisée, elle devient chiche...

    Qui entend parler de la mendicité ?

    Qui entend parler des Sdf dès lors qu’ils ne crèvent plus comme des mouches au grand froid...

    Notre information, notre télévision, nos dirigeants, pour la plupart, sont obscènes.

    Et pourtant, ils continuent de croire que si l’on ne parle pas de quelque chose, cela va l’étouffer.

    Pourtant, un petit rappel à propos d’un peu de psychologie, ou de psychanalyse au premier degré devarit éveiller leur curiosité. Quand ce qu’on met sous le boisseau commence à fermenter, le boisseau lui-même fiit par sauter au plafond.

    M’enfin... C’est toute l’histoire, révoltes et révolutions, et quelques hommes et quelques femmes qui ramènent de l’ordre de temps en temps, quand d’autres ont fini de casser le vivre ensemble...

    Je suis assez content d’en trouver de plus en plus sur agora vox et ailleurs, semble-t-il.

    Lib.



  • lib 13 mai 2008 13:25

    Excellent, votre article.

    Lib.

     



  • lib 11 mai 2008 14:32

    oups, mes excuses, j’ai mal posté le précédent qui devait suivre celui de mélanie, à propos de son sentiment de se sentir hors sujet, à propos de quoi, qu’elle se rassure, je suis dans le même ordre, ou désordre...

    Lib.

     



  • lib 11 mai 2008 14:29

    Clap ! clap ! clap ! J’applaudis des deux mains. Merci Mélanie.

    Encore un point de vue qui s’occupe du réel, et pas de la Comédie.

    Je viens de regarder, c’est intéressant, les échanges entre Christophe Barbier, et Nicolas Domenach sur I-télé. Et franchement, c’est à pleurer. Voilà deux zigotos qui jouent à se faire de la discussion, alors qu’ils sont d’accord sur tout.

    Les mafieux en ordre de marche. Un qui se planque à gauche, et l’autre à droite.

    Mais quelle gauche et quelle droite ? Pas celles de la vraie vie, celles des principes abscons revisités et sans tripes, sans moelle, à l’aune du jugement de la nouvelle noblesse, celles qui se pavane à la télé...

    Alors qu’ils feraient bien de chercher des idées à développer et à mettre en oeuvre, et non pas bourrer le crâne de leurs concitoyens avec des opinions à objectif inavoués. A savoir le lavage de cerveaux des gens, et surtout une pensée unique qui considère que tout est égal en politique, et qu’il n’y a rien à faire qu’à subir, en silence.

    Mais c’est une autre partie de l’histoire. Donc bravo à votre analyse, et bravo à cet article.

    Après avoir établi son QG de campagne à partir des moyens du ministère de l’intérieur, voilà Sarko premier qui utilise maintenant l’Elysée... I

    Il dépense sans compter l’argent que d’autres gagnent, il arrose les copains, ouvre des fortunes aux amis, Bref, il est tout sauf honnête, tout sauf au-dessus de la mêlée, au contraire, pire que chirac, qu’il se plaît d’abord à humilier, qui oubliera la petite tape sur la poitrine à la passation de pouvoir ? Et ensuite à salir. Alors qu’il a été plusieurs fois ministre du même chirac aux plus hautes fonctions... Comme si l’autre avait besoin de cela, dans sa situation de mis en examen. Quelle pitié que ce pays... 

    Il est vrai qu’on ne voit plus l’opposition. c’est à dire qu’assimiler l’opposition au Ps, c’est cela l’erreur.

    Aujourd’hui, on peut estimer sans problème que la moitié du pays est franchement remontée contre le groupe au pouvoir, Réduire tout à Sarko, c’est trop facile.

    Qui fait sarko ?

    C’est la question. Et, sans rire, il faut la droite, d’accord pour faire le nouveu roi, mais il fallait la complicité au moins objective d’une certaine gauche qui a abdiqué toute fidélité à ses principes. et pourquoi ?

    J’avais pensé, et c’est certain, que pas mal de socialistes préféraient voir Ségolène tomber, plutôt que de tenter de la déborder à la prochaîne élection, si elle avait été élue, mais cela ne suffit pas.

    Je pense maintenant que c’est l’europe, le vrai catalyseur de l’affaire. Sarko était taillé pour le passage en force, il l’a fait, et ils y ont tous trouvé leur compte.

    Franchement, un jour il faudra se pencher sur cette gestion de milliards d’euros qui devrait se faire sans contrôle soi-disant du peuple par la sanction du vote...

    Ah, qui va bien pouvoir nous donner une autre voie ?

    Lib.

     

     

     



  • lib 4 mai 2008 17:19

    Votre article est bien léger, comme tout ce qui ignore les faits pour se perdre dans les brumes des supputations aériennes inféodées…

    Interview de Nicolas Sarkozy : quoi de neuf sur le plan économique ? Votre titre était alléchant.

    Oui, quoi de neuf sur le plan économique, puisque toute l’attente des français se situait à ce niveau. Et pratiquement, presque uniquement à ce niveau, comment et de quoi vivre dans les années qui deviennent dures, mais pas pour tout le monde ?

    Quelle analyse peut-on faire des déclarations du président de la République sur le plan économique ? Vous répétez encore le titre de votre sujet, alors suivons, que dites vous ?

    Vous avez rencontré un ovni médiatique : Nicolas Sarkozy était à la fois lui, et pas lui. Moi aussi.

    Mais comme à son habitude, que du vent, des indignations, de la petite histoire, et pas de décisions, pas de directions, pas de mesures qui tendraient à favoriser le retour de la confiance en l’avenir des français.

    Vous rappelez que sur certains aspects, Nicolas Sarkozy avait presque l’accent d’un PDG d’entreprise. Sauf que comme tous les fonctionnaires, il n’a d’obligation de résultat que devant sa hiérarchie. Et sa hiérarchie, ce sont ceux qui font la France, 100% des électeurs, qui jouent le jeu de la démocratie.

    Un président ne fait pas tout ce qui lui vient à l’idée, en rattrappant ses bévues par du brouillage de communiquant, il fait ce pour quoi il a été élu.

    Or, le premier point qui intéressait les français, c’est bien le travail, et le pouvoir d’achat.

    Ils sont bien sûrs prêts à faire les sacrifices qu’il faut, mais tous ensemble. Qu’a-t-il dit de neuf à cette interview ? Sur sa politique, à part qu’il allait continuer, rien de particulier…

    Or, à vue, de près et de loin, la seule chose qui intéresse maintenant ses partisans, ou même ceux qui l’ont fait, c’est que tout ne se casse pas la gueule trop vite.A ce sujet un Balladur est éloquent. Il faut sortir de sarkozy sans trop de casse. Et le ramener à la niche, après ses échappées de fou.

    Pour ce qui est de votre analyse économique, rien du tout, vous restez au niveau de la déco, et cela, ce n’est pas du sujet.

    Tout le monde dit que la conjoncture mondiale est mauvaise, alors d’où viennent tous ces bénéfices ? Toutes ces augmentations mirobolantes des salaires et des indemnités. Et d’où viennet ces émoluments de ces si hauts dirigeants d’entreprise, qui foutent en l’air leur outil de travail régulièrement, et bien sûr comment finance-t-on ces augmentations dans l’état, à commencer par la présidence ?

    Pourquoi tant d’abattement fiscaux, pourquoi tant de facilités à ceux qui ont déjà tout ? Pourquoi des régimes spéciaux somptueux pour les parlementaires ?

    Si ça allait si mal, pourquoi ne pas répartir un petit peu la charge ? Un peu sur les plus riches, n’est-ce pas ?

    On a peur qu’ils s’en aillent ? Mais ils s’en vont déjà. Et ce sont nous, en europe, qui sommes les premiers clients, ils finissent de nous appauvrir avant de continuer, et recommencer avec les pays émergeants.
    C’est la politique économique de la terre brulée…On ne tue plus, mais on laisse des régions dévastées, et des milliers d’hommes et de femmes désemparées. En les trahissant. en plus on leur faire faire les nouvelles guerres qu’on ne sait pas trop qualifier...

    Enfin, un peu de jugeote, quand ça va mal, c’est pour tout le monde, ou alors, c’est le bonheur des uns qui fait le malheur des autres ?
    Bien sûr. C’est exactement cela, avec une mention spéciale pour les états unis, et sa flopée de milliardaires.

    Idem dans tous ces pays où sont d’un coup apparus des centaines de nouveaux millionnaires qui le sont devenus avec nos sous, l’exploitation de leurs compatriotes, et le fantôme de nos usines, c’est bien nous leurs clients…

    Un peu de protection ferait du bien, un peu de justice sociale pour tout le monde aussi, surtout dans ces pays de misère, mais ça ne convient pas à ces gros malins qui surfent sur leur avoirs financiers.

    Qui en a des avoirs financiers ? Les journalistes ? Oui, ils n’aiment plus trop la valeur travail…C’est plus jolis les allées de secrétaires pomponnées que les ornières des tracteurs, les écrans nikel des ordinateurs, que la sueur sur le visage de ceux qui font bouger leur bras…Mais on y reviendra.

    Ils ont soutenu de toutes leurs forces une campagne éhontée, et ils sont payés maintenant de retour, par le ch^mage...Qui va bouger pour la presse ? Pas la presse, on dirait...

    La crise des subprimes devrait interroger autrement un chef d’état, il fallait annoncer des mesures d’encadrements, et pas s’agiter en levant les bras.

    L’augmentation du pétrole est lié directement à l’affaire d’Irak, et aux malversations internationales des compagnies, que les états se défendent donc, l’europe est un client, elle a des droits, et des moyens.

    La croissance est un fourre-tout qui n’est pas recevable, il y a des moyens encore à ce niveau d’agir au niveau franco-français, si ce n’est européen. Qu’on lâche un peu la bride aux petits salaires, on s’en fout, nous, de vuitton, et dior…

    Non, le chômage ne va pas mieux, c’est la façon de compter qui diminue le taux, le malheur de beaucoup est toujours là. Et cela, c’est insoutenable, de mentir comme cela, en toute impunité devant des journalistes qui savent.

    Les mesures sur la grande distribution sont n’importe quoi. Libérer la grande distribution pour qu’elle puisse encore mieux écraser ce qui reste d’indépendant, et tenir définitivement sous le joug les producteurs, et les industriels de l’alimentation. Incroyable. Mais de qui sarkozy est-il donc l’élu ? Toute une partie de la droite traditionelle, qui croirait un peu aux valeurs de l’entreprise personnelle, et familiale devrait s’en rendre compte tout de même !

    A croire que plus personne ne pense. Il a fait autant de vide dans les têtes qu’ils en a dans la sienne, au niveau de se egagements envers le pays.

    Pour le reste, on a retrouvé les promesses de campagne. Et les promesses, on a déjà vu ce que a donne depuis un an.

    On passe sur les embrouillamini, la familiarité de ton, et de discours, le peu de hauteur, bref, la nullité, et disons le, la petitesse habituelle du pesonnage devant encore une fois des journalistes à sa hauteur… Même si l’on a senti des vélléités.

    Sarkozy n’aurait pas tenu trente secondes dans les années quatre-vingt. Quand il y avait encore une opposition, et quelques valeurs, même à droite.

    Pour ce qui est de votre article, pour moi, il n’a de valable que l’occasion de le dire une nouvelle fois, il faut lancer la grève générale en europe… Et soutenir les Irlandais qui auront certainement la bonne idée de balancer à la mer le traité de sarkozy premier.

    Bonne continuation. je suis bien désolé d’exprimer tout ceci, même si personnellement, j’ai dépassé le stade de l’écoeurement, maintenant, il faut simplement se débarasser de la vermine qui nous assaille.

    Que chacun lisse son prochain bulletin de vote, et se fasse entendre, autant que possible, dans la rue ou ailleurs, en attendant.

    Lib.
     



  • lib 27 avril 2008 17:57

    Soyons clair, sarkozy est un tricheur.

    Reste à savoir pourquoi, et ce qu’il veut vraiment.

    Il a une feuille de déroute pour les français, oui, mais pour les siens, il a une feuille de route très précise, et ne déroge pas à des réformes qui s’apparentent à une contre-révolution sociale.

    A quand le premier mai travaillé ?

    Il faut travailler aussi le dimanche, et après soixante-ans, et la nuit, pour ceux qu veulent, et bien sûr pour ceux qui peuvent. Mais qui va raiment décider. et à quels tarifs. Les salaires n’explosent que dans les hautes sphères. a la présidence, et au parlement, salaire et idemnité de chômage font un feu d’artifice...

    Mais personne ne pose la question du nombre d’heures par semaine accordées aux caissières de supermarché, par exemple...personne ne s’intéresse à la mentalité de loups affamés qu’on impose à tous ceux qui sont au contact du public pour vendre cher ce qui n’a que très peu d’usage ou de valeur réelle. 

    Deux heures de travail de huit à dix, et trois heures de quatre à sept. C’est le pied pour ces dames. Une vie sur les dents, entre l’exigence de rentabilité sous la botte du contrôleur , et le contact faussé avec les gens, pour les autres. Le stress a de beaux jours encore.

    Il s’agit simpement de crever la bête. Il faut revenir aux braves gens, la casquette à la main, analphabètes, et capables de courir sur des mitrailleuses à travers les barbelés. pour cela pression maximum et tout azimuts.

    Ces gens là, du MEDEF, et de Sarkozie sont des monstres.

    Ils pillent et accaparent la richesse commune à travers les privatisations et les rachats publics des entreprises déficitaires.

    Toutes les charges vont au commun, et tous les avantages au particulier.

    Eux même se taillent tous les avantages possibles sur mesure.

    Les gns sont doux et tolérant, ils ont intégrés des valeurs de vie en commun et d’humanité, le résultat des appels à la générosité est là pour le montrer. Mais attention.

    Le pays est encore puissant, riche, de moyens et de cerveaux, il ne faut pas laisser faire.

    Sarkozy doit être attrapé au collet, et le mettre contre le mur de ses responsabilités.

    Il est là pour l’avenir de tous, et pas seulement pour celui, en or, des siens. Et il est temps qu’on le lui rappelle. Grève générale.

    Défendons nous.

    Lib.

     

     



  • lib 26 avril 2008 13:35

    Une grève générale, ce n’est pas la fin du monde.

     C’est le déclenchement d’un processus qui vise à mettre fin à des abus insupportables, comme le coût de la vie et le niveau des bas salaires et des petites pensions. De même la situation de l’hôpital, l’avenir des services publics en général, et celui de nos enfants, comme de nous même lorsque bientôt nous n’aurons plus les forces de subvenir à nos pauvres besoins.

    Nous n’avons pas vocation à élever les futurs esclaves d’une élite qui n’a rien d’admirable, de digne, ou de respectable, à part le niveau obscène de ses avoirs et de ses comptes en banques, pour finir dans des mouroirs, sans le statut vénérable des anciens d’avant, quand un vieux, ce n’était pas un inutile, mais un sage plein d’expérience et dont la parole comptait.

    Maintenant, ça suffit de cette société de dingue, où il n’y a de place que pour les sur-riches, et où les autres n’ont qu’à crever, en silence.

    Il est temps de rappeler le temps deceux qui ont fait la démocratie, la justice sociale, et un avenir où tous ont une place.

    Et cela commence par quelques conflits qui vont faire perdre beaucoup d’argent à ceux qui en ont trop, et rendre leur capacité de réponse et un bénéfice non négligeable à ceux qui n’ont pour eux que leur capacité de combat.

    Il ne s’agit pas de mourir, bien au contraire, il s’agit de vivre, mais de vivre debout. Et tous.

    Lib.



  • lib 20 avril 2008 20:24

    Bonjour,

    Oui, merci pour cet excellent article.

    En effet, une grève générale en Europe serait une excellente idée.

    Bon, courage. D’abord les trolls vont nous pourrir la vie. C’est la finance qui nous étrangle, et on voudrait nous faire croire que la lutte des classes est un concept exclusivement réservé à l’espace LCR.

    Les salaires qui reculent, les conditions de vie qui se détériorent à un rythme jamais vu, et les profits qui augmentent, c’est pourtant significatif.

    Mais ensuite se mettront gaillardement en route les médias, puis pour finir, les gros bras de la police de telle ou telle officine, pour nous faire entrer dans la tête que le mieux est de ne rien faire, sinon...

    Il faut une opposition à ce qui se passe, et il n’y a plus d’opposition.

    La grève générale, c’est bien pour ceux qui sentent tout se dérober sous leurs pieds.

    Que les autres se penchent un peu ailleurs que sur les cours de la bourse...

    Oui, grève générale, tout de suite, maintenant, ça suffit.

    Lib.



  • lib 2 avril 2008 23:31

    Merci, merci et encore merci de dire si bien dans vos textes ce que tant de gens pensent, sans savoir aussi bien l’exprimer.

    Lib.



  • lib 1er avril 2008 18:31

    Oui, surprenant, pour ma part, j’ai laissé un avis.

    lib.



  • lib 1er avril 2008 18:20

    Bon nombre de commentaires pertinent,s s’il en est.

    Pour ce qui est de l’article sur Mme Yade, c’est ahurissant.

    Elle est un clone de sarkozy, du beau sexe, sous de jolies formes et couleur. Elle ne partage pas ses idées, il n’en n’a pas, elle partage son ambition démesurée, et l’aplomb phénoménal de ceux qui sont prêts à tout.

    Les élections ont fini de la révéler. et sa déclaration sur le racisme dont elle a été la victime a été un grand moment.

    Adieu l’innocence de l’enfance. Quant à être soldate, oui, mais un mercenaire.

    Que va-t-elle donc faire, ou dire après l’épisode Khadafi ?

    Ce sont des gens comme Kadhafi qui sont plébiscités aujourd’hui par le grand démocrate Sarkozy.

    Il adore les dictatures, on dirait bien.

    Poutine et sa clique sont aux commandes d’une dictature, la chine est gouvernée par des dictateurs, et chaque fois qu’on fait une soi-disant guerre de libération au nom d’intérêts qui se révèlent privés, quand on dirige une démocratie, on est un usurpateur de la voix populaire, et donc un tyran.

    A ce titre, bush a été un tyran.

    Mais qui les tyrans servent-ils ?

    Je lis un article d’un brave chinois qui aime son pays, et qui se réjouit de voir le niveau de vie de son pays bondir.

    Quand un pays explose de croissance, il crée de la richesse, mais pour qui ?

    A cela, on ne répond pas. les ouvriers crèvent à la tâche, les paysans connaissent la faim et le désespoir, mais la chine "fait " de l’argent...

    Si tout va si bien en Chine, pourquoi de telles mesures de contrôle de l’information ? A ce sujet, la liberté sur internet, ce n’est pas pour les chinois, ou les Russes...

    Mais quand même les chinois font fort dans l’intox.

    Il faut boycotter les Jo, pour montrer aux dirigeants chinois qu’ils sont peut-être les tyrans de leur pays, mais pas encore ceux du monde. Comme signifier à leur complices de la finance débridée, et avide, qui entretient toutes les guerres de prévarication des richesses nationales, dans des petits pays sans puissance, et sans voix, qu’il reste encore quelque chose de la liberté chez nous..

    Que le Tibet soit chinois ou non, ce n’est pas le problème.

    Le problème, c’est qu’on torture, qu’on fusille, qu’on emprisonne sans jugement en Chine. Avec non pas le silence de ceux qui prétendent en retire des bénéfices, mais pire : l’approbation.

    Et ce problème, aujourd’hui, on peut le dénoncer.

    Si les Jo étaient pour Moscou, j’aurais dit la même chose.

    Boycottons les vitrines des dictatures. Et mieux, boycottons même leur produits qui détruisent l’idée de démocratie, à travers la prise d’otage marchande de l’ économie mondiale.

    Sur fond de complicité de ceux qui ne trouvent toujours pas d’odeur à l’argent, celle de l’oppression et de l’exploitation.

    Il serait temps de se réveiller de l’économisme assassin, pour le confort de lâches et de goulus qui ne voient que leurs avantages personnels, et ignorent ce que l’intérêt commun, et la dignité signifient.

    Lib.



  • lib 1er avril 2008 17:05

    Non, joli poisson, mais pas assez cuit pour être servi. Sarkozy tient bien son monde, même pour peu de temps encore.

    C’est que sa dernière lubie prend de la place. Un corps expéditionnaire, certainement l’élite de nos armes, décidé à lui tout seul, il rêve. Après les rêves de sueur, les rêves de sang.

    Celle et celui de son peuple.

    oh, la, la.

    Et, surtout, surtout, l’alignement sur les américains, alors qu’il y a tant de vrais européns dans la transversale des partis, et de l’opinion, en France.

    Il n’en rate pas une.

    Et bonjour la manière. Sa communication était meilleure quand il était candidat. Forcément maintenant, on fait, et la réalité dément le discours.

    Je pense qu’il va se faire débarquer avant terme. Parce qu’il n’a pas de limite.

    Il fallait de l’audace pour prendre la forteresse, mais il faut de la prudence pour la garder.

    La seule prudence qui l’entoure est celle de la peur de chacun, pour son propre sort, politique, professionnel. Il n’y a que des inconscients, et/ou des clients.

    Cinq ans, à l’allure où il va, ça va casser trop de choses.

     Et nul doute que si l’article est un poisson d’avril, il surfe sur une réalité qui doit commencer de s’agiter dans les esprits, mais pas forcément celui des vieux birbes. Il faut voir la classe d’âge juste avant.

    Les gens de savoir, et d’influence encore.

    Belle imagination, quand même, on adore la politique fiction.

    Lib



  • lib 4 février 2008 18:37

    Merci pour l’approbation.

    Et pardon pour les fautes d’orthographe...C’est fou comme on se relit mal, parfois.

    Je ne pense pas que la bulle explose en plein vol. Et il ne faut pas trop le souhaiter. La situation demande tout, sauf une vacance du pouvoir.

    Non, les municipales vont gifler le patron, juste ce qu’il faut pour qu’il écoute un peu d’autres sons de cloche. Puis, par la suite, il faut espérer qu’il se lève un nouveau vent dans les sphères politiques, pour que l’honneur, et surtout la responsabilité, retrouvent un sens.

    Nous ne sommes pas prêts de revoir la Virtu romaine, et pourtant c’est la seule solution, si on veut voir l’europe, et le monde, s’en sortir.

     Parce que les prévaricateurs, et les profiteurs de cette fin de civilisation d’ aujourd’hui, n’ont même pas l’intelligence de laisser souffler la bête, ou lui laisser un peu de quoi ne pas tomber d’épuisement.

    Les parlementaires trahissent la démocratie. L’affaire du référendum parle assez bien. Qui est contre l’europe ? Personne de bien sérieux. Et qui est pour l’europe de sarkozy ? Personne de bien sérieux non plus.

    Que faire ?

    Et bien, il va falloir faire ce qu’ont fait tous les démocrates pour garder le droit, et la liberté, debout :

    Il va falloir se battre. Et commencer avec les moyens immédiatement , et encore disponibles : l’opposition contestataire et le vote.

    Quant aux moyens, il faut entendre pleurer les crocodiles qui pleurent les déséquilibres de la France et ses dettes et déficits si énormes, sans absolument tenir compte des profitss et des bilans absolument indécents qu’on peut voir.

    Se serrer la ceinture ? Oui, pourquoi pas.

    Mais si l’on veut une armée, qui nous protège des envahisseurs potentiels, d’une police, qui nous garantisse la sécurité des biens, très importants les biens, pour certains, et des personnes.

    Si l’on veut toujours avoir tous ces moyens que l’effort collectif a payé, toutes les infrastrucures portuaires, aéroportuaires, routes et autoroutes, et enfin l’encadrement d’un pays à peu près civilisé, il va falloir un peu payer.

    Sinon, que tous ces milliardaires aillent peupler les latifundias des pays malheureux, régner sur leurs esclaves achetés à peu de frais, et foutent le camp en nous foutant la paix. Ils rouleront en 4x4 rutilants sur des pîtes défoncées, et se chaufferont avantageusement au bois, ou à la bouse de yack.

    Il y en a marre des contrats sociaux qui ne garantissent que ceux qui font la crème. et qui oublient que pour être en haut, il a fallu que d’autres portent, et tiennent l’échelle. Pendant tant de guerres, tant d’efforts et tant de peines.

    La nation ne s’est pas décrétée, et l’europe supranationale ne se décrétera pas.

    Elle est la fermentation d’une réaction qui a commencé voilà bien longtemps, arrosée de plus de sang et de sueur que de salive...

     Il ne faut pas se presser.

    Lib.



  • lib 4 février 2008 16:06

    Article intéressant et engageant à la réflexion.

    Sarko est l’homme des passe-droits. C’est à dire qu’il ne fait pas la queue, pourquoi ?

    Parce qu’il n’a pas le temps. Le temps pour quoi ? Pour s’occuper de nos affaires. Seulement voilà, il confond ses affaires et les notres.

    C’est un défaut partagé par tous les gens au pouvoir.

    On parle au nom des français, et on s’arrange la cravate.

    Sauf qu’il ne s’agit plus de cuisine municipale ou partisane, mais du sommet de l’Etat. Et Jean-Louis Debré, de par sa fonction au conseil constitutionnel, a raison de rappeler à Sarko la nécessité d’avoir un minimum de tenue.

    Sarkozy fait fi du gouvernement, le dirigeant lui-même et à vue.

    Il fait fi de son parti qui l’a porté au pouvoir, et choisit des ministres ou conseillers dans une opposition qu’on peine à reconnaître, mais qui ne se sent en rien solidaires de ses résultats. Il s’agit purement d’opportunisme. Alors qu’un simple carriériste UMP ne ferait pas n’importe quoi..

    Il fait fi de ses promesses qui, bien qu’électorales, revêtaient quand même, pour beaucoup d’entre elles, un caractère de nécessité, pour ne pas dire impératif, puisque pour quelques temps encore, il va bien falloir passer par les urnes.

    Il met une pression insoutenable sur la profession de l’information qui s’enlise dans le marasme économique, et qui bientôt n’aura plus à le craindre, vu que les carottes, pour beaucoup, seront cuites. La télé et les journaux plongent, et il ne reste que le net pour pouvoir encore faire passer une info à peu près hors pression, peu importe l’étiquette, droite ou gauche, d’ailleurs .

    Sarkozy fait n’importe quoi, pourvu que cela aille dans le sens de ses intérêts immédiats, considérant que l’intérêt de ses amis est son intérêt. Or sarkozy recrute ses amis dans un public qui n’est pas celui qui l’a élu. il y a conflit d’intérêt. et aussi le télescopage de deux mondes.

    On est en face d’un problème d’inculture. Sarkozy est fin manipulateur dans son microcosme. Mais il a joué avec des forces qui le dépassent. Il est dans la cour des grands, et il ne l’a pas vu.

    Tant qu’il maniait les chefs de parti de l’UMP, comme les directeurs de cabinet. Ou encore les hiérarchies des ministères où il a sévi, suivant les règles de la direction et de la manipulation. Tout en laissant le travail se faire tout seul, et en échappant à ses responsabilités, à l’intérieur comme à l’économie, pour laisser les sous-fifres, ou ses patrons de façade, chirac et villepin, essuyer les plâtres, ça pouvait passer.

    Mais maintenant, c’est lui qui doit des comptes. c’est lui qui est en haut. Et, en plus, il a court-circuité Fillon. le seul fusible qui aurait pu, un peu, le mettre à l’abri.

     Et comme il n’a rien sous le pied, à part des recettes ultra-libérales, qui ne peuvent pas fonctionner dans un système aussi compliqué que le modèle européen de 2008, il ne peut rien faire de significatif. Encore moins de ce qu’attendent les gens, c’est à dire des solutions de fond, ou au moins un accompagnement social.

    C’est l’immense paradoxe de sarkozy. il a été élu par des gens qui l’attendaient, lui aussi, sur la réduction de la fracture sociale, par le travail et la croissance, moins que par l’aide sociale, mais quand même sur un espoir de mieux-vivre. Et le voilà en train de dire, je n’ai que l’esclavage à vous proposer, et une vie de pacha à mener, véritablement. Sur fond de hausedes prix des produits de première nécessité et de publication de profits, et de pertes, toujours plus incroyables et halucinants.

    On aurait accepté la dureté, et même l’austérité d’un qui aurait effectivement montré des dispositions monacales. Mais pas de l’époux divorcé d’une Cécilia, remarié trois mois plus tard avec une Carla. Copains des vedettes du show-bizz qui émigent, pour ne pas payer l’impôt destiné à l’Etat qui encadre ceux qui ont fait leur fortune.

    Un feuilleton. Sur fond de milliards...Ceux des copains, ceux de l’Etat, et ceux des déficits.

    Alors Carla ou pas Carla, ce n’est qu’une preuve d’inconcience de la position en plus. Sarkozy n’a rien compris à sa fonction.

    Trop souvent ministre d’état, il ne sait rien de son changement de statut de fait, et non pas sur le papier, d’où cette immense erreur de s’augmenter de 170%. Une véritable folie.

    Sarkozy est, malheureusement, un imbécile.

    Il aurait mieux valu qu’il soit simplement malhonnête, comme les autres.

    Lib.



  • lib 4 février 2008 14:42

    Doit-on brûler Anne Roumanoff ?

    La question ne se poserait pas sans sa prestaton télévisée à propos de Sarkozy.

    J’ai été très surpris par l’émission. Alors, bravo et merci Drucker. Je ne pensais jamais le dire un jour.

    Peut-être que l’affaire de la pub supprimée, sur les chaînes publiques, n’est pas pour rien là dedans. Il faut faire attention à ne pas crever tout le monde.

    Et Sarko roule trop vite, et trop fort, sur trop de gens en même temps.

    Donc voilà Roumanoff.

    Très acide son sketch. Très dur, très vrai aussi. Tous les ingrédients de la satire assassine, comme on n’en voyait plus.

    On est loin de Bécassine et Ségolène.

    Donc, très bien pour ramener un peu de fronde dans la tête, et l’esprit, anesthésiés, voire tétanisés, et même lobotomisés pour beaucoup, de la plupart des trouillards de la télé.

    Bravo à Drucker. Deux fois. Incroyable, je ne me reconnais plus.

    Et donc très bien votre article, à propos de Roumanoff, qui montre qu’un virage s’est amorcé.

    On se souviendra du Point, le premier, qui s’est retrouvé journal, non pas d’opposition, oh, c’est très loin, mais qui a su un petit peu prendre du sens, pour une fois, en disant le vrai. Ensuite, Roumanoff, qui ramène de la hauteur de vue, en sondant les bas-fonds où se permet de grenouiller ceelui qui doit, le premier, donner l’exemple.

     Et maintenant, sondant toujours, l’arme fatale des sarkoziens, la volonté du peuple, les sondages.

    Ils flinguent sarko.

    D’ailleurs, bizarrement, et du coup, ils ne sont plus révélateurs de la volonté du bon peuple. Après tout, c’est bien connu, l’impopularité guette les mesures de bien public. Sauf que là, c’est le bien privé qu’on a vu s’arranger, pour l’autre... Dommage.

    Alors il ne faudrait plus croire ou accorder d’importance aux sondages...

    Ah, il est temps que les princes qui nous gouvernent, à défaut de boire de l’eau fraîche, voient un petit arrière-goût de vinaigre à leur vin.

     En attendant qu’on les vire une bonne fois.

    Parce que ce ne sont plus seulement les bagnoles qui flambent, mais le peu de moyens qu’on avait, pour ceux qui en avaient, et surtout le peu d’espoir qui régnait, pour ceux qui, les malheureux, n’avaient que ça... Et leur vote.

    Lib. 

     

     



  • lib 26 janvier 2008 10:02

    Très intéressant commentaire de JL Moreau. qui vient tempérer si l’on veut, une très intéressante analyse de Paul Willach.

     

    J’étais bien sûr tout à fait conscient du bien-fondé de la démonstration de M. Willach, avec un sentiment de gêne. Quelque chose ne collait pas.

    La démonstration de M.Moreau a levé le doute. Jusqu’à la pirouette de la conclusion, qui écarte quand même trop facilement l’esprit partisan.

     

    Le Monde définit une bonne fois son ancrage politique dans son choix de pub, c’est l’évidence. On rigole avec les copains, mais d’un côté la complicité amicale, de l’autre la saillie qui met en évidence un ridicule qui nuit.

    Je dirais que le Monde a choisi ce type de pub pour conjuguer à la fois un effet certain sur ses ventes, et l’affirmation, soft, mais bien présente, de la continuité de l’allégeance.

    Ceci par rapport à un public ciblé, ses lecteurs.

    Et ensuite je dirais que ce public, suivant toute probabilité, est donc plus considéré par le monde lui-même comme sympathisant sarkozyste, que socialiste. J’ai dit sarkozyste, et non UMP, si’il y a encore une UMP qui ne serait pas Sarkozyste. Et l’on y verra plus clair au mauvais vent.

     

    La grande figure, encore une fois, c’est celle de l’individu, qui peut, face au groupe, impuissant.

    Toujours le culte du chef, et de l’homme providentiel.

    Quelque chose qui nie absolument la réalité des faits. Elle établit qu’on ne peut rien seul, et que deux mains, valent mieux qu’une, même très forte.

    En politique comme ailleurs. Il faut des associés aux entreprises, des alliés aux démocrates, des nervis aux dictateurs.

     

    Mais tout cela, et M. Willach a bien raison, nous emmène loin de Platon.

    L’éthique des procédés, comme l’esprit qui règne, dans les cénacles de ces grands groupes, tant publicitaires, que de presse, finit par se révéler au grand jour. Ceux qui se nourrissent du pouvoir, nourrissent sa puissance.

    Et celui qui mord le plus à l’hameçon publicitaire, pourrait bien mordre bien moins à la lecture. Dans le même temps où il se fera le mieux manger.

     

    Merci pour vos analyses très pertinentes.

    Lib.



  • lib 26 janvier 2008 09:13

    Votre position a le mérite du courage.

    Mais elle est injuste.

    C’est que vous restez, non pas au niveau du raisonnement, mais à celui de la langue de bois. Vos arguments sonnent à contre-emploi.

     

    Vous dites : le fonds prime sur la procédure.

    Mais non, quand le fond, c’est la volonté du peuple. Les français, après une campagne sur-médiatisée, pour donner à voter le oui, ont voté en masse un non clair à une constitution européenne.

    C’est elle qui a enfanté le texte du traité à examiner par les députés. Donc, si ce n’est pas la même forme, c’est le même fond. Et effectivement le fond, alors, prime sur la procédure, c’est un nouveau texte qui porte l’ancien, et là vous maniez la langue de bois.

    Vous dites ensuite, presque cynique : le référendum n’est pas la démocratie.

    Cela dépend uniquement de qui l’organise.

    Quand on a vu le traitement de l’information, et la communication officielle, en général, qui ont présidé à la décision sur le TCE, effectivement, le référendum n’était pas la démocratie, mais la dernière chance de la démocratie.

    Elle l’a gagné.

    Simplement parce qu’il a eu lieu, et pas pour son résultat.

     

    C’est vrai, on n’a pas besoin du référendum pour être en démocratie, mais alors, si l’on est tant démocrate, pourquoi craindre le référendum ?

    C’est simplement qu’on craint le choix démocratique. Et, à ce niveau là, c’est la république qu’il va falloir remanier. Parce qu’elle est assez démocratique au départ.

    Mais c’est vrai, les manieurs de beaux, et surtout de faux langages prétendent s’y employer. Donc encore la langue de bois. N’usez donc plus de ces mots, comme démocratie, dont vous abusez de la forme pour mieux oublier le fond.

    Quant au fond, le vrai, c’est le sujet qui fâche. C’est l’Europe.

    Surtout, ne parlons pas de l’europe. Mais du commerce, des politiques économiques, on ne va pas revenir sur les fondamentaux, qu’est-ce qui fonderait l’Europe, si ce n’est la meilleure circulation des biens et des services ?

    Et bien, non.

    Il se trouve que ce qui fonde l’Europe, c’est un système économique plus ou moins cohérent, mais surtout une idée de civilisation, celle qui a pour nom : liberté des personnes, de circuler, de penser, de croire, de dire et de faire dès lors que ce n’est pas nocif à d’autres.

    C’est l’idée démocratique, l’idée des lumières. Et elle ne voit pas l’économie comme un aboutissement, mais comme un arrière-plan pour nourrir l’essentiel.

    Et l’Europe nous met en danger, tant que nous n’aurons pas des droits, et des devoirs fondamentaux équivalents sous son ciel.

    Une loi commune qui transcende celle de l’économie.

    Cela commence bien sûr avec l’émancipation intellectuelle, politique, et sociale. C’est elle qui devrait permettre l’émulation économique.

     L’économie ultra-libérale qui dirige, c’est le néo-colonialisme, les monopoles, et la fin d’une société du vivre ensemble pour celle d’une société de l’exploitation des faibles par les puissants.

    Alors oui à l’Europe, mais l’Europe de la fiscalité commune, des lois sociales communes, et quelques autres choses que la langue de bois évite avec ruse, et entêtement, comme le gros mot de politique étrangère commune.

     

    Enfin, vous dites qu’il fallait un référendum pan-européen.

    Mais bien sûr.

    Comment a-t-il pu en être autrement ?

    Pour la même raison que tout le monde à un certain niveau abuse les autres, et s’abuse lui-même par intérêt immédiat, et bien compris.

    Ou par aveuglement, soigneusement orchestré par ces chantres de lendemain où l’on travaille moins, pour gagner plus, grâce à tous ces sacrifices. Ceux qui ont permis l’accroissement de l’intelligence de l’espèce, et le progrès de civilisation.

    Il n’y a donc pas de volonté européenne, née d’un génie, d’une âme européenne, mais celle de caciques locaux qui défendent des intérêts, même plus nationaux, mais très pragmatiques, de groupes et puissances financières, qu’on va finir par savoir nommer, puisqu’ils ne cessent de s’enrichir, dans le même temps où les populations souffrent, et où la planète se ruine.

    S’il y avait eu référendum, avec la possibilité pour chacun de s’exprimer, nous aurions une Europe dont nous serions fiers, pour un mode de vie que nous aurions laissé avec bonheur à nos enfants.

     

    Voilà, l’Europe, c’est un problème d’éthique. Et la survie de l’espèce sur cette planète relève du même niveau.

    Mais pour vivre, l’éthique a besoin du courage.

    Vous avez eu celui d’avoir une opinion non seulement néfaste, mais par ses conséquences, encore plus grave.

    Il se trouve qu’il existe encore des démocrates, et que pour eux , l’opinion, même néfaste, a droit de s’exprimer.

    Voyons si votre courage à l’exprimer trouvera celui d’en changer. C’est la seule chance que nous ayons de vivre ensemble.

    Avant de le faire vraiment les uns contre les autres, comme on le faisait quand il n’y en avait pas du tout, d’Europe.

     

    Parce que vous aurez réussi à débarrasser les derniers démocrates.

    Lib.



  • lib 26 janvier 2008 09:06

    Plein de confusion je réédite mon post, trop difficile à lire.

    Merci pour votre patience.

    Lib.



  • lib 25 janvier 2008 19:29

    Pardon pour la forme du commentaire, mais j’ai raté ma mise en forme à l’envoi. Je ne suis pas encore familier d’agora vox, pour ce qui est d’intervenir.

    Merci. Lib