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Feuilleton ukrainien Crimée… L’engrenage

mercredi 12 mars 2014

La Crimée se prépare à voter le 16 mars afin de choisir pour ou contre Kiev et l’Europe atlantiste ou bien pour l’indépendance et la Fédération de Russie. Consultation dont le résultat est connu d’avance. La Crimée veut revenir dans le giron russe. Cependant à l’Ouest le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne semble plus avoir tout à fait le vent en poupe.

Pourtant chacune des parties prenantes - Washington, Londres, Paris, Moscou - déclare rechercher «  une solution diplomatique  » à la crise actuelle… une crise sans précédent depuis la fin de la Guerre Froide… tout en faisant discrètement monter les enchères  ! Ainsi l’annonce d’exercices militaires polono-américains1. Aux frontières donc de l’Ukraine et qui débuteront ce mardi 11mars alors même que le destroyer américain lance-missiles Truxton, après avoir franchi le détroit du Bosphore, patrouille en mer Noire depuis le vendredi 7… En principe pour participer à des manœuvres associant roumains et bulgares. Simultanément, le chef d’état-major général, Martin Dempsey, annonçait que l’armée américaine se tenait prête à remplir ses engagements vis-à-vis de l’Otan si la crise ukrainienne le rendait nécessaire.

Pendant ce temps les effectifs de la présence armée russe en Crimée montaient en puissance pour atteindre 30.000 soldats [lefigaro.fr7mars14]  ! Des tirs seraient intervenus lundi 10 lors de la prise de la base navale ukrainienne de Bakhtchissaraï par la troupe russe2. Un micro événement aussitôt grossi par la presse gourmande de sensationnel qui a omis de préciser que les tirs étaient dirigés vers le ciel.

Également lundi 10 mars, le Conseil de Sécurité a tenu à New-York une cinquième réunion consacrée à l’Ukraine et à l’issue de laquelle chacun campait toujours sur ses positions. Force fut pour les occidentalistes dépités de constater que la position de la Russie  «  ne s’est pas assouplie  » en dépit «  d’une pression accrue et un isolement croissant ». Isolement tout relatif puisque Moscou sur ce dossier se trouve en phase avec la Chine3, elle-même confrontée aux vastes manœuvres navales américano-nippo-coréennes de novembre 2013 en Mer de Chine orientale… perçues par la nomenklatura du Parti communiste chinois comme une indigeste provocation qui leur est restée sur l’estomac.

Enfin, last but not least, le géant gazier Gazprom dont dépend l’approvisionnement de l’Allemagne [30%] et d’une bonne partie de l’Europe orientale, mettait à nouveau en garde l’Ukraine contre une rupture de ses exportations en raison d’impayés s’élevant à 1,89 md de dollars. En 2009 le géant russe avait déjà mis ses menaces à exécution… mais c’était à l’approche de l’hiver, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et laisse encore à tous le temps de voir venir  !

Personne ne veut une impossible confrontation, mais…

État de lieux. Russes et Ukrainiens déclarent aujourd’hui chercher une solution «  diplomatique  » en vue de désamorcer la crise liée aux velléités séparatistes de la péninsule de Crimée. En fait il s’agit bien plus que de velléités mais d’un processus largement entamé et que rien ne semble devoir rendre réversible. D’un côté le président russe, Vladimir Poutine, défend le droit des Criméens d’être rattachés à la Russie si bon leur semble. De l’autre, Kiev appelle les États-Unis au secours pour faire cesser l’intolérable «  agression  » moscovite.

Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk doit à ce propos se rendre à Washington pour y quérir un soutien décisif de la part de la Maison-Blanche face à une Russie réputée autocratique et prédatrice… Ce dont une forte majorité de Français se déclare convaincue, confirmant s’il en était besoin, l’efficacité du martelage quotidien de la propagande audio-visuelle – propagande littéralement de guerre froide - que les Hexagonaux subissent à longueur d’année. Une Russie qui serait aussi oublieuse des garanties données en 1994, conjointement avec Washington et Londres, pour le maintien de l’unité territoriale de l’Ukraine au moment du démantèlement de son arsenal nucléaire.

Lors de plusieurs entretiens téléphoniques avec la chancelière allemande, Mme Merkel, et avec le Premier ministre anglais David Cameron, le président Poutine avait insisté sur le fait que les mesures adoptées - notamment en vue de l’organisation du référendum d’autodétermination le 16 mars - par des autorités criméennes étaient “légitimes” à ses yeux dans le strict respect du Droit international. A contrario, Américains et Européens s’insurgent et les qualifient d’« illégales  ».

Le président Obama s’adosse quant à lui, au fait que la Russie agirait en violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, «  ce qui doit conduire les É-U à prendre des mesures de “représailles”, en coordination avec ses partenaires européens  » [Maison-Blanche6mars14]. Le président américain tenant à préciser qu’«  en 2014, l’époque est bien révolue où les frontières pouvaient être redéfinies en méprisant les dirigeants démocratiquement élus  ». Un principe remarquablement appliqué par Washington en dernière date particulièrement en Syrie – pour ne pas parler du Chili d’Allende – dont le chef de l’État, Bachar el-Assad, ne semble pas avoir été élu à son poste autrement que démocratiquement4  ! Au demeurant les États-Unis n’ont-ils pas toujours et partout prétendu défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes  ?

Dans un entretien publié ce 11 mars dans les colonnes du quotidien allemand Bild, M. Cameron qui voit dans «  la crise de Crimée est un test pour l’Europe  », va au-delà de cette banalité en précisant sans fard le point de vue euratlantiste, et ce de façon très incisive… «  Oui, nous sommes du côté du peuple ukrainien et de leur droit à décider de leur avenir. Et non, nous n’acceptons pas que la Russie bafoue la souveraineté de l’Ukraine et la piétine. Nous sommes unis, ensemble, pour les droits de l’Ukraine  ! Et nous allons imposer de dures sanctions si Moscou ne change pas de cap  ».

Hollande réduit aux utilités

Partage des tâches. Vendredi 7 mars MM. Hollande et Lévy - l’homme au débraillé bon chic/mauvais genre  ! - recevaient de concert à l’Élysée le boxeur politicien Vitali Klitschko accompagné d’un quasi inconnu, Petro Porochenko, déclaré par les sondages ukrainiens favori de l’élection présidentielle du 25 mai prochain  ! À cette occasion M. Hollande devait statuer qu’il ne saurait y avoir de référendum sur l’avenir de la Crimée «  sans que l’Ukraine n’ait elle-même décidé de l’organiser ». La démocratie par en haut, mais évidemment jamais par en bas. Paroles définitives d’un grand démocrate, ami fervent de l’initiative populaire qui rejette d’autorité et a priori la consultation annoncée du 16 mars par les partisans du rattachement de la péninsule criméennes à la Russie… Quand le peuple dit souverain entend user à sa convenance du suffrage universel, les élites nées par la grâce du scrutin uninominal à deux tours et de tous les savants charcutages de circonscriptions électorales, s’indignent et montent derechef sur leurs grands chevaux  : “cachez ce référendum que nous ne saurions voir”  ! Reste que M. Hollande fidèle perroquet depuis qu’il a été l’hôte d’honneur d’un «  dîner de gala  » à la Maison-Blanche, ne faisait là que parler à l’unisson avec le Nobel Obama et son fondé de pouvoir européen Cameron.

Pendant ce temps, le nouvel homme fort et Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, menaçait Moscou depuis la tribune de la Place de l’Indépendance, proclamant ne pas «  vouloir céder un pouce carré de la Crimée  ». Parallèlement l’ancien ministre de la Défense Anatoli Gritsenko enjoignait au président par intérim, Olexandre Tourtchinov, de recourir à la force des armes pour défendre l’intégrité territoriale de la nation [AFP10mars14]. Intégrité et unité territoriales qui préoccupent éminemment Varsovie, Paris, Londres et Washington. Infiniment moins toutefois lorsqu’il s’agit de l’un des États arabes qui ont fait ces deux dernières décennies l’objet de tous les soins attentifs des oligarchies occidentalistes.

Pour mémoire, retour sur images

Un putsch a eu lieu dans la capitale ukrainienne Kiev. Le président légitime du Viktor Ianoukovitch est destitué en violation des accords conclus entre lui-même et “l’opposition”. Cet accord de sortie de crise signé le 21 février à Kiev en présence des médiateurs français, allemands et polonais, prévoyait une élection anticipée du chef de l’État, la formation d’un gouvernement d’unité nationale, ainsi qu’une réforme constitutionnelle limitant les pouvoirs du président au profit du Premier ministre.

Des accords conclus, soulignons-le, sous l’égide et avec la caution de l’Union européenne. Mais à Kiev sous pression des mouvements radicaux armés, pour ne pas dire factieux, les députés présents au Parlement le lendemain de cette signature, votent un décret transférant les pouvoirs du chef de l’État au président du Parlement, la Rada, Alexandre Tourtchinov… En complète violation donc des accords signés la veille  ! Le président Ianoukovitch fuit en Russie. Rien n’est cependant joué. Le coup d’éclat occidentaliste fait long feu. Mieux vaudrait d’ailleurs parler de véritable “coup d’état occidental” comme cela ressort des conversations interceptées et des diverses déclarations de  Catherine Ashton, Haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Sécurité, et de Victoria Nuland, la vice Secrétaire d’État américaine.

Néanmoins la Crimée et l’Ukraine du Sud-Est refusent d’être mises devant le fait accompli… La presqu’île de Sébastopol, Simferopol, capitale de la Crimée, et d’autres villes telles Donetsk, Kharkov, Odessa, Lougansk, Marioupol… n’accepte pas les oukases du nouveau pouvoir sorti tout chaud des émeutes du Maïdan. Le Sud et l’Est de l’Ukraine manifestent leur refus de se soumettre aux autorités autoproclamées de Kiev. À leur tour les éléments les plus extrémistes des organisations ultranationalistes de l’ouest ukrainien - PraviySektor, Svoboda, Una-Unso – entendent appliquer par la force leur politique jacobine et unioniste aux réticents russophones ou russophiles.

En réaction des groupes d’auto-défense s’organisent en Crimée, puis dans l’Est du pays. Samedi 8 mars la République autonome de Crimée en appelle à la protection de la Russie. Le président russe Vladimir Poutine soumet cette demande à la Chambre haute de la Douma, soit le Conseil de la Fédération de Russie. Le Conseil donne son accord à l’utilisation le cas échéant aux forces armées de la Fédération en Ukraine jusqu’au retour à la normale… le Conseil préconise in fine le rappel de l’ambassadeur de Russie à Washington pour répondre aux menaces à peine déguisées du président Obama, lequel s’est laissé aller jusqu’à dire «  qu’elle [la Russie] paiera cher son intervention en Ukraine » tandis que le secrétaire d’État américain, John Kerry déclarait sans rire que «  la Russie serait isolée au sein de la communauté internationale  ». Ah mais  !

En Crimée des unités russes en uniformes banalisés sécurisent les casernes de l’armée ukrainienne tandis que de nombreux ralliements – près de 3000 – interviennent qui clairsèment les rangs des forces armées fidèles à Kiev. L’amiral Denis Berezovski, commandant de la marine ukrainienne donne l’exemple et prête serment à la Crimée. Geste emblématique qui accentue le précédent de la frégate Hetman Sahaidachniy, navire amiral de la flotte ukrainienne qui, dans le Golfe d’Aden, refusant son allégeance aux nouvelles autorités issues du coup de force, hisse le drapeau des forces navales russes.

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Deux Ukraine s’opposent a priori dont l’interprétation de l’histoire passée, présente et future divergent pour ne pas dire qu’elles sont diamétralement opposées. La réconciliation est-elle encore possible  ? En tout cas elle semble fort improbable. Sauf à trouver les modalités d’une cohabitation la moins disharmonieuse possible. Mais alors comment renouer en Ukraine le fil brisé du dialogue  ? Car les conseilleurs n’étant généralement pas les payeurs, nul ne s’avance pour dire comment l’Ukraine pourra rembourser sa dette extérieure et parviendra à s’extraire du marasme économique et financier qu’elle subit à l’heure actuelle.

Or c’est de Crimée que vient maintenant la “bonne information” à ce sujet, notamment par la voix du vice-Premier ministre de Crimée, Olga Kovitidi. Information relative aux facilités que l’Union européenne, par le truchement du Fonds monétaire international [FMI], s’apprête à consentir aux nouvelles autorités de Kiev. Mais parce qu’il ne saurait y avoir d’aide substantielle – la dette ukrainienne dépassant les 35 mds d’€uros – sans contreparties tout aussi substantielles, un accord préliminaire passé avec le FMI prévoit que les infrastructures ukrainiennes d’acheminement du gaz deviendraient la nue propriété de la Compagnie américaine Chevron. Pareillement que les aciéries devront céder gratis pro deo 50 % de leurs actions à des sociétés allemandes de la Ruhr  ; la production de charbon du Donbass revenant de la même manière à une filiale finlandaise des mêmes groupes allemands [ruvr.ru9mars14]. Kiev aurait également accepté de laisser déployer sur son territoire des éléments du dispositif de défense antimissiles américain assortis d’une base aérienne militaire.

La bonne information entraine par voie de conséquence les bonnes questions. Qui en effet, dans ce cas de figure, se constitue en agresseur  ? Qui impose, en échange d’une aide vitale pour l’Ukraine, des conditions léonines  ? Qui cherche à faire main basse sur les ressources et le potentiel industriel ukrainien  ? Qui colonise au ronflant prétexte de démocratie, de liberté et d’européanisation sociétale  ? Qui donc finalement vend aujourd’hui son pays  ?

Le chef du parti Batkivchina, l’ancien Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko, la personne qui s’exhibe dans un fauteuil roulant pour cause de hernie discale, nous apporte quelques éléments de réponse quand elle exhorte les Occidentaux à ne pas laisser l’Ukraine seule face la Russie… et nous venons de voir à quel prix  ! Le montant d’un soutien qui ressemble à s’y méprendre à celui que représente la corde pour le pendu  !… «  J’appelle les dirigeants du monde à ne pas laisser l’Ukraine entrer seule dans un conflit avec la Russie. Selon le Mémorandum de Budapest, les forces militaires du Royaume-Uni et des États-Unis sont les garants de la paix dans notre pays. Grâce à cet accord, nous devons éviter la guerre. Les négociations doivent avoir lieu entre l’Ukraine et la Russie. Les dirigeants mondiaux devraient se rendent compte que les actions agressives de la Russie contre l’Ukraine concernent le monde entier  » [newsweek/ruvr.ru9mars14]. Une rhétorique bien connue… un seul individu périt et c’est toute l’humanité qui est meurtrie  !

De l’argent qui coûte cher

Au chapitre des rumeurs non invraisemblables, en paiement des services européistes à venir, ceux du FMI entre autres, les réserves d’or de l’Ukraine – 27,2 t – auraient été transférées le 7 mars aux États-Unis via l’aéroport  de Borispol. Une information pour l’instant non confirmée mais qui donne la mesure de la paranoïa et de l’intoxication – la guerre des mots et des rumeurs déstabilisantes – qui sévissent en Ukraine et alentours, dans le contexte du bras-de-fer, inédit depuis un quart de siècle, qui s’est engagé entre l’Est et l’Ouest. Si cette rumeur se trouvait confirmée, gageons que le bon prétexte invoquée aura été d’éloigner cet actif stratégique que sont les réserves de métal jaune, de la menace russe. Argument qui servit naguère pour transférer les réserves d’or de l’Allemagne fédérale5… laquelle a désormais le plus grand mal à récupérer son bien  : 5 Tonnes en un an sur les 700 réclamées  !

Tout étant bon pour maintenir l’édifice branlant du dieu Dollar, les États-Unis pillent volontiers les réserves d’or des nations vaincues lors de leurs guerres humanitariennes, en réalité des guerres d’agression et de prédation… Non seulement les réserves de liquidités en dollars de la Banque centrale irakienne furent évacués en 2003 par avion cargo vers les États-Unis, mais encore l’or de l’Irak et celui de la Libye furent mis a contribution. Il faut bien se payer sur la bête, n’est-ce pas  ?

En silence la guerre financière fait rage

Le 6 mars, la Banque centrale de Russie aurait retiré des banques américaines la plus grande partie de ses dépôts – plusieurs dizaines de milliards de dollars  ? - pour les transférer dans des établissements européens [challenges.fr7mars14]… Mesure préventive dans la perspective d’un gel des avoirs russes  ? Le gel unilatéral, une sanction très maniable placée au premier rang des moyens de rétorsion dans la boîte à outils des ingérences ordinaires. En fait l’offensive financière contre Moscou serait commencée depuis de longs mois, les capitaux fuyant “les banques russes à un rythme très élevé : environ 25 milliards de dollars par mois, soit 300 milliards en une seule année” [ibid.]. Des mouvements qui affaiblissent le rouble et pèsent sur la croissance russe  : 1,2% l’an passé contre 7% en 2000  ! Est-ce à dire que la «  confiance  » des oligarchies financières fait défaut au président Poutine ou que tout bonnement la finance internationale torpille en silence une Russie devenue irrédentiste en combinant un subtil mélange de néo tsarisme et de post stalinisme  ? Ceci étant dit, l’Occident oligarchique et l’Union européenne soumise au Soviet suprême de la Commission de Bruxelles, en s’aliénant la Russie, jouent très certainement, à long terme, contre leur propre camp, la Russie ayant sans doute moins à perdre en Europe qu’elle n’a à gagner en Asie.

Sans doute l’avenir de la Russie se joue-t-il à présent moins au G8 – d’où M. Obama a menacé de l’exclure – que sur les « Nouvelles Routes de la Soie » qui sont en train de se construire en Asie centrale avec les différents projets en cours d’Union douanière et d’Union eurasiatique … Ou encore au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai [OCS] qui regroupe, outre la Russie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, la Kirghizie, le Tadjikistan et où l’Inde et l’Iran possèdent le statut d’observateur. Un avenir russe qui se situe aussi dans le développement et le renforcement de partenariats avec les “Émergents”, les BRICS…Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud.. Cela pour rappeler aux Occidentalistes que les lignes bougent, et comme le soulignait si justement le président Obama, le temps n’est plus où l’Occident pouvait à sa guise piloter des guerres et des révolutions colorées sans craindre de réactions négatives de la part d’une Communauté internationale divisée et aux intérêts le plus souvent antagonistes.

L’interdépendance économique née de la mondialisation est telle qu’à présent, face au Bloc occidentaliste, se dressent d’autres Blocs qui démographiquement et industriellement pèsent de plus en plus lourd, et pour finir, font contrepoids à la puissance « déclinante » parce que « décadente » d’une sphère occidentale… conduite par de méchants djinns, sorciers de la Finance, qui font crever leur hôte par leur voracité parasitaire

 

Notes  :

1 - L’arrivée en Pologne de deux Awacs – de surpuissantes stations aériennes de guerre électronique - en sus d’une douzaine de F-16 de l’US Air Force, ainsi que 300 personnels militaires, a été annoncée le 6 mars par le ministre polonais de la Défense Varsovie, ceci afin de participer à des manœuvres dont la “portée” a été étendue en réponse à la situation ukrainienne. Les “exercices” auront lieu à Lask au centre du pays. Selon l’analyste Andrew Korybko in «  Pologne, nouvelle tête de pont d’un plan de déstabilisation de l’Otan  », le gouvernement polonais “zélé défenseur des intérêts transatlantiques, endosse officiellement, dans sa relation avec l’Ukraine, le rôle qu’a joué Ankara dans la crise syrienne. La Turquie constitue toujours à l’heure actuelle une plate-forme d’une indéniable valeur géopolitique pour le transit des armes et le soutien en hommes et en matériel à destination des terroristes syriens. La Pologne fournit désormais le même type d’appui à leurs homologues ukrainiens. Donald Tusk, Premier ministre polonais, a déclaré le 22 février 2014 que son pays assurait d’ores et déjà les soins nécessaires aux insurgés blessés de Kiev. De fait la Pologne a élargi jusqu’à 500 kilomètres la zone à l’intérieur de l’Ukraine sur laquelle elle entend exercer son influence, tant par l’action souterraine que par la diplomatie. Et en Ukraine, les services de renseignement polonais ne se contentent manifestement pas seulement d’aider les blessés” [reseauvoltaire26fév14].

2 – Sur le terrain les forces russes consolident leur dispositif, rendant chaque jour davantage plus aléatoire un éventuel retour de la Péninsule sous le contrôle de Kiev… or les observateurs - au nombre de cinquante-quatre - dépêchés par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe [OSCE] pour instruire le dossier à charge de l’ingérence moscoutaire, ont été éconduits pour la troisième fois de suite aux portes de la Crimée. On sait que derrière la neutralité affectée de ces “experts” se dissimulent des pratiques intrusives d’espionnages au profit des grandes Agences de renseignement occidentales, Mossad y compris. Cf. le témoignage de l’agent israélo-américain Scott Ritter qui opéra en Irak sous couvert des Nations Unies.

3 – La Chine se veut clairement solidaire de la Russie. Le 3mars les ministres des Affaires étrangères des deux pays après «   un échange de vues relatifs aux événements d’Ukraine [ont constaté] leur similitude de position face à la situation qui règne dans ce pays et autour de lui » [ruvr.ru3mars14]. De ce point de vue l’isolement de la Russie sur ce dossier semble au final tout relatif.

4 - Il ne s’agit pas de juger ici de la personne ni des options politiques et idéologiques des hommes d’État cités. Si les choix des peuples s’avèrent contestables, alors il faut en rendre responsable le système démocratique lui-même et ses vices apparents et cachés. Toujours est-il que dans les deux cas cités les règles de la démocratie formelle ont été respecté et que ces personnalités ont été régulièrement et légitimement élues selon les critères de M. Obama.

5 - En 2012 le Vénézuela demandait la restitution 160 T d’or dépaysées au Canada, en Europe et aux É-U. La Bundesbank demandait à son tour l’or qu’elle avait déposé dans les bunkers de la Fed au cours de la guerre froide. Devant le cynique refus de la Fed – un consortium de banques privées - au prétexte de sécurité, le gouvernement allemand obtenait le rapatriement de 300 T de métal précieux sur un total de 1536 T déposés aux É-U. Berlin devra patienter jusqu’en 2020 pour les récupérer le “reliquat”  ! Précisons que l’or en question ne se trouve plus depuis belle lurette dans les coffres de la Fed mais ont servi à des opérations “spéculatives”  : apparemment l’or physique peut être alloué à plusieurs clients en même temps, de façon à jouer le capital sur les marchés financiers et à en tirer un rendement démultiplié  ! Sur le marché de l’or papier [COMEX] de New York, il n’existerait pour 110 onces d’or papier en circulation que une seule once d’or physique disponible [cf. resistanceauthentique.com12fév14].

 


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56 réactions à cet article    


  • filo... 18 mars 2014 10:31

    @l’auteur,

    Beh, entre temps referendum a eu lieu et la Crimée a bel et bien choisie la mère Russie. Vous auriez pu jouer au visionnaire, car ce n’était vraiment pas difficile, et annoncer le résultat en avance.

    Et maintenant ?

    Tout aussi facile à prévoir !

    Les russes après avoir finis avec les referendums en Ukraine, feront un autre grand, très grands pas historique.

    ILS ORGANISERONT UN REFERENDUM EN ALASKA !

    Pour les sceptiques je propose d’ouvrir le pari ici et maintenant.

    Et qui vivra verra !


    • Alpo47 Alpo47 18 mars 2014 10:55

      Bon, le référendum en Crimée n’était pas un modèle du genre dans la mesure où -si je suis bien informé- aucune des questions ne proposait le maintien en Ukraine.
      Mais les « démoncraties » occidentales se couvrent de ridicule -mensonges et manipulations- à dénoncer le principe même d’un référendum, alors que certains d’entre eux n’en respectent pas le résultat. Tout le monde voit qui ?
       
      Qu’y a t-il de plus démocratique (comme nos voisins Suisse le font souvent) que de demander son avis au peuple ?

      Il parait évident que dans ces processus de gouvernement qui consistent, chez nous, à confisquer le pouvoir au seul profit des « élites », le terme même de référendum devient tabou.

      On n’est pas prêts d’être consultés à nouveau.


      • Dany romantique 18 mars 2014 11:22

        Cette affaire ukrainienne tourne mal. Les données sont simples :

        1/une consultation populaire par vote démocratique dès que possible pour élire des dirigeants et une politique ; la Crimée s’est prononcée, l’ Ukraine devra faire pareil,
        2/ le choix de partenariat économique défini, qu’il soit inclusif ou exclusif entre l’E.U ou l’Eurasie devra t-être admis par tous,
        3/ les minorités ethniques ou religieuses devront se soumettre au plus grand nombre, sans êtres persécutées, sans privilèges ni discrimination, la nationalité étant garante ;
        4/ la souveraineté territoriale de la Russie nécessite -par simple bon sens- que les pays limitrophes (ex URSS) ne stationnent pas des ogives nucléaires de l’OTAN, donc aux portes de cette même Russie ; que diraient les américains si le Vénézuela, Cuba ou le Mexique stockaient des bombes (ou des troupes) venant de la Russie ou de la Chine ? l’accepteraient-ils ? poser la question c’est y répondre,

        Au total, les américains et les européens ne peuvent se prétendre habilités à décoder la bible, le coran ou le talmud sachant qu’ils ne les ont pas écrites.
        De même, la Démocratie venant des sources athéniennes ne peut être réinterprétée, au coup par coup, selon que cela « arrange » ou pas. Le processus démocratique déclenché par un Etat souverain est la seule lecture républicaine au nom du peuple possible. Il n’y a pas de résultat démocratique à géométrie variable.
        Elle est « le pire des systèmes à l’exception de tous les autres » (Churchill). Par conséquent on n’est pas autorisé à dire qu’untel est élu mais c’est un autocrate, un dictateur, etc...c’est le peuple qui l’a élu ; c’est le peuple qui peut le démettre.
        Sinon, on peut choisir de revenir à la royauté avec l’hérédité clanique, le despotisme, la tyrannie, le fascisme, etc...
        Pour conclure, les américains et leurs suppôts européens néo-coloniaux doivent arrêter de faire la gendarmerie, en Afrique, au moyen orient, en Asie, en Europe de l’est. Et les catégories populaires qui malgré tout se soulèvent -cela peut arriver- doivent se prendre en charge dans une subversion sans appeler sans arrêt un mandat de l’ONU qui donnerait l’aval pour bombarder un camp plutôt qu’un autre. Une guerre civile n’est pas un long fleuve tranquille avec un gendarme dans le coin. Gloire à ceux qui se soulèvent mais il faut assumer. En France on connait . 
        Alors, on va oui ou non laisser enfin au verdict démocratique son droit d’expression populaire ou refaire un petit saut en arrière ?? 
         

        • foufouille foufouille 18 mars 2014 11:35

          va falloir faire des provisions


          • Pierre Pierre 18 mars 2014 11:43

            Le référendum a eu lieu et il est sans appel. Les Criméens se sont prononcés à une écrasante majorité pour le rattachement à la Russie. La participation a aussi été massive. On peut ergoter sur la forme de cette consultation populaire mais les faits sont là. On dit en anglais : « a fact is stronger than a lord mayor ». Les gesticulations des Occidentaux ne peuvent rien contre le fait que les Criméens ne veulent pas rester Ukrainiens et Vladimir Poutine ne se privera pas du plaisir de satisfaire leur vœu quelles que soient les conséquences et il le fera le plus vite possible pour mettre les Occidentaux devant le fait accompli.
            Je voudrais aussi rappeler que du point de vue juridique, il y a un élément nouveau qu’on entend pas pour le moment. On souligne souvent qu’il y a une contradiction vu que la Russie ne reconnait pas l’indépendance du Kosovo alors qu’elle s’empresse de reconnaître le droit à l’autodétermination de la Crimée. C’est oublier que la Cour internationale de Justice a récemment donné un avis qui ne sanctionne pas l’indépendance du Kosovo.
            D’un point de vue juridique, la Russie a le droit de changer d’avis vu qu’il y a jurisprudence.
            Il faut aussi souligner qu’il n’y a aucun lien historique entre l’Ukraine et la Crimée alors que la Crimée est liée à l’histoire de la Russie depuis Catherine II.


            • antyreac 18 mars 2014 13:42

              Une manière comme une autre de reconnaître l’impérialisme de la Russie qui vise à plus ou long terme de retrouver les frontières de la défunte urss.


            • Hijack Hijack 18 mars 2014 12:04

              Merde alors ! Je lis quelques titres (médias tv, radio, écrits)  : Moscou ignore les menaces !!! ...  smiley je n’ai qu’une chose à répondre : quand même !!!
              .


              • Ronny Ronny 18 mars 2014 12:14

                Nous assistons en Ukraine et en Crimée à un conflit multiple entre factions proches idéologiquement parlant pourtant.

                Premier rapprochement idéologique : la corruption. Les membres de l’ancien comme certains du nouveau gouvernement ont été plus que suspectés de prises illégales d’intérêt, et pour être franc, ils ont élevé ce mode de fonctionnement au niveau de la « normalilté ». En ce sens, ils n’ont fait que copier le fonctionnement de la Russie de Poutine, aux mains de ploutocrates copains du Kremlin.

                Deuxieme rapprochement : nous assistons à l’opposition de deux nationalismes, l’un Ukrainien, l’autre Russe. Difficile de nier la participation de neo-nazis à ce qui s’est passé à Kiev, même si de nombreux articles d’Avox ont largement exagéré leur contribution et leur importance. L’Ukraine n’est en effet pas un pays « nazi » ou « fasciste » ! A noter le nationalisme est aussi très présent en Russie. La grandeur de la Russie, sa force, sont d’ailleurs des piliers sur lesquels s’appuie le Tzar Poutine pour contrôler les masses... Voir la façon dont les immigrés ou les homosexuels sont traités en Russie d’ailleurs, donne une idée assez précise de ce qui se passerait ici au cas ou Le Pen arriverait au pouvoir !

                Troisième rapprochement : aucun de ces pays n’est une démocratie loin de là. Les libertés civiles sont limités, la presse est très contrôlée, les oppositions muselées. La seule différence entre Ukraine et Russie est que je ne vois pas la Russie s’en sortir avant 20 ans, alors qu’il reste avec certain membres de la nouvelle équipe une chance infime à l’Ukraine d’y arriver...


                • wesson wesson 18 mars 2014 12:48

                  Bonjour Ronny,
                  "La grandeur de la Russie, sa force, sont d’ailleurs des piliers sur lesquels s’appuie le Tzar Poutine pour contrôler les masses... Voir la façon dont les immigrés ou les homosexuels sont traités en Russie d’ailleurs,« 

                  il faut arrêter de se pignoler avec cette explication tout juste bonne pour »Ici Paris« ou »France Dimanche".

                  Ce que les Russes donnent pour acquis à Poutine, c’est que depuis son accession au pouvoir, la croissance, le revenu par habitant et le pouvoir d’achat n’ont jamais cessé d’augmenter sous sa présidence, à comparer avec Ieltsine qui fit perdre 10 ans d’espérance de vie aux Russes pendant son règne.

                  Et c’est plus que tout cela dont les Russes sont conscient. Et à ce titre, ils sont prêt à pardonner toutes les fredaines de poutines et ses apparitions torse-nu, dont ils se moquent d’ailleurs copieusement. Par exemple dans le Grozny d’aujourd’hui, plus personne ne songe à une indépendance tant la région s’est reconstruite à l’aide d’investissements de l’état fédéral.

                  Quand aux homosexuels en Russie, il y en a et qui vivent très bien et sans problèmes, ce qui n’y est pas toléré étant juste d’en faire un prosélytisme caricatural consistant à faire défiler des hommes nus peint en couleur arc en ciel avec plein de godemichets collés sur toute la surface du corps. Si l’on s’intéresse un tant soi peu au sujet, on sait vers ou il faut regarder : vers le Qatar ou L’Arabie Saoudite, ou l’homosexualité est punie de la peine de mort.


                • Ronny Ronny 18 mars 2014 13:34

                  Bonjour Wesson,

                  il ya certes eu des améliorations économiques en Russie, c’est indéniable. Mais comme chez nous d’ailleurs, le peuple en a eu des miettes alors que les dirigeants s’en « mettaient plein les fouilles ».

                  je maintient ce que je dis sur le traitement des immigrés et le racisme ramapant en Russie, qui s’applique aussi aux minorités internes.

                  Je vous suggère de jeter un oeil au rapports de nations unies ou d’Amnesty International :
                  http://www.refworld.org/docid/4b7cee862d.html
                  http://www.afrik.com/article9253.html
                  http://www.refworld.org/docid/4c03a806c.html

                  Quant à l’homosexualité, meme si la situation est pire au moyen orient, elle reste très mal percue en Russie comme en Ukraine.


                • berry 18 mars 2014 13:58

                  Il n’y a pas d’avantage de liberté de la presse en occident, nous ne pouvons pas donner de leçons à la Russie.

                  Les patrons de presse ont un pouvoir énorme, plus que les ministres, mais les citoyens n’ont aucun droit de regard sur leur nomination.
                  On se réveille un matin, et oh surprise, on se retrouve avec une nouvelle chaine de télé comme BFM ou un nouveau patron pour France Télévision.
                  Le choix se fait au sein d’une petite caste politico-médiatique illégitime, loin des électeurs.

                  Résultat, tous les médias disent la même chose et la démocratie se transforme en parodie pour gogos.


                • antyreac 18 mars 2014 14:05

                  Il n’y a pas d’avantage de liberté de la presse en occident, nous ne pouvons pas donner de leçons à la Russie.



                  Une grossière déformation de la réalité.
                  Il y a certainement plus de liberté de presse chez nous qu’en Russie et en tout cas les journalistes ne sont pas tués ou tabassés comme régulièrement cela arrive dans ce pays.

                • foufouille foufouille 18 mars 2014 14:20

                  «  en tout cas les journalistes ne sont pas tués ou tabassés comme régulièrement cela arrive dans ce pays. »

                  le tabassage est rare vu que ce sont des larbins. très bien payer pour certains


                • wesson wesson 18 mars 2014 16:14

                  « en tout cas les journalistes ne sont pas tués ou tabassés comme régulièrement cela arrive dans ce pays. »

                  j’aimerai bien voir des statistiques sérieuses sur le sujet. Une indication : il n’y en as pas.

                  Quand aux journalistes occidentaux, ce que l’on pratique, c’est la mise à mort professionnelle. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’elle conduise au suicide.

                  Rappelez-moi d’ailleurs dans quel pays se trouve Edward Snowden ?


                • antyreac 18 mars 2014 12:16

                  L’invasion de la Crimée par la Russie impérialiste ne sera pas impuni .

                  Espérons que les états libres et démocratiques ferons avaler de travers à Putin cette infamie.

                  • wesson wesson 18 mars 2014 16:20

                    Les Russes en rigolent déjà.

                    Les avoirs des officiels Russes saisis ... Il existe depuis 2013 une loi signée par Poutine interdisant purement et simplement aux fonctionnaires la détention d’avoirs et de possessions hors de Russie.

                    Privé de G8 ... que Poutine avait qualifié de « organisation d’une opération photographique sans importance », et auquel il n’avait pas assisté en 2012 à Camp David

                    C’est dire si il doit trembler de telles sanctions.


                  • wesson wesson 18 mars 2014 12:23

                    Bonjour l’auteur,
                    votre papier est assez bon toutefois j’y relève quelques erreurs au niveau économique. Si la Russie laisse son rouble se déprécier, ce n’est absolument pas la cause d’attaques spéculatives, mais plutôt d’un changement de politique assumé de la BCR (Banque Centrale de Russie). Auparavant elle tenait le rouble à un niveau élevé, probablement par peur d’un scénario identique à celui des années Ieltsine. Il s’était ainsi assez fortement apprécié par rapport au Dollars depuis 2009.
                    Mais cela est allé au détriment de la compétitivité de l’économie Russe, et du taux d’investissement. C’est pourquoi depuis quelques mois, la BCR a décidé de laisser filer le rouble en utilisant d’une politique d’inflation ciblée et revenir aux niveau de 2009. Il est d’ailleurs assez savoureux de constater que la crise Ukrainienne leur aura donné un petit coup de main dans ce sens.

                    Ce qui joue actuellement est un phénomène spéculatif issue de cette nouvelle politique:Les entreprises Russes achètent du Dollars pour gagner sur le rouble, et explique donc la faiblesse de l’investissement, l’argent mobilisé là dessus étant par définition oisif (ne sert pas à l’investissement). Mais ce phénomène devrait cesser dès que le rouble aura fini sa baisse de valeur pour revenir au cours réel de 2009. ça devrait arriver dans les tout prochains moins. Par conséquent vers la fin de l’année l’investissement devrait alors reprendre en Russie, ce qui lui donnera probablement une très belle croissance en 2015.

                    Pour finir sur une note d’optimisme - toutefois mesurée - il semble que enfin les dirigeants non néonazis du gouvernement de Kiev viennent de prendre la mesure du problème que vont très rapidement poser leurs alliés de circonstance. En témoigne les déclarations de Yatseniuk ce matin, qui semble rétropédaler sur un certain nombre de sujets et tenter de calmer la communauté Russophone de l’Est du pays : L’intégration à l’OTAN n’est pas (plus) à l’agenda, et les groupes illégalement armés doivent être désarmés maintenant. M’est avis qu’il ne va plus être très copain avec ses ministres de l’intérieur et de la défense.


                    • mario mario 18 mars 2014 13:43

                      en Ukraine ; il n’y a personne avec qui s’entretenir ; de nombreux organes d’Etat sont usurpés par des imposteurs qui ne contrôlent rien dans le pays et qui, je tiens à le souligner, sont souvent sous le contrôle des radicaux. Pour être reçu par certains ministres du gouvernement en place il faut l’autorisation des combattants du Maïdan. Ce n’est pas une blague, c’est la réalité », a déclaré Vladimir Poutine. T
                      Lire la suite : http://french.ruvr.ru/news/2014_03_18/Poutine-les-principaux-executants-du-coup-dEtat-en-Ukraine-sont-des-nationalistes-et-des-russophobes-3910/


                      • antyreac 18 mars 2014 13:57

                        C’est de la propagande russe

                        la voix de son maître

                      • mario mario 18 mars 2014 14:18

                        sans aucun doute !

                        que font les nazillons devant le parlement a Kiev armés jusqu’aux dents ? ils gardent quoi ?

                        les barricades toujours en place sont la pour les touristes qui veulent imiter BHL par la photo ?

                        la plus grande propagande, c’est celle qui consiste a faire avaler que la révolution est légitime , et le vote du référendum ne l’est pas ! made en EU/USA .


                      • antyreac 18 mars 2014 14:39

                        Vous verrez que lors des prochains élections démocratiques cela l’Ukraine choisira un gouvernement parfaitement propre où les nazillons auront peu à dire

                        Les nazillons ont eu jusqu’à présent peu à dire ils ne sont pas représentative de la société ukrainienne
                        Votre fixation sur ce point est suspecte et cela vous permet de raconter n’importe quoi
                        C’est comme si on accusait la France liberticide sous prétexte qu’il y a une présence de FN dans ce pays

                      • antyreac 18 mars 2014 14:51

                        .....ceux là...


                      • mario mario 18 mars 2014 14:52

                        je rectifie !

                        ce ne sont pas des nazillons mais d’authentiques nazi ! avec le bras bien tendu pour ceux qui ont des doutes !


                      • antyreac 18 mars 2014 15:05

                        Dans d’autres pays européens les extrêmes droites sont parvenues au sommet mais n’ont pas résister face à un vote démocratiques 

                        Ce n’est pas comme en Russie où on bourrent les urnes devant les caméras étrangers avant les élections

                      • mario mario 18 mars 2014 16:06

                        vous etes anti-juifs....c’est évident !


                      • antyreac 18 mars 2014 16:09

                        vous etes anti-juifs....c’est évident !.



                      • Hijack Hijack 18 mars 2014 14:15

                        Vive la Russie ! Vive Poutine.
                        On peut dire, vive la France et vive De Gaulle, mais ça ... c’était bien avant !
                         smiley


                        • CASS. CASS. 18 mars 2014 19:38

                          Eh oui De Gaulle le patriote qui avait viré les yenkees et leur base militaire de france et envoyé chier l’OTAN criminelle des sionazis fascistes usuriers rothschildiens pharisaîsés prosélytes dont les ancêtres pratiquaient un religion du phallus (fêtes d’orgies),des belliqueux toujours en guerre avec leurs voisins dont ils pillaient les terres et les richesses eh oui déjà, ces khazars et cie avec leurs invasions barbares avec l’aide des huns mongoles et cie, winsordiens and co


                        • bleck 18 mars 2014 14:52

                          Ca y est c’est terminé :

                          La Crimée est russe :

                          http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/18/01003-20140318ARTFIG00177-poutine-signe-le-decret-qui-rattache-la-crimee-a-la-russie-des-aujourd-hui.php

                          La riposte de la France éternelle ne s’est pas faite attendre comme on pouvait s’y attendre :

                          http://www.lepoint.fr/monde/russie-la-france-pourra-envisager-d-annuler-la-vente-de-mistral-selon-fabius-17-03-2014-1802405_24.php

                          Tiens prends ça dans les dents méchant Poutine

                          « Aïe...ça fait mal »

                          - Ca t’apprendras..."

                          Mais voilà que cet uppercut ne plait pas à tout le monde ; v’là Ayrault qui veut jouer aux Héros :

                          http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/sanction-contre-la-russie-fabius-sort-de-la-ligne-officielle-18-03-2014-1802585_1897.php

                          Quel mesquin c’t’Ayrault : 2 barluts contre l’honneur de la France

                          Quoi ? Poutine les a déjà payés ses barluts : on s’en fout il les aura pas et pis c’est tout : nous aussi on a un bouton rouge alors ; qu’il vienne les chercher s’il ose

                          Sont pas finis d’être construits  ? : pas grave : Poutine les fera finir à Sébastopol ou il y a des grands chantiers navals : Sébastopol c’est en Crimée ( pure coincidence)

                          C’est palpitant non  : on a même pas à payer la place

                          Et Hollande dans tout çà ?

                          Hollande doit faire du scooter vers St-Germain-des-Prés ; c’est bientôt l’heure du thé au Café de Flore

                          https://www.google.fr/search?q=hollande+en+scooter&client=firefox-a&hs=RjG&rls=org.mozilla:fr:official&channel=sb&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=wk4oU-naKcWc0AX4wYEY&ved=0CC4QsAQ&biw=1920&bih=928

                          Ainsi va la vie en Hollandie


                          • Norton Norton 18 mars 2014 15:00
                            Le gouvernement et donc le parti socialiste,ainsi que touts les partis politiques et l’ensemble des médias qui restent muets alors que la France vient de franchir un pas fatal vers l’innommable,en soutenant ouvertement un gouvernement putschiste, composé pour un tiers de ses membres de néo nazis affirmés et confirmés,portant les mêmes insignes que la 2ème panzer division,responsable du massacre d’Oradour sur Glane et que les ukrainiens SS qui ont massacré les maquisards du Vercors en 1944,seront-ils jugés pour avoir trahi la nation,la république et le peuple français ?

                            Il y a quelques années,on se posait la question de la légalité du Front National pour des motifs similaires...
                            Il semblerait que les gouvernements successifs et les « médias aux ordres » aient préféré passer l’éponge sur les frasques condamnables des leaders de ce parti,préférant l’utiliser tantôt comme allié,tantôt comme repoussoir,au gré des besoins du moment.
                            Le résultat de ce laxisme républicain fait qu’aujourd’hui le pari socialiste au pouvoir et avec lui l’ensemble de la classe politique française bénéficie de cette banalisation et peut,sans émouvoir personne,collaborer avec ceux-là même qui collaboraient naguère avec Hitler.

                            Le seul site qui ose depuis plusieurs jours contredire courageusement la propagande stalinienne à laquelle nous sommes soumis,c’est le site d’Olivier Berruyer,que je conseille,même si ça fait mal...



                            • antyreac 18 mars 2014 15:13

                              un gouvernement putschiste, composé pour un tiers de ses membres de néo nazis affirmés 


                              Une affirmation bien téméraire,vous avez l’air d’être bien renseigné..


                            • Hijack Hijack 18 mars 2014 15:08
                              Olivier Berruyer : « En Ukraine, un tiers du gouvernement est composé de néo-nazis »

                              .

                              Évidemment ... Bhl et son serviteur Fabius, diront qu’il y a de bon nazis et des moins bons, c’est selon !  smiley



                                • antyreac 18 mars 2014 15:31

                                  Pourquoi choisir un média à la botte de l’impérialiste russie il y a encore des média de pays démocratiques...


                                • antyreac 18 mars 2014 22:34

                                  C’est assez simple les E-U ne sont pas impérialiste alors que la Russie l’est elle montré des nombreuses fois dans son histoire (Russie tsariste ,urss et enfin le russie de Putin)


                                • antyreac 18 mars 2014 22:37

                                  .....elle a montré et démontré......


                                • Norton Norton 18 mars 2014 15:44

                                  @antireac

                                  Ce n’est pas un média,c’est un homme politique russe
                                  Vas t’acheter un cerveau avec ta paye de troll...

                                  • antyreac 18 mars 2014 15:50

                                    Vas t’acheter un cerveau avec ta paye de troll..



                                  • Norton Norton 18 mars 2014 15:52

                                    @ antireac

                                    Les médias dont tu parles sont tellement bien payés par tes patrons qu’il ne leur restera jamais assez de fric à te filer pour t’acheter ce cerveau...
                                    Va falloir t’endetter grave...
                                    Tu es tellement nul que je crois plutôt qu’ils vont te virer !

                                    • antyreac 18 mars 2014 16:03

                                      Tu es tellement nul que je crois plutôt qu’ils vont te virer !.



                                      • antyreac 18 mars 2014 16:07

                                        Te fatigue pas je connais ....



                                        • njama njama 18 mars 2014 16:28

                                          doit-on s’attendre à différentes prochaines opérations de déstabilisation  ?

                                          > après le « Fuck the EU ! » de Victoria Nuland, la secrétaire d’Etat adjointe américaine pour l’Europe, après l’affaire des snipers, voici des courriels de l’ambassade US qui révèlent des opérations subversives anti-russes.
                                          Figure dans cette correspondance, une copie d’échanges de courriers électroniques envoyés par l’attaché militaire de l’ambassade américaine, le Lieutenant Colonel Jason Gresh au colonel Igor Protsyk, chargé des relations sécuritaires entre l’Ukraine et les USA pour le compte de l’état-major ukrainien, a été révélé par un groupe de pirates.


                                          L’e-mail contient des instructions du gouvernement américain visant à mener des opérations susceptibles de nuire à l’image de la Russie et à permettre aux USA d’agir en réponse.

                                          Un premier mail est envoyé le 9 mars par l’attaché militaire américain à l’ambassade des USA à Kiev, Jason Gresh, au colonel Igor Protsyk :

                                          Les choses évoluent vite en Crimée. Nos amis à Washington s’attendent à des actions plus décisives de la part de votre réseau. Je pense qu’il est temps de mettre en oeuvre le plan que nous avons discuté ces derniers temps. Votre travail consiste à perturber le fonctionnement des réseaux de transport dans le Sud-Est de telle manière que l’on puisse incriminer le voisin.

                                          Cela créera les conditions favorables pour le Pentagone et la “Compagnie” afin qu’ils agissent.
                                          Ne perds pas de temps, mon ami.
                                          Respectueusement,
                                          JP

                                          Jason P. Gresh
                                          Lieutenant Colonel, U.S. Army
                                          Assistant Army Attaché
                                          U.S. Embassy, Kyiv
                                          Tankova 4, Kyiv, Ukraine 04112
                                          (380-44) 521 – 5444 | Fax (380-44) 521 – 5636″

                                          Un autre e-mail a été révélé par les pirates. Il émane cette fois du colonel Igor Protsyk, et a été envoyé le 11 mars à des personnes non identifiées n’appartenant pas à l’armée ou à l’état ukrainien. Il évoque l’infiltration d’un commando d’une douzaine de personnes depuis Kiev vers l’aéroport de Melitopol, au nord-est de la Crimée. Il est indiqué que le commando devrait “parler uniquement russe” et agir à la date du 15 mars. L’objectif consisterait en la destruction d’avion de telle sorte que l’on puisse en accuser les forces spéciales russes, mais il est mentionné que c’est là “un exemple d’action” à mener. Le colonel Igor Protsyk indique en outre que de l’argent arrivera en son temps et que le destinataire ne doit pas s’inquiéter à ce sujet.

                                          Ces mails ont été publiés sur un site [ http://slivmail.com/gresh ] dévoilant les correspondances de nombreux dirigeants ukrainiens.

                                          Sont publiées également les discussions au plus haut niveau entre les diplomates américains et l’armée ukrainienne. Le Lieutenant Colonel Jason Gresh coordonne ainsi avec Igor Protsyk les discussions entre le général 4 étoiles de l’armée de l’air américaine et chef suprême des forces armées alliées en Europe, Philip Breedlove, le général Leonid Holopatiuk, ancien représentant militaire de l’Ukraine auprès de l’ONU.

                                          Le général Leonid Holopatiuk est aussi un membre du Programme de Sécurité pour la Mer Noire, financé par la fondation Carnegie, une organisation d’influence américaine liée au gouvernement américain. Y participaient en 2008 de nombreux officiers supérieurs US dans le cadre de l’expansion à l’Est de l’OTAN.

                                          voir> Major General Leonid Holopatiuk
                                          Representative of the Ministry of Defense and Military
                                          Advisor to the Permanent Mission of Ukraine to the United Nations
                                          Ministry of Defense
                                          [email protected]
                                          (dans le trombinoscope de HARVARD BLACK SEA SECURITY créé en 1997 : http://www.harvard-bssp.org/files/2008/presentation/html/roster2.html

                                          Sources : http://www.wikistrike.com/article-ukraine-des-attentats-imminents-sous-fausses-bannieres-planifies-par-les-etats-unis-122961766-comments.html

                                          ou US caught planning terror attacks in Ukraine
                                          http://presstv.com/detail/2014/03/14/354594/us-planning-terror-attacks-in-ukraine/

                                          Hacked Emails of US Army Attache at US Embassy in Ukraine Speaks of False Flags to Involve Pentagon

                                          http://www.abovetopsecret.com/forum/thread1002049/pg1

                                          Proof US Staging False Flag

                                          http://www.youtube.com/watch?v=pzjbJbK48jQ


                                          • chapoutier 18 mars 2014 16:33

                                            ÉNORME


                                          • Xenozoid 18 mars 2014 16:40

                                            c’est la logique d’un systeme qui ne peut plus s’arrêter, et le pire c’est que nous sommes responsable collectivement, car la plupart d’entre nous, ne disaient rien, ne disent rien a part faire une promenade du dimanche de temps en temps, Une fois, nous avons vécu par la simplicité glorieuse du vote. Coulée un bulletin de vote a été le seul devoir patriotique qu’un citoyen pourrait effectuer, une affirmation de tout ce qui a lieu de cher et de vrai. Aujourd’hui, nous vivons dans la nation de l’électeur en voie de disparition.L’ alimentation a été coupée tellement loin des gens par ceux qui ont l’argent et l’influence que la plupart voit le vote comme une perte de temps. Ajoutez à cela la commande croissante des outils de vote et dépouillement par les sociétés a actions partisanes et vous comprendrez que la voix du peuple n’a jamais été que de la cendre sous le feu.Dans cette logique pourquoi ne pas dire que le peuple a tort, alors jour ferriés ou pas, les responsables c’est nous,tout argument devient équivalant à la trahison, tout simplement parce que tout le monde a été fait pour sentir la peur en permanence. Une population effrayée est facilement gouvernée ; Cette leçon a été bien apprise et maitrisée. Cette leçon ont été magistralement appliqués (une fois de plus.) a tout les citoyens politisés, et le troupeau de se déplacer comme un seul corps..........on connait la suite malheureusement, et il s’appelera faschisme


                                            • Borcorbe 18 mars 2014 16:42

                                              C’est moi ou on s’approche de plus en plus de la guerre ! C’est horrible l’histoire se répète ! On finance des néo-nazi en Ukraine, des fous de dieu en Syrie ! Et par dessus tout on menace la Russie ! 

                                              Il va bientôt falloir choisir son camps ! Et pas de demi-mesure pour ceux qui ne savent pas trop ! Résistance ou collaboration !

                                              • jocelyne 19 mars 2014 18:37

                                                Ne vous inquietez pas la guerre genre 14/18 cela n’arrivera plus jamais , le nom y veille
                                                par contre de courts conflits oui bien sur


                                              • JMBerniolles 18 mars 2014 18:11

                                                La partie d’échecs comporte plusieurs coups. Et plusieurs échiquiers, dont un en Syrie bien évidemment. 

                                                *Le rattachement de la Crimée à la Russie est le premier coup de défense.
                                                Du peuple de Crimée lui-même d’abord. Aucune protestation occidentale, du monde « libre » et « démocratique », ne peut cacher le fait que ce peuple aux attaches russes veut revenir dans le giron de la Russie. Mais aussi, bien évidemment, que les ukrainiens, comme Yanoukovich et également Timochenko dans son époque précédente, ne pensent pas que les propositions de l’UE soient intéressantes pour l’Ukraine.
                                                * d’où la deuxième phase de la partie d’échecs. On laisse le nouveau gouvernement ukrainien s’enliser dans la crise économique et le vide du soutien étatsunien et européen
                                                * les stratèges occidentaux [on n’ose pas parler de Hollande/Fabius à ce niveau] auraient du peaufiner leurs sanctions pour contrer le coup de défense russe. Ou bien penser que leur monde en déconfiture est incapable de vraiment sanctionner la Russie sans être durement touché lui-même. On peut bien être certain que dans la coulisse, par des coups de téléphone directs, l’Allemagne a sécurisé son approvisionnement en gaz en assurant les russes que les menaces sont pour la galerie.
                                                * puis viendront des coups offensifs. Lorsque la situation économique, les révélations sur le peu de soutien réel de la part de Bruxelles feront basculer l’opinion publique, particulièrement dans les régions russophones. Qui auront l’exemple de la Crimée dont l’occident n’aura pu empêcher le ralliement à la Russie.
                                                * enfin le coup majeur sera sans doute porté au Dollar. Qui sera remis en cause comme monnaie majeure dans des échanges commerciaux. Un premier acte se prépare entre la Russie et l’Iran (pays qui a résisté aux sanctions d’une autre ampleur).

                                                Par ailleurs on ne peut que s’étonner de constater le rôle effectif que joue Bernard Henri Lévy dans les relations internationales de la France, alors qu’il n’est ni élu, ni spécialiste, ni officiellement responsable d’une organisation jouant un rôle, au grand jour, dans le processus ukrainien.

                                                Il ne peut y avoir qu’une réponse. Il a des responsabilités dans une organisation internationale occulte qui domine les relations internationales dans notre monde « libre ».
                                                On peut faire un certain parallèle avec McCain qui évolue aussi largement au-delà de ses prérogatives de sénateur US.
                                                D’où les étranges convergences en Ukraine entre mouvements fascistes et sionistes. 







                                                • filo... 18 mars 2014 20:32

                                                  Votre analyse est juste.
                                                  Félicitations !


                                                • AmonBra AmonBraQ 18 mars 2014 21:23

                                                  @ JMBerniolles 


                                                  Amusante mais néanmoins très fine analyse d’une partie d’échec à échelle continentale, dont les conséquences ne peuvent être que mondiales.

                                                  « Il ne peut y avoir qu’une réponse. Il a des responsabilités dans une organisation internationale occulte qui domine les relations internationales dans notre monde « libre ».
                                                  On peut faire un certain parallèle avec McCain qui évolue aussi largement au-delà de ses prérogatives de sénateur US.
                                                  D’où les étranges convergences en Ukraine entre mouvements fascistes et sionistes. » 


                                                  BINGO !





                                                • JMBerniolles 19 mars 2014 09:20

                                                  Merci de ces commentaires.


                                                  Ce qui est frappant dans cette affaire, comme dans celle de la Syrie et de la Lybie avant, c’est que nos gouvernants ne défendent absolument pas les intérêts de la France.

                                                  Ils sont les seuls a agir ainsi. Les USA défendent leur suprématie mondiale, leur emprise sur les marchés et le rôle international du dollar.
                                                  (tout ceci est lié, c’est pourquoi ils veulent imposer les grands marchés transocéaniques. Le dollar compte tenu de leur QE à peine atténué, ne vaut objectivement plus rien étant donné la dette abyssale des USA. Il est imposé dans le cadre d’une suprématie militaire qui date des bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, lancées pour démontrer au monde cette supériorité absolue. Les USA ont promis au Japon une protection militaire et du gaz de schistes pour son adhésion au Traité TransPacifique. Le Japon est très réticent parce qu’il sait que cela entrainera notamment la destruction de son agriculture. Le premier ministre Abe, de plus, doute de la capacité des américains à les défendre efficacement, -il y a eu un festival de chutes d’Ospreys par exemple-. Abe parle de parle maintenant de modifier la constitution de Japon (dictée par Mc Artur après la rédition des japionais) afin de développer des moyens de défense propres.)





                                                  • Norton Norton 19 mars 2014 14:20

                                                    Hijack,

                                                    Xavier Moreau,pas plus qu’Aymeric Chauprade qui le publie sur son blog,ne remet en cause la construction européenne,seule responsable des malheurs qu’ils dénoncent tous deux...
                                                    Alain Corvez,autre saint-Cyrien qu’affectionne Chauprade publie sur son blog ceci :

                                                    Extrait de son site :

                                                    “”NOS AMBITIONS

                                                    espritcors@ire contribue à l’émergence d’un « esprit de défense » apaisé et décomplexé au sein de la société civile, dans le cadre d’un réseau libre de toute attache partisane, mais partageant l‘idée d’une France vivante et ouverte, pluraliste et multiculturelle, généreuse et responsable, attachée aux fondements de la République dans un cadre européen.”"

                                                    Ce à quoi je répond :

                                                    Les “fondements de la république” n’ont jamais eu de “cadre européen”.C’est écrit dans la constitution.
                                                    LA RÉPUBLIQUE,C’EST LA NATION…,comme la souveraineté,GARANTE de la démocratie.

                                                    C’est bien la peine d’avoir fait Saint Cyr…


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